Le rôle de l’audit interne dans
le management des risques de l’entreprise
Dans le cadre du lancement récent
du référentiel Le management des risques
de l’entreprise – Cadre de référence
du Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (COSO),
l’Institute of Internal Auditors (IIA), en coordination avec ses membres affiliés
britannique et irlandais, publie une note de position sur Le Rôle de l’audit interne dans le management des risques de
l’entreprise. Ce document a pour objectif d’aider les responsables de
l’audit interne à résoudre les problèmes liés au management des risques dans
leur organisation. Il leur suggère des moyens de préserver l’objectivité et
l’indépendance requises par les Normes
internationales pour la pratique professionnelle de l’audit interne (les Normes) lorsqu’ils effectuent des
missions d’assurance et de conseil.
Concernant le management des risques de
l’entreprise, le rôle essentiel de l’audit interne consiste à apporter au Conseil
une assurance objective quant à l’efficacité des cette activité, afin que les
principaux risques de l’entreprise soient gérés correctement et que le système
de contrôle interne fonctionne bien.
Rôles recommandés
Lors de la définition du rôle de
l’audit interne, les responsables de l’audit interne doivent en priorité se
demander si l’activité constitue une menace pour l’indépendance et
l’objectivité des auditeurs internes et si elle peut améliorer la gestion des
risques, les contrôles et la gouvernance de l’organisation. La note de position
de l’IIA indique les rôles que l’audit interne doit et ne doit pas jouer dans
le processus de management des risques.
Principaux rôles de l’audit
interne dans le processus de management des risques
•
Donner une assurance sur les
processus de gestion des risques.
•
Donner l’assurance que les risques
sont bien évalués.
•
Évaluer les processus de gestion
des risques.
•
Évaluer la communication des
risques majeurs.
•
Examiner la gestion des principaux
risques.
Rôles légitimes de l’audit
interne, sous réserve de prendre les précautions nécessaires
•
Faciliter l’identification et
l’évaluation des risques.
•
Accompagner la direction dans sa
réaction face aux risques.
•
Coordonner les activités de
management des risques.
•
Consolider le reporting des
risques.
•
Actualiser et développer le cadre de
gestion des risques.
•
Promouvoir de la mise en œuvre du management des risques.
•
Élaborer une stratégie de gestion
des risques à valider par le Conseil.
Rôles que l’audit interne NE
doit PAS jouer
•
Définir l’appétence pour le
risque.
•
Définir des processus de gestion
du risque.
•
Gérer l’assurance sur les risques.
•
Décider de la manière de réagir
face aux risques.
•
Mettre en œuvre des mesures de
maîtrise du risque au nom de la direction.
•
Prendre la responsabilité de la
gestion des risques.
L’IIA précise que les
organisations doivent bien comprendre que la direction reste responsable de la
gestion des risques. Le travail des auditeurs internes consiste à donner des
conseils et à contester ou soutenir les décisions de la direction concernant le
risque, mais en aucun cas les auditeurs ne prennent ces décisions eux-mêmes. La
nature des responsabilités de l’audit interne doit être consignée dans la
charte d’audit et avalisée par le comité d’audit.
Le Rôle
de l’audit interne dans le management des risques de l’entreprise est joint en
annexe.
Créé
en 1941, l’IIA compte approximativement 95 000 membres opérant dans
l’audit interne, la gouvernance, le contrôle interne, l’audit des systèmes
d’information, la formation et la sécurité dans le monde entier. C’est une
autorité reconnue, un acteur de premier plan dans la formation des auditeurs et
un leader incontesté dans la certification, la recherche et la formulation de
recommandations sur les aspects technologiques à l’intention des professionnels
du monde entier.
Introduction
Depuis
quelques années, l’importance de la gestion du risque pour un gouvernement
d’entreprise efficace est de plus en plus largement reconnue. Les organisations
doivent impérativement identifier tous les risques sociaux, déontologiques, environnementaux,
financiers et opérationnels auxquels elles sont exposées et expliquer comment
elles les maintiennent à un niveau acceptable. Dans le même temps,
l’utilisation de référentiels de gestion intégrée des risques de l’entreprise
s’est répandue, car les organisations comprennent que ces cadres sont plus
efficaces que les approches moins coordonnées.
Dans
son rôle d’assurance et de conseil, l’audit interne contribue à la gestion du
risque de diverses manières. En 2002, l’Institute of Internal Auditors,
Royaume-Uni et Irlande (IIA), a publié une note de position sur le rôle de
l’audit interne dans la gestion du risque [The
Role of Internal Audit in Risk Management] afin d’expliquer à ses membres
les rôles qui étaient acceptables et les précautions à prendre pour protéger
l’indépendance et l’objectivité de l’audit interne. Cette position révisée
remplace la précédente et tient compte des évolutions récentes intervenues à
l’échelle mondiale dans le domaine de la gestion du risque et de l’audit
interne.
Qu’est-ce que le management des risques de l’entreprise ?
Les
activités de management des risques servent à identifier, évaluer, gérer et
contrôler les risques dans toutes les situations et pour tous les événements.
La palette s’étend des projets uniques ou des catégories de risques très
précises, par exemple le risque de marché, aux menaces et aux opportunités que
rencontre une organisation dans son ensemble. Les principes énoncés dans cette note
de position peuvent servir de référence pour le travail de l’audit interne dans
toutes les formes de gestion du risque, mais nous nous intéressons tout
particulièrement à la gestion du risque à l’échelle de l’entreprise, qui est en
mesure d’améliorer la gouvernance d’une organisation.
Le management des risques de l’entreprise est un processus
structuré, cohérent et continu, opérant dans toute l’organisation qui permet
d’identifier et d’évaluer les risques, de décider des mesures à prendre et de rendre
compte des opportunités et des menaces qui affectent la réalisation des
objectifs de l’organisation.
Responsabilité du management des risques de l’entreprise
C’est le Conseil qui est en général responsable de
la gestion des risques. Dans la pratique, le Conseil délègue le fonctionnement du cadre
de la gestion du risque à l’équipe dirigeante, qui sera chargée de mener à bien
les activités énumérées plus bas. Il se peut que l’entreprise ait prévu une
fonction distincte pour la coordination et la gestion de projet, confiée à des
spécialistes.
Tous
les collaborateurs ont leur rôle à jouer pour que la gestion du risque soit un
succès à l’échelle de l’organisation, mais c’est à la direction que revient la
responsabilité première d’identifier les risques et de les gérer.
Avantages du management des risques de l’entreprise
Le
management des risques peut aider de manière décisive l’organisation à gérer
ses risques et à atteindre ses objectifs. Voici ses avantages :
§ Meilleures
chances d’atteindre ses objectifs.
§ Communication
consolidée de risques disparates au niveau du Conseil.
§ Meilleure
compréhension des principaux risques et de toutes leurs conséquences.
§ Identification
et communication des risques transversaux au sein de l’entreprise.
§ Recentrage
de l’attention sur les aspects qui comptent vraiment.
§ Moins de surprises ou de crises.
§ Plus
grande volonté de faire ce qu’il faut comme il faut.
§ Meilleures
chances de faire aboutir les changements.
§ Capacité
d’accepter des risques supérieurs, pour des avantages supérieurs.
§ Prise
de risque et de décision plus éclairée.
Activités intervenant dans le management des risques de
l’entreprise
§ Formuler
et communiquer les objectifs de l’organisation.
§ Déterminer
l’appétence pour le risque de l’organisation.
§ Instaurer
un environnement interne approprié, avec un cadre de gestion du risque.
§ Identifier
les menaces potentielles qui planent sur la réalisation des objectifs.
§ Évaluer
le risque, c’est-a-dire la probabilité que l’événement se produise et son impact.
§ Sélectionner
et mettre en œuvre les réactions face au risque.
§ Mettre
en œuvre des contrôles et toute autre réaction face au risque.
§ Informer
sur les risques de manière cohérente à tous les niveaux de l’organisation.
§ Surveiller
et coordonner la gestion du risque et ses résultats à l’échelon central, et
§ Apporter
l’assurance que les risques sont gérés efficacement.
Prise de position
Le rôle de l’audit interne
dans le management des risques de l’entreprise
Apporter une assurance sur l’ERM
L’une
des principales missions du Conseil (ou son équivalent), consiste à s’assurer
que les processus de gestion du risque fonctionnent correctement et que les
principaux risques sont maintenus à un niveau acceptable.
Il
est probable que cette assurance proviendra de différentes sources. Parmi ces
sources, l’assurance provenant de la direction est fondamentale, mais doit être
complétée par une assurance objective, émanant principalement de l’audit
interne. Les autres sources sont l’audit externe et les examens par des experts
indépendants. L’audit interne apporte normalement des assurances dans trois
domaines :
§ Les
processus de gestion du risque, à la fois concernant leur conception et leur
fonctionnement.
§ La
gestion des risques classés dans la catégorie « majeurs », y compris
l’efficacité des contrôles et autres mesures de maîtrise des risques, et
§ La
fiabilité et la qualité de l’évaluation et de la communication des risques et
de l’état des contrôles.
Le rôle de l’audit interne dans le management des risques
L’audit
interne est une activité indépendante qui apporte des conseils et une assurance
objectifs. Concernant le management des risques, son principal rôle consiste à
donner au Conseil l’assurance objective que la gestion des risques est efficace.
Des travaux de recherche ont montré que les membres du conseil et les auditeurs
internes s’accordent à dire que les deux activités d’audit interne les plus
porteuses de valeur ajoutée pour les organisations sont les suivantes :
apporter l’assurance objective que les principaux risques sont bien gérés et
apporter l’assurance que le cadre de la gestion des risques et du contrôle
interne fonctionne correctement1.
La figure 1 présente un éventail des
activités du management des risques et indique les rôles qu’une fonction
d’audit interne professionnelle doit, et surtout ne doit pas, jouer. Les
principales questions à se poser pour la définition du rôle de l’audit interne sont :
l’activité constitue-t-elle une menace pour l’indépendance et l’objectivité des
auditeurs internes, et peut-elle améliorer la gestion des risques, les
contrôles et la gouvernance de l’organisation ?
[en bleu foncé]
Principaux rôles de
l’audit interne dans le processus de management des risques
•
Donner une assurance sur les
processus de gestion des risques.
•
Donner l’assurance que les risques
sont bien évalués.
•
Évaluer les processus de gestion
des risques.
•
Évaluer la communication des
risques majeurs.
•
Examiner la gestion des principaux
risques.
[en bleu clair]
Rôles légitimes de l’audit interne, sous réserve de
prendre les précautions nécessaires
•
Faciliter l’identification et
l’évaluation des risques.
•
Accompagner la direction dans sa
réaction face aux risques.
•
Coordonner les activités de
management des risques.
•
Consolider le reporting des
risques.
•
Actualiser et développer le cadre de
gestion des risques.
•
Promouvoir de la mise en œuvre du management des risques.
•
Élaborer une stratégie de gestion
des risques à valider par le Conseil.
[en gris]
Rôles que l’audit interne ne doit pas jouer
•
Définir l’appétence pour le
risque.
•
Définir des processus de gestion
du risque.
•
Gérer l’assurance sur les risques.
•
Décider de la manière de réagir
face aux risques.
•
Mettre en œuvre des mesures de maîtrise
du risque au nom de la direction.
•
Prendre la responsabilité de la
gestion des risques.
Les
activités présentées à gauche dans la figure 1 sont toutes des activités d’assurance.
Elles s’inscrivent dans l’objectif plus large d’apporter une assurance sur la
gestion du risque. Une fonction d’audit interne qui respecte les Normes internationales pour la pratique
professionnelle de l’audit interne peut et doit exécuter ces activités, au
moins partiellement.
L’audit
interne peut apporter des services de conseil qui améliorent la gouvernance, la
gestion du risque et les contrôles au sein d’une organisation. L’étendue de
l’activité de conseil de l’audit interne dans le cadre du management des
risques dépendra des ressources, internes et externes, dont dispose le Conseil
et de la maturité de l’organisation en matière de risque. Elle peut varier au
fil du temps. En raison de son savoir-faire dans le domaine de la gestion des
risques, de sa compréhension des relations entre risques et gouvernance et de
ses capacités de facilitation, l’audit interne est idéalement placé pour
promouvoir le management des risques, voire pour diriger un projet de
management des risques, surtout lors des premières phases. À mesure que
l’organisation gagnera en maturité, en matière de risque, et que la gestion du
risque s’ancrera plus profondément dans ses activités, ce rôle de promoteur
perdra en importance. De même, si une organisation recourt aux services d’un
spécialiste, ou à une fonction spécialisée, de la gestion des risques, il sera
plus intéressant que l’audit interne se concentre sur son rôle d’assurance, plutôt
que d’apporter des conseils redondants. Cependant, si l’audit interne n’a pas
encore adopté l’approche fondée sur le risque représentée par les activités d’assurance
à gauche dans la figure 1, il ne sera probablement pas encore
équipé pour mener à bien les activités de conseil énumérées au centre de la
figure.
Rôles de
conseil
Le
centre de la figure 1 présente
les rôles de conseil que l’audit interne peut jouer en relation avec le
management des risques. De manière générale, plus l’auditeur s’aventure
vers la droite, plus il doit prendre de précautions pour préserver son
indépendance et son objectivité. Voici certains des rôles de conseil que
l’audit interne peut assumer :
§ Mettre
à la disposition de la direction les outils et les techniques utilisés par
l’audit interne pour analyser les risques et les contrôles.
§ Promouvoir
l’introduction du management des risques dans l’organisation, tirer parti de
son savoir-faire dans la gestion des risques et les contrôles et de sa
connaissance globale de l’organisation.
§ Formuler
des conseils, faciliter le travail en ateliers, accompagner l’organisation sur
la question des risques et des contrôles et promouvoir le développement d’un
langage, d’un cadre et d’une conception communs.
§ Centraliser
la coordination, la surveillance et la communication des risques, et
§ Soutenir
la hiérarchie lorsqu’elle s’efforce d’identifier le meilleur moyen d’atténuer
un risque.
Pour
décider si des services de conseil sont compatibles avec le rôle d’assurance,
il est impératif de déterminer si l’auditeur interne endosse une responsabilité
de direction. Dans le cas du management des risques, l’audit interne peut
apporter des services de conseil dans la mesure où il ne participe pas à la
gestion des risques, c’est-à-dire où il n’a pas une fonction de direction, et
dans la mesure où la direction de l’entreprise soutient le management des
risques et y adhère activement. À chaque fois que l’audit interne aide l’équipe
dirigeante à mettre en place ou à améliorer des processus de gestion du risque,
son plan de travail doit inclure une stratégie claire et un échéancier pour le
transfert de ces responsabilités à l’équipe dirigeante.
Mesures de précaution
L’audit
interne peut étendre sa participation au management des risques, comme le
montre la figure 1, sous certaines conditions :
§ Il
doit être clair que la direction demeure responsable de la gestion du risque.
§ La
nature des responsabilités de l’audit interne doit être consignée dans la
charte d’audit et validée par le Comité d’audit.
§ L’audit
interne ne doit pas gérer de risque au nom de la direction.
§ L’audit
interne doit formuler des conseils, contester ou au contraire appuyer les
décisions de la direction, mais en aucun cas prendre lui-même des décisions
concernant la gestion des risques.
§ L’audit
interne ne peut pas donner d’assurance objective quant à tout volet du cadre de
gestion des risques dont il est responsable. Ce sont d’autres parties
qualifiées qui devront apporter une telle assurance.
§ Toute
tâche sortant du cadre des activités d’assurance doit être considérée comme une
mission de conseil, qui donne lieu au respect des Normes régissant ce type de
missions.
Qualifications et savoir
Les
auditeurs internes et les spécialistes de la gestion du risque ont en commun
certains savoirs, certaines qualifications et certaines valeurs. Ces deux
professions comprennent les impératifs du gouvernement d’entreprise, possèdent
des compétences de gestion, d’analyse et de facilitation, et sont attachées à
l’équilibre des risques, par opposition aux prises de risques extrêmes ou au
contraire aux comportements d’évitement. Cependant, les spécialistes de la
gestion du risque ne rendent compte qu’à la direction de l’organisation et
n’ont pas à apporter une assurance indépendante et objective au comité d’audit.
Les auditeurs internes qui cherchent à étendre leur rôle dans le cadre du
management des risques ne doivent pas non plus sous-estimer le savoir
spécialisé des gestionnaires du risque (par exemple sur le transfert du risque
ou les techniques de quantification et de modélisation), qui sort
habituellement du champ des connaissances de la plupart des auditeurs internes.
Tout auditeur interne qui n’est pas en mesure de prouver qu’il possède les
qualifications et le savoir appropriés doit s’abstenir de participer à la
gestion des risques. De plus, le responsable de l’audit interne ne doit pas
fournir de services de conseil dans ce domaine si les qualifications et le
savoir requis ne sont pas disponibles au sein de la fonction d’audit interne et
s’il n’est pas possible de se les procurer ailleurs.
Conclusion
La
gestion du risque constitue un élément fondamental du gouvernement d’entreprise.
C’est la direction qui doit instaurer un cadre de gestion des risques et le
faire fonctionner à la demande du Conseil. Le management des risques de
l’entreprise peut se révéler très utile à de nombreux égards en raison de son
approche structurée, cohérente et coordonnée. Dans le cadre du management des
risques, le rôle essentiel de l’audit interne doit consister à apporter à la
direction et au Conseil l’assurance de l’efficacité de la gestion du risque. Lorsque
l’audit interne étend ses activités au-delà de ce rôle central, il doit prendre
certaines précautions, et notamment traiter les missions comme des services de
conseil, et donc respecter toutes les Normes y afférentes. L’audit interne
protège ainsi l’indépendance et l’objectivité de ses services d’assurance. Dans
ce cadre, le management des risques peut contribuer à rehausser le profil et à
accentuer l’efficacité de l’audit interne.
Glossaire
Appétence pour le risque : niveau de risque acceptable pour le Conseil ou la
direction. Il
peut être défini en relation avec l’organisation dans son ensemble, pour
différentes catégories de risque ou au niveau de chaque risque.
Cadre de gestion du risque : ensemble des structures, méthodes, procédures et définitions
qu’une organisation a choisies pour mettre en œuvre ses processus de gestion du
risque.
Conseil : organe qui gouverne une
organisation. Il peut s’agir d’un conseil d’administration, d’un conseil de
surveillance, de la direction d’une administration ou d’une instance
législative, d’un conseil des gouverneurs ou des administrateurs d’une
organisation à but non lucratif.
Contrôle : toute action
engagée par la direction, le Conseil et d’autres parties pour gérer le risque
et accroître la probabilité que les objectifs définis seront atteints. La direction planifie,
organise et dirige l’exécution des actions qui apporteront l’assurance
raisonnable que ces objectifs seront atteints.
Entreprise : toute
organisation
créée dans le but d’atteindre un ensemble donné d’objectifs.
Facilitation : travailler
avec un groupe
(ou des individus) afin que ce groupe ait davantage de facilité à atteindre les
objectifs qu’il a acceptés, pour une réunion ou pour l’activité. La
facilitation consiste à écouter, contester, observer, interroger et soutenir le
groupe et ses membres. Elle ne suppose ni de faire le travail ni de prendre les
décisions.
Management des risques de l’entreprise : processus structuré, cohérent et continu mis en œuvre dans toute
l’organisation afin d’identifier et d’évaluer les opportunités et les menaces
pour la réalisation des objectifs, de décider de la manière d’y réagir et d’en
rendre compte.
Maturité face au risque : niveau de solidité de l’approche de la gestion du
risque adoptée et appliquée, conformément au plan, par la direction dans toute
l’organisation, afin d’identifier et d’évaluer les risques, de décider d’une
réaction et de rendre compte des opportunités et des menaces liés à la réalisation des objectifs
de l’organisation.
Processus de gestion du risque : processus visant à identifier, évaluer, gérer
et maîtriser tout événement ou situation potentiels, afin d’apporter une
assurance raisonnable concernant la réalisation des objectifs de l’organisation
Réactions face au risque : moyens par lesquels une organisation choisit de
gérer chaque risque. Les principales possibilités sont les suivantes : tolérer
le risque ; le traiter en réduisant son impact ou sa probabilité ; le
transférer à une autre organisation ou mettre fin à l’activité à l’origine du
risque. Les contrôles internes constituent un moyen de traiter le risque.
Risque : possibilité
qu’un événement se produise et qu’il ait des conséquences sur la réalisation
des objectifs.
Le risque se mesure en termes de conséquences et de probabilité.
Services d’assurance : examen objectif
des preuves dans le but d’apporter une évaluation indépendante des processus de
gestion des risques, de contrôle et de gouvernance pour l’organisation. La
mission peut porter sur les données financières, les performances, la
conformité aux normes, le système de sécurité ou avoir pour objet un contrôle
diligent.
Services de conseil : activités de service à la clientèle qui ont un caractère consultatif et
autres, dont
la nature et l’étendue sont convenues avec le client et qui sont destinées à
créer de la valeur et à améliorer la gouvernance, la gestion des risques et les
contrôles dans l’organisation, sans que l’auditeur interne n’assume de
responsabilité de direction. Parmi ces services, on peut citer la formulation
de recommandations et d’avis, la facilitation et la formation.
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