Dans l’acception la plus courante,
le terme « Audit » correspond aux concepts de contrôle,
vérification et supervision. Le but des investigations mené dans le cadre d’un
audit consiste à tirer une conclusion globale. Cette conclusion doit permettre
de se faire une idée très synthétique des qualités exigées de l’objet
audité : cet objet est conforme à ce qu’on attend de lui ou il ne l’est
pas, et s’il est conforme peut être doit
on formuler quelques réserves ponctuelles à ce propos.
De ce fait, l’Audit peut être défini comme l’examen critique en vue de
formuler une opinion sur le fonctionnement de l’E/se.
L'audit, exercé
par un auditeur, est un processus systématique, indépendant et documenté
permettant de recueillir des informations objectives pour déterminer dans
quelle mesure les éléments du système cible satisfont aux exigences des
référentiels du domaine concerné.
Il s'attache
notamment à détecter les anomalies et les risques dans les organismes et secteurs
d'activité qu'il examine. Auditer une entreprise, un service, c’est écouter les
différents acteurs pour comprendre et faire comprendre le système en place ou à
mettre en place.
I. La boîte à outils de
l’auditeur :
Pour accomplir ses travaux, l’auditeur utilise différents outils à sa disposition.
La bonne utilisation de ses outils lui permet d’atteindre ses objectifs avec
une plus grande rapidité et une plus grande efficacité. On distingue :
-
Les outils de collecte de
l’information
-
Les outils descriptifs
-
Les outils de diagnostic
-
Les techniques de validation
- les outils de collecte de l’information :
Les outils de collecte de l’information les plus utilisés, tout au long
de la mission (pendant les trois phases et surtout l’intérim et le final) sont
les suivants :
-
L’entretien d’audit
-
L’observation physique
-
Les questionnaires
L’entretien d’audit
Cet outil est souvent celui qui est le plus difficile à conduire et celui
pour lequel un débutant n’est souvent pas préparé. C’est pourquoi la
préparation est importante.
Il se décompose
lui-même en trois phases :
-
La préparation
-
Conduite de l’entretien
-
Après l’entretien
1.1.1
La préparation
Elle se
décompose en trois parties :
-
Prendre rendez-vous : ceci
permet de s’assurer de la disponibilité de l’interlocuteur. Il est préférable
de prévoir une heure de début et d’estimer la durée de l’entretien.
-
Connaître son interlocuteur :
dans la mesure du possible, l’auditeur essaiera de savoir à qui il a à faire
d’où il collectera les informations pertinentes sur la personne dans le
contexte professionnel.
-
Préparer son sujet et ses
outils : pour cela, l’auditeur doit avoir lu et compris l’ensemble des
éléments inclus dans le dossier permanent se rapportant au sujet dont il doit
discuter avec son interlocuteur. Il est indispensable pour chaque entretien
d’avoir fixé au préalable les objectifs que l’on souhaite atteindre. Sans
préparer un questionnaire détaillé, l’auditeur doit prévoir un guide
d’entretien.
1.1.2
Conduite de l’entretien :
La prise de note de l’entretien est primordiale. Elle a deux
avantages :
-
Ralentir si nécessaire le flux
d’information
-
Conserver trace du déroulement de
l’entretien et des points essentiels
Pendant
l’entretien, l’auditeur peut varier la forme des questions :
-
Questions ouvertes ou fermées
-
Questions alternatives
-
Questions suggestives
1.1.3
Après l’entretien
L’auditeur doit immédiatement après l’entretien formaliser ses notes et
exploiter ce qui peut l’être. Trop souvent, l’organisation de l’auditeur et les
rendez-vous successifs ne lui permettent pas de consacrer le temps nécessaire à
la formalisation tout de suite après l’entretien. Cela à pour conséquence de
faire perdre une grande partie de l’intérêt de l’entretien.
1.2
L’observation directe et
l’observation physique
L’entretien n’est pas suffisant pour bien comprendre les procédures
étudiées. Il faut voir les documents et les liens entre eux.
Il peut être intéressant, à la fin
d’un entretien dans le quel une procédure a été décrite, d’essayer de
résumer sa compréhension en demandant à l’interlocuteur de prendre un exemple
et d’en suivre le cheminement. Cela a deux avantages :
-
S’apercevoir si dans les
explications une partie de la procédure a été omise
-
S’assurer de la bonne
compréhension de l’ensemble
Par ailleurs, l’observation directe est une source d’information très
productive. L’auditeur qui observe attentivement soulève souvent des problèmes
qui ne sont pas connus, ou qui ne peuvent être déduits de l’analyse de
l’information écrite. L’ouverture d’esprit, la communication, le respect des
subordonnés… sont autant d’indicateurs sur le climat de l’unité vérifiée.
L’observation est aussi une source riche d’exemples spécifiques qui sont utiles
à l’illustration des conclusions générales.
Toutefois,
l’observation physique présente des limites :
-
Elle n’est pas toujours
possible : par exemple lorsque l’activité de l’entreprise est la
construction de pipeline au fond de l’océan
-
A partir d’une observation
physique ou directe il n’est pas possible de généraliser
1.3
Le questionnaire
Dans certains cas l’auditeur utilise des questionnaires. Il existe
d’ailleurs souvent des questionnaires standardisés. On distingue différents
types de questionnaires :
-
Questionnaire ouvert ou fermé
-
Questionnaire à choix multiples
-
Questionnaire de contrôle interne
Quelque soit le type de questionnaire utilisé, l’auditeur doit adapter
l’outil à l’entreprise, au secteur et de garder le recul nécessaire.
Le questionnaire
doit guider l’entretien et surtout ne pas emprisonner l’auditeur et son
interlocuteur.
- Les outils descriptifs :
On distingue
quatre catégories qui généralement se complètent.
Les organigrammes
La collecte des organigrammes de l’entreprise par l’auditeur est
importante afin de pouvoir comprendre les responsabilités respectives du
personnel. L’auditeur est très souvent amené à mettre à jour les organigrammes
ou à rajouter ses propres commentaires sur les responsabilités réelles. En
effet, très souvent, pour des raisons liées à la gestion des ressources
humaines de l’entreprise, il peut exister des différences non négligeables
entre l’organigramme « officiel » et les responsabilités réelles.
L’auditeur peut ainsi comprendre quels sont ses interlocuteurs pour traiter
d’une procédure.
Le narratif
L’avantage du narratif est qu’il est à la portée de tous (les auteurs et les lecteurs).
Toutefois, il est généralement difficile à exploiter du fait de lourdeur et du
manque de rigueur. Décrire une procédure à l’aide d’un narratif ne permet pas
de décrire rigoureusement le processus.
On
distingue cinq étapes, qui suivent le déroulement chronologique; elles peuvent
servir de canevas pour construire un résumé.
Situation Initiale (SI) : la situation est équilibrée,
c'est à dire qu'elle n'a aucune raison d'évoluer.
Cette
situation peut être négative ou positive : quand elle est négative, on la
considère comme équilibrée car les personnages ne semblent pas prêts à réagir
contre elle quand elle est positive, tout va bien et rien ne justifie qu'elle
évolue.
Déclenchement de l'action : lorsque la SI est positive, c'est
l'apparition d'un problème, d'une difficulté, d'un manque que l’auditeur
cherche à résoudre lorsque la SI
est négative, c'est ce qui pousse l’auditeur à décider d'agir contre le
problème qui les opprime.
Cette
étape est aussi appelée "Modification" ou "Élément
perturbateur"
Action : c'est ce que l’auditeur entreprenne pour faire disparaître le
problème, la difficulté, le manque qu'il combatte.
L'action
comporte en général plusieurs phases (étapes intermédiaires ou
"péripéties")
Cette
étape est aussi appelée "Résolution" ou "Retour à
l'équilibre"
Situation Finale:la situation est équilibrée comme la Situation Initiale ,
mais il y a eu des transformations. Souvent, la Situation Finale
n'est pas totalement positive : le problème qui a disparu a laissé la place à
un nouveau problème, qui peut être un "résidu" du problème initial.
Cela permet d'enchaîner une nouvelle séquence, construite autour du problème
qu'il reste à résoudre.
Les diagrammes
Le diagramme est
un descriptif normalisé d’un circuit d’information.
Il s’agit d’un
outil de :
-
Visualisation
-
Synthèse et de concision
-
Précision
Cet
outil est utilisé pour accroître la compréhension d’un processus. Très souvent
les cabinets ont développé des symboles standardisés et une méthode spécifique
d’élaboration de ces diagrammes.
Il est préférable que l’auditeur joigne en annexe un exemplaire de chacun
des documents référencés dans le diagramme détaillé.
D’une façon générale, certaines règles doivent être respectées pour la
bonne lisibilité des diagrammes :
-
Subdiviser les diagrammes si la
procédure est complexe. Il est important de ne pas vouloir inclure trop
d’éléments dans le diagramme
-
Respecter la chronologie des
opérations et ne pas hésiter à mettre en évidence les documents en attente.
-
Ne pas laisser de documents sans
source ou sans destinataire
-
Utiliser une colonne commentaires
qui permet de ne pas surcharger le diagramme lui-même
Dans la mesure du possible, il convient de confirmer l’ensemble du
diagramme avec l’interlocuteur. En effet, cela est une bonne façon pour
l’auditeur de s’assurer de la bonne compréhension de la procédure. Si le
diagramme a été préparé précédemment, le diagramme peut être un excellent guide
d’entretien pour mettre en évidence les différentes modifications réalisées
dont l’interlocuteur ne pense peut être pas à aborder car pour lui il s’agit
d’une modification ancienne. « Voir l’exemple en annexe »
Les grilles de séparation
des tâches
Ce document complète totalement les autres outils descriptifs. En effet,
il permet de visualiser les différentes tâches et fonctions réalisées pour
chaque procédure.
|
Nature
|
Resp.
courrier
|
Resp.
achats
|
Comptable
|
Gestionnaire
|
Directeur
|
Non
réalisé
|
Fonctions
|
|
A
|
B
|
C
|
D
|
E
|
|
Réception
|
O
|
×
|
|
|
|
|
|
Transcription
|
O
|
|
|
|
|
|
×
|
Rappro Fact/BC
|
C
|
|
×
|
|
|
|
|
Rappro Fact/BR
|
C
|
|
×
|
|
|
|
|
Vérification facture
|
C
|
|
×
|
|
|
|
|
Comptabilisation
|
E
|
|
|
×
|
|
|
|
Ordonnancement
|
A
|
|
|
|
×
|
|
|
Etablissement du chèque
|
F
|
|
|
×
|
|
|
|
Signature du chèque
|
A
|
|
|
|
|
×
|
|
Envoi du chèque
|
O
|
|
|
×
|
|
|
|
O : Opérationnelle C : Contrôle E : Enregistrement A : Autorisation F : Financière
- Outils de prise de connaissance et de diagnostic
Les outils de
prise de connaissance sont surtout utilisés dans la phase de préparation et
permettent de :
-
Situer l’activité, son contexte,
son évolution
-
Evaluer les enjeux et les
risques :
·
Apprécier les seuils de
signification
·
Etablir les comparaisons
dans le temps et dans l’espace
·
Repérer les tendances, les
variations anormales
Les techniques
utilisées sont les suivantes :
-
Décomposition de l’information
-
Recherche d’indices
-
Utilisation des ratios d’analyse
financière
-
Examen analytique
-
Contrôle de vraisemblance
Les outils de diagnostic sont surtout utilisés dans la phase préliminaire
et permettent d’évaluer le contrôle interne et les risques de contrôle. Il
s’agit très souvent de questionnaire de contrôles internes structurés par
section des états financiers ou par cycle d’activité de l’entreprise. Ils prennent
en compte les objectifs du contrôle interne à savoir :
-
Protection du patrimoine de
l’entreprise
-
Qualité de l’information et en
particulier de l’information financière
-
Amélioration des performances
-
Application des instructions du
groupe ou de la direction
Pour chaque objectif, il s’agit de répondre à des questions préétablies
qui explicitent les principaux contrôles que devrait comporter la procédure
pour permettre de réaliser les objectifs spécifiques.
Ces questions
préétablies doivent pouvoir servir de guide à l’auditeur, mais ne sont jamais
exhaustives. Il permet à l’auditeur de :
-
S’assurer de la qualité de
l’évaluation du système car il sert de
guide mais aussi de document de synthèse
-
Améliorer l’efficacité de la
vérification, en aidant à identifier les points de contrôles essentiels
-
Permettre facilement la revue de
l’évaluation des procédures par le responsable de mission
-
Améliorer les services rendus par
l’auditeur aux dirigeants de l’entreprise, en mettant en évidence les
faiblesses de contrôle interne
- Les techniques de validation
Il en existe de multiples qui permettent d’obtenir une assurance
raisonnable de la validité des informations fournies.
Contrôles arithmétiques et
évaluations
Ces contrôles consistent à vérifier non seulement les additions,
multiplications mais aussi les reports. Bien que les systèmes de l’entreprise
soient souvent automatisés, des erreurs ne sont pas totalement exclues. Au
contraire, dans la mesure où le personnel de l’entreprise s’appuie sur les
systèmes, certains éléments qui antérieurement étaient contrôlés et recontrôlés
avant l’audit ne le sont plus.
Il s’agit également, sans toutefois tout recalculer dans le détail, de
faire des estimations sur les calculs des coûts de revient, les amortissements,
la rotation des stocks etc.
Enfin, il est
nécessaire de pratiquer des rapprochements ou même des reconstitutions.
Contrôles des documents
L’auditeur doit essayer de rechercher les preuves afin de valider les
soldes des comptes. Dans cette recherche, il doit donner la préférence aux
documents en provenance des tiers. En effet, la force probante des informations
est croissante suivant ce schéma :
-
Informations verbales

-
Examen de documents internes
-
Examen d’un document émanant d’un
tiers
-
Confirmation directe d’un tiers
-
Observation physique
Le contrôle des documents inclut également les contrôles de séquence, la
transcription, la concordance. Enfin, l’auditeur doit être particulièrement
vigilant sur les anomalies et enfin s’assurer que la piste d’audit est
respectée.
Confirmation des tiers
Comme nous l’avons vu dans le paragraphe précédent, une des techniques
qui a la plus grande force est la confirmation directe des tiers.
Les principaux
concernés sont :
-
Les fournisseurs
-
Les clients
-
Les banques
-
Les avocats…
Les demandes de confirmation sont :
-
Une position à une date donnée
-
Les opérations d’une période
-
Les litiges en cours
-
Les signatures autorisées…
Ces demandes peuvent être fermées ou ouvertes. Par exemple, il est
possible de demander à un client le montant dû à l’entreprise à une date donnée
en précisant le montant figurant dans la balance client de l’entreprise
auditée. Inversement, lors d’une demande ouverte, le montant n’est pas précisé.
D’une façon
générale, les demandes de confirmation demandées aux clients sont fermées,
celles aux fournisseurs et aux banques sont ouvertes. En effet, le risque
existant sur les comptes clients est généralement un risque de surévaluation.
Or, un client réagira immédiatement s’il s’aperçoit que l’entreprise auditée
s’attend à recevoir un montant supérieur. C’est le cas inverse pour les
fournisseurs.
Ainsi,
l’auditeur dispose de nombreux outils qu’il doit adapter au contexte précis
dans le quel il opère.
II – Exemple (Achats)
D’une façon
générale, en matière d’achats de biens, l’auditeur doit s’assurer que :





En matière d’achats de services, une des
difficultés est liée à la date de « réception » et de
« consommation » du service.
En effet, l’imputation en charges ou en
charges comptabilisées d’avance à l’actif a un impact direct sur le résultat de la période.
Dans l’audit des achats, l’auditeur doit
vérifier ce qui apparaît dans les comptes mais aussi et surtout ce qui ne
figure pas dans les comptes, car il s’agit là de charges et de dettes non comptabilisées.
C’est pourquoi l’ensemble des phases est
particulièrement important dans ce cycle.
1-
La phase de
préparation
Lors de la phase de préparation, l’auditeur prend connaissance des
éléments lui permettant de comprendre la fonction.
1-1
Les montants concernés
Il n’est pas rare que l’entreprise
ait plusieurs procédures selon le type d’achats de biens et /ou services. Par
ailleurs, certains achats posent des problèmes particuliers, c’est le cas par
exemple des prestations dites « intellectuelles » pour lesquelles les
problèmes juridiques sont importants. L’examen des comptes d’achats de biens et
services dans la balance générale permet
à l’auditeur de classifier les achats et à ne s’intéresser éventuellement
qu’aux achats significatifs.
1-2
L’environnement externe
Cela est particulièrement
important lorsqu’il s’agit de matières premières et de produits cotés sur des
marchés.
Par
ailleurs, il peut exister des contraintes réglementaires, législatives ou
fiscales, dont l’auditeur doit tenir
compte des ses travaux et son évaluation des risques.
Enfin,
la structure du marché peut avoir une incidence non négligeable sur les risques
inhérents et évolutifs.
1-4 Environnement interne
La connaissance de
l’environnement interne permet à
l’auditeur de comprendre le processus d’achat, depuis le mode d’initiation des
commandes jusqu’à la prise en compte des paiements, en passant par les méthodes
comptables utilisées.
Ceci
permet de mieux connaître à chaque stade du processus les acteurs.
En
particulier, si les achats sont
décentralisés, il est important de s’assurer du moment où se fait la
centralisation.
2-La phase préliminaire
Lors de cette phase et selon les conclusions de la phase
de préparation, l’auditeur analyse
l’ensemble des systèmes, méthodes et procédures liés aux achats. Les étapes à
examiner sont les suivantes :
1-Etablissement de l’appel d’offres.
2-Lancement de l’appel d’offres.
3-Négociations de l’appel d’offres.
4-Etablissement de la commande.
5-Suivi des réceptions.
6-Traitement des factures.
7-Traitement des paiements.
8-Processus comptable de suivi de la commande.
L’ensemble de ces étapes n’existe pas dans tous les cas.
Souvent les phases d’appels d’offres sont moins formalisées, les commandes sont
déclanchées en urgence, etc. enfin, très souvent, les factures sont adressées
au service qui a commandé et la comptabilité n’a l’information que très
tardivement.
C’est pourquoi, l’évaluation des procédures et du
contrôle interne permet à l’auditeur de s’assurer des assertions qui
intéressent particulièrement le client telle que la comptabilisation plus
rapide et efficace des achats qui accélère la récupération de la TVA
et à donc une incidence immédiate sur la trésorerie.
Cette
phase fait appel aux outils de collecte, aux descriptifs et à ceux de
diagnostic.
A l’issue de cette phase, l’auditeur décide s’il
considère nécessaire de faire une demande de confirmation auprès des
fournisseurs. Il faut noter que, pour que cette demande de confirmation soit
efficace, il faut que :
-la sélection des fournisseurs de fasse sur les flux
d’achats du fournisseur et non sur le solde de fin de période.
-il s’agisse d’une demande de
confirmation »ouverte » c'est-à-dire n’indiquant pas le moment du
solde.
L’auditeur ajoute aussi, à ce moment, son programme de
travail et peut mettre en place des procédures spécifiques nécessaires pour
s’assurer de la bonne prise en compte de la séparation des exercices.
2-
La phase finale
Les
contrôles de l’auditeur doivent permettre de s’assurer que
-
Toutes es charges de la période
sont comptabilisées ;
-
Et seulement les charges de la
période ;
-
Toutes et seulement les dettes à
la clôture figurent au passif pour leur montant connu ou estimé;
-
Que la présentation de
l’information tant dans les états financiers que dans les notes sont correctes
(et en particulier qu’il n’y a pas compensation entre les montants créditeurs
et débiteurs).
Dans cette
phase, l’auditeur fait appel à l’ensemble des outils de validation.
Il s’intéresse
particulièrement à tous les cas particuliers tels que :
-
soldes débiteurs ;
-
remises et ristournes.
Comme
indiqué précédemment, l’auditeur doit faire preuve d’une bonne compréhension de
l’activité et de la réflexion pour imaginer ce qui ne figure pas dans les
comptes mais devrait y figurer.
Conclusion
Bien
qu’il existe des méthodologies et de nombreux outils à la disposition de l’auditeur,
à tout moment c’est son jugement et son professionnalisme qui vont déterminer
l’étendue des travaux à mettre en œuvre et à superviser. En effet, quelle que
soit l’organisation adoptée, la responsabilité personnelle de l’auditeur
prévaut en dernière analyse.
C’est
pourquoi tous les développements techniques et méthodologiques n’ont pas pu,
jusqu’à présent, alléger de façon considérable une approche qui, de
l’extérieur, apparaît souvent lourde, mais s’avère strictement nécessaire pour
assurer la crédibilité de l’ensemble de l’économie et de la société.
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