Diagnostic financier :
0.
Introduction : le contexte du diagnostic financier :
0.1.
La procédure d’octroi de crédit :
0.1.1.
l’optique liquidité-exigibilité (L-E)
L’objet
de l’analyse L-E est de formuler un avis sur le risque d’insolvabilité et de
défaillance de l’entreprise.
0.1.1.1.
insolvabilité
Le
montant de la dette est alors supérieur à la valeur des actifs
Cette
situation ne peut être que transitoire car en vertu de l’art 241 du 24 juillet
66 les CP doivent être au minimum égaux à la moitié du capital social. Si tel
n’est pas le cas, la société doit convoquer une AGE qui doit statuer sur la
recapitalisation ou la liquidation de la société dans les 2 ans maximum.
Les
CP sont souvent rendus négatifs par des amortissements exceptionnels de
GW ; par conséquent l’analyse financière doit conduire à comparer le GW
non encore amorti et la valeur des CP.
0.1.1.2.
Défaillance (ou cessation des paiements)
Les
actifs réalisables (revendables) et disponibles (caisse et VMP) sont alors insuffisants pour payer la dette qui arrive à
échéance. Dans ce cas l’entreprise doit demander au président du tribunal de
commerce l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire pendant
laquelle :
·
aucune dette n’est exigible ;
·
le PDG est assisté ou remplacé par un administrateur judiciaire.
Cette
période de 6 mois s’appelle la période d’observation. A l’issue de cette
période, l’administrateur réalise un bilan économique et social de l’entreprise
et propose au président du tribunal de commerce de statuer :
·
poursuite de l’activité avec les dirigeants en place accompagnés
généralement d’un moratoire sur la dette (rééchelonnement des échéances) et/ou
modification du coût de la dette et éventuellement suppression des
intérêts ;
·
cession à un repreneur dont le montant payé pour la reprise permet
de rembourser tout ou partie de la dette et de l’effacer ;
·
liquidation assortie de la recherche de la responsabilité pénale
des dirigeants (délit de banqueroute soit jusqu’à 2 ans de prison correspond à
l’hypothèse où le dirigeant s’est approprié des biens appartenant à
l’entreprise et dont le financement l’a conduite à augmenter sa dette).
Une entreprise peut être insolvable sans être
défaillante. C’est le cas lorsqu’en dépit de CP négatifs les banques acceptent
de fournir à l’entreprise les CP nécessaires au paiement de sa dette qui arrive
à échéance.
Dans ce cas la banque risque d’être considérée comme
dirigeant de fait ; en d’autres termes si elle n’avait pas apporté son
concours financier à l’entreprise, cette dernière aurait été mise en
redressement judiciaire et ses autres créanciers auraient arrêté de lui faire
crédit. Ces derniers peuvent alors être en mesure de considérer que le soutien
de la banque a été abusif et obtenir du tribunal que leurs créances soient
honorées par la banque à la place de l’entreprise.
A contrario, une entreprise peut être défaillante
sans être insolvable. C’est le cas lorsqu’en dépit de CP positifs l’entreprise
ne parvient pas à réunir dans les délais requis la trésorerie nécessaire au
paiement de sa dette qui arrive à l’échéance parce que :
·
ses actifs sont peu liquides ;
·
les banques ont perdu confiance en l’entreprise ou les banques ne
veulent plus s’exposer à leur secteur d’activité (ex : les médias
aujourd’hui).
0.1.1.3.
Le fonds de roulement
Le respect des échéances est donc essentiel à la
survie économique de l’entreprise ; par conséquent, pour que l’équilibre
financier de l’entreprise soit respecté, il faudrait que les actifs destinés à
rester plus d’un an dans l’entreprise soient financés par des ressources mises
à la disposition de l’entreprise pour une durée équivalente.
En d’autres termes, l’actif immobilisé doit être
financé par les capitaux permanents. De même les actifs à moins d’un an (actifs
circulants) doivent être financés par des ressources à moins d’un an (passif
circulant). Or il ne s’agit là que d’une présomption d’équilibre car des
décalages imprévus de trésorerie sont susceptibles de se produire :
·
les clients demandent un allongement de leurs délais de paiement
sous peine de les voir passer à la concurrence ;
·
les fournisseurs deviennent plus exigeants et demandent à être
payés plus rapidement ;
·
les ventes se ralentissent et les stocks s’accumulent, il faut
alors les financer, en d’autres termes la société n’obtient pas la trésorerie
attendue de la vente du stock sur lequel elle comptait pour payer ses dettes.
Dans ce contexte l’entreprise doit se ménager une marge de sécurité qui ne peut
provenir que d’un excédent des capitaux permanents sur l’actif immobilisé.
Cette marge de sécurité s’appelle le FDR. Certains secteurs ont un FDR négatif
car le BFR est encore plus négatif et donc en valeur absolue supérieur au FDR.
0.1.1.4.
Les retraitements
Cette
méthode s’inscrit dans une optique patrimoniale. Par conséquent :
·
les actifs sans valeur (fictifs) sont éliminés de l’actif. Pour
rééquilibrer le bilan on les déduit également des capitaux permanents ;
·
corrélativement les passifs fictifs (compte de régularisation du
passif) sont réintégrés dans les capitaux permanents ;
·
l’impact fiscal prévisible des subventions d’investissement et des
provisions réglementées est pris en compte :
ü elle sont inscrites dans les
capitaux permanents pour leur valeur nette d’IS ;
ü l’IS latent sur ces agrégats
est ventilé entre les capitaux permanents et le passif circulant en fonction de
sa date d’exigibilité.
Dans cette approche, on ne calcule pas la
trésorerie, les VMP et la disponibilité étant comprises dans l’actif circulant.
0.1.2.
l’approche fonctionnelle
Elle
s’intéresse au fonctionnement de l’entreprise et accorde une place centrale à
la notion de trésorerie.
Il ne s’agit
pas d’une méthode patrimoniale. Par conséquent, les actifs fictifs sont
maintenus à l’actif.
En outre, les
décaissements de l’entreprise dans le cadre d’acquisition correspondent aux
valeurs brutes des actifs. Par conséquent, tous les actifs sont retenus pour
leur valeur brute, dès lors pour assurer l’équilibre du bilan on inscrit dans
les ressources stables un fonds d’amortissement et de provision qui correspond
à la somme des amortissements et provisions inscrites à l’actif.
C’est dans
cette approche que l’on retrouve la relation FDR-BFR = T
1.
Grille d’analyse financière :
Avant toute chose on ne fait aucun calcul : on regarde
simplement le bilan et le compte de résultat :
·
Causes fréquentes des pertes :
ü absence de flexibilité
opérationnelle (le CA s’effondre et les charges fixes ne peuvent être
réduites) ;
ü l’amortissement exceptionnel
de GW ;
ü poids de la dette qui
engendre des frais financiers importants.
·
Cause de la diminution du total du bilan : non renouvellement des actif d’où un manque d’investissement et
possibilité de rattrapage des concurrents.
1.1)
Analyse de l’activité :
1.1)1.
Evolution du CA :
Rappel :
CA = Vente de marchandises + production vendue
On
compare l’évolution du CA au taux d’inflation. Si le CA évolue moins que le
taux d’inflation cela signifie qu’il y a augmentation en valeur mais pas en
volume, donc que l’activité diminue
1.2)
Analyse de la rentabilité :
1.2)1.
l’effet de levier :
Avant IS :
Rf = Re + (Re-i)
Après
IS :
Rf = Re(1-t) + (Re-i)(1-t)
N.B
:
Re
=
C’est
aussi la rentabilité des capitaux engages ou le rentabilité économique.
ROCE
(return on capital expenditure = retour sur capital engagé)
NOPAT
= EBIT(1-t)
1.2)2.
Analyse des politiques de l’entreprise :
1.2)2.1.
Politique d’investissement :
1.2)2.1.1.
croissance organique :
développement de l’entreprise sans faire d’acquisition. Exemple : ouverture
de nouveaux magasins, accroissemement de la capacité de production. Cet mode de
croissance se traduit par une progression des immobilisations corporelles dans
le bilan social.
1.2)2.1.2.
croissance externe :
acquisition d’autres sociétés. Ce type de développement est inévitable
lorsque la croissance organique est juridiquement impossible (Ex : du
fait de la Loi Raffarin, les groupes de grande distribution ne peuvent ouvrir
qu’un magasin en France par an). Il s’impose également aux entreprises pour lesquelles
la croissance est une nécessité car les économies d’échelle sont primordiaur
atteindre la taille critique (Ex du BTP). La croissance externe permet de
massifier rapidement les achats et donc de mettre la pression sur les
fournisseurs.
1.2)2.2.
Politique de distribution des dividendes :
1.2)2.2.1.
Politique de participation directe aux résultats
Dt
= f(Bt-1)
1.2)2.2.2.
Politique opportuniste
Dt
= f(It)
L’entreprise distribue les bénéfices non
nécessaires à sa croissance.
1.2)2.2.3.
Politique de croissance et de régularité (cas le plus courant)
Dt = f(Dt-1)
Les
dividendes varient en fonction des dividendes versés l’année précédente afin de
conserver une certaine régularité appréciée des investisseurs.
1.4)
Evaluation : cf autre cours
1.5)
Recommandations
Pour augmenter la
trésorerie :
1.5)1.
augmentation du FDR
·
augmentation de capital ;
·
tansformation de la trésorerie de passif en dette financière
(hausse des ressources stables), c’est-à-dire restructuration de la
dette ;
·
baisse des emplois stables c’est-à-dire désinvestissements
(ex : France Télécom, Vivendi Universal)
1.5)2.
diminution du BFR
·
obtention un allongement des délais de paiement des
fournisseurs ;
·
accroissement de la vitesse de rotation des stocks (gestion en
flux tendus)
2.
Pratique du diagnostic financier :
2.1)
Structure financière et principe général d’activité :
2.1)1.
principes généraux :
2.1)1.1.
secteur de la distribution = BFR négatif
2.1)1.2.
industrie signifie forte intensité capitalistique
2.1)1.3.
holding signifie au niveau des comptes sociaux un résultat
d’exploitation négatif
2.2)
Présentation du bilan fonctionnel et du tableau de
financement :
2.2)1.
les retraitements :
2.2)1.1.
Le fonds d’amortissement et de provisions
Les actifs étant retenus pour leur valeur brute
dans le bilan fonctionnel ; ce dernier est rééquilibré en ajoutant dans
les ressources stables du passif le total des amortissements et provisions dans
le poste fonds d’amortissement et de provisions créé à cet effet.
2.2)1.2.
La distinction exploitation/hors-exploitation
On distingue :
·
à l’actif :
ü l’actif circulant
d’exploitation (ACE) :
o stocks
o avances et acomptes versés
par la société
o créances clients (ou
créances d’exploitation)
ü l’actif circulant
hors-exploitation (ACHE) :
o autres créances (Etat, autre
entreprise lors d’une cession)
o capital souscrit appelé non
versé
·
au passif :
ü le passif circulant
d’exploitation (PCE) :
o avances et acomptes reçus
par les clients
o dettes fournisseurs
o dettes fiscales et sociales
(TVA…)
ü le passif circulant
hors-exploitation (PCHE) :
o autres dettes (IS à payer,
dividendes à verser)
o dettes sur immobilisations
2.2)1.3.
Les créances mobilisées
La mobilisation des créances par voie d’escompte,
de Dailly, ou d’affacturage, permet une amélioration des disponibilités de
l’entreprise grâce à une avance de la banque (déduction faite des agios).
L’analyse fonctionnelle neutralise cette
amélioration de la trésorerie en créant une trésorerie de passif qui inclut en
plus du découvert, le montant des créances mobilisées.
Pour rééquilibrer le bilan fonctionnel, on augmente
à l’actif les créances du montant qui a été mobilisé.
N.B : la trésorerie dans l’optique
fonctionnel = trésorerie d’actif – trésorerie de passif.
2.2)1.4.
le crédit bail
Dans le bilan comptable les biens financés par
crédit bail n’apparaissent pas à l’actif car l’entreprise n’en est pas
propriétaire.
Ce
mode de financement n’engendre pas non plus d’endettement. Seuls les loyers
sont pris en compte dans les charges externes du compte de résultat. Le crédit-bail
permet donc d’éviter de détériorer la structure financière du bilan comptable.
L’analyse
fonctionnelle retraite le crédit-bail de telle sorte que son incidence sur le
bilan soit la même que celle qui aurait résulté du financement par un crédit bancaire
classique du bien. En d’autres termes le jour de la mise en place du
financement par crédit-bail, la valeur du bien ainsi financé est inscrite à
l’actif du bilan fonctionnel dans les emplois stables et corrélativement la
dette financière est augmentée du même montant.
Chaque
année, la dette est réduite de la part des amortissements prise en compte dans
les loyers.
2.2)1.5.
les comptes de régularisation
·
à l’actif :
ü les charges à répartir et
les écarts de conversion actifs sont retraités dans les emplois stables
ü les charges constatées
d’avance sont retraitées soit dans l’ACE soit dans l’ACHE en fonction de leur
lien avec l’activité courante de la société.
·
au passif :
ü les écarts de conversion
passif sont retraités dans les ressources stables. L’analyse fonctionnelle
comme le FISC ne fait donc pas de différence entre un gain de change latent et
un gain de change réalisé
ü Les produits constatés
d’avance sont retraités soit dans le PCE soit dans le PCHE en fonction de leur
lien avec l’activité courante de la société.
2.2)2.
la construction du tableau de financement :
2.2)2.1.
la CAF
Rappel :
RN
+
dotations amortissement et provisions
–
reprises sur amortissement et provisions
–
quote-part de subventions virées au compte de résultat
+
valeur comptable des actifs cédés
–
produits de cession d’éléments d’actif (car la CAF est le 1er poste
du tableau de financement qui prend en compte par ailleurs les cessions
d’immobilisations)
=
CAF
2.2)2.2.
la 1ere partie du tableau de financement
Emplois
|
ressources
|
Versement de dividendes
|
CAF
|
Réduction du capital
|
Augmentation de
capital :
-
en numéraire
-
en nature
|
Remboursement de la dette
financière
|
Augmentation de la dette
financière
|
Acquisition
d’immobilisations
|
Cession d’actifs
immobilisés
|
Variation des charges à
répartir sur plusieurs exercices (1)
|
Solde
du FR = variation des charges – variation des produits
2.2)2.3.
la 2nde partie du tableau de financement
Emplois
|
Ressources
|
Variation de l’ACE (1)
|
Variation du PCE (2)
|
Variation de l’ACHE (3)
|
Variation du PCHE (4)
|
Variation de trésorerie
d’actif (5)
|
Variation de trésorerie de
passif (6)
|
(1)-(2)
= variation du BFRE
(3)-(4)
= variation du BFRHE
(5)-(6)
= variation de trésorerie
2.2)3.
exemples :
2.2)3.1. exemple 1 :
Libellés
|
N
|
N-1
|
D
|
CP
|
4199
|
3346
|
|
Prov R&C
|
215
|
195
|
|
Emprunts et dettes auprès des établissements de credit
|
295
|
226
|
|
Emprunts et dettes fi divers
|
100,4
|
186
|
|
(concours bancaires courants et découverts)
|
(94)
|
15
|
|
Fonds d’amortissement et provisions
|
2921
|
2613
|
|
Ressources stables
|
7636,4
|
6551
|
|
(immobilisations brutes)
|
(5532)
|
(4888)
|
|
(charges à répartir)
|
(192,5)
|
(94,5)
|
|
(Emplois stables)
|
(5724,5)
|
(4982,5)
|
|
FR (1)
|
1911,9
|
1568,5
|
343,4
|
(1)
ressources stables – emplois stables
calcul
de la CAF
RN
= 815
+
dotations = 551,5
+
dotations fi = 2
Il
n’y a pas de dotations exceptionnelles dans le cas présent
-
reprises = (1)
+
valeur comptable des actifs cédés = 22,5
-
produits de cession des éléments d’actif et quote-part de subvention virée au
compte de résultat = 80,35
CAF
= 1309,65
Tableau
de financement 1 :
Emplois
|
Ressources
|
CAF = 1309,65
|
|
Dividendes mis en paiement
= 300
|
Augmentation de capital
(1) = 368
|
Remboursement de la dette
financière (2) = 172
|
Augmentation de la dette
financière (2) = 76,4
|
Acquisitions
d’immobilisations (3) =
-
incorporel = 0 (4)
-
corporel = 825 (5)
-
financière = 4
|
Cessions d’immobilisations
(3) =
-
incorporel = 0 (4)
-
corporel (5) = 50,35
-
financière = 0
|
Variation des charges à
répartir = 160 (cf note a)
|
1461 Total 1804,4
D FR = 1804,4 – 1461 = 343,4
(1)
capital social N = 2600
prime
d’émission N = 148
capital
prime comprise = 2748
(capital
N-1) = (2200)
Augmentation de capital = 548
Dont
incorporation de réserves = 180
Þ apport en numéraire 548 –
180 = 368
(2)
N-1
|
+
|
-
|
N
|
|
Emprunts établissements
crédit
|
226
|
295
|
||
Autres dettes
|
186
|
100,4
|
||
(concours bancaires
courants)
|
(15)
|
(94)
|
||
Dette fi fonctionnelle
|
397
|
X = 172-397+301,4
X = 76,4
|
172 (100+72) = part à – 1
an de la dette N-1 Þ remboursement en N
|
301,4
|
(3)
N-1
|
+ (acquisition)
|
- (valeur brute des actifs
cédés ¹ prix de vente)
|
N
|
|
terrains
|
1000
|
1400
|
||
constructions
|
1800
|
1800
|
||
installations
|
950
|
1160
|
||
Autres immobilisations
corporelles
|
170
|
200
|
||
total
|
3920
|
X = 4560
+185-3920
X = 825
|
185
|
4560
|
(4)
pas de variation de la valeur brute des immobilisations incorporelles
(5)
= 40350 + 10000 = 50350F
La
distribution d’actions gratuites résulte d’un incorporation des réserves.
Comptablement on transfert une partie des réserves dans le capital social et la
prime d’émission.
Par
conséquent il ne s’agit que d’une modification de la composition des capitaux
propres dont le total est inchangé.
La
société ne s’enricht pas : c’est la
raison pour laquelle une telle opération se traduit par une baisse du cours
dans des proportions qui traduisent la dilution du BPA.
N-1 N D
Bénéfice 598
![]() |
Réserves légales 200 220
Autres réserves 210 298
Report à nouveau 8 18
![]() |
![]() |
Total réserves 418 536
Incorporation 0 180
de
réserves
![]() |
![]() |
Total réserves 418 716 298
avant
incorporation
Þ le dividende mis en
paiement au cours de l’exercice N = 300
tableau
de financement 2 :
N
|
N-1
|
D
|
|
Stock de MP
|
1412
|
925
|
|
Stock de PF
|
506
|
456
|
|
Créances clients
|
802
|
588
|
|
Total actif exploitation
|
2720
|
1969
|
751
|
Dettes fournisseurs
|
183
|
164
|
|
Dettes fiscales et
sociales
|
122
|
||
Total passif exploitation
|
348
|
286
|
62
|
BFRE
N-1 = ACE – PCE = 1683
BFRE
N = 2372
BFRE
= 689
N
|
N-1
|
D
|
|
Autres créances = ACHE
|
38
|
94
|
-56
|
Autres dettes = PCHE
|
465,1
|
312
|
153,1
|
BFRHE N = 38 – 465,1 = -427,1
BFRHE N-1 = 94 – 312 = -218
D BFRHE = -209,1
BFR N = BFRE + BFRHE = 2372 + (-427,1) =
1944,9
BFR N-1 = 1683 + (-218) = 1465
D BFR = 479,9
Trésorerie d’actif
N
|
N-1
|
||
VMP
|
29
|
0
|
|
Dispo
|
32
|
118,5
|
|
Tréso d’actif
|
61
|
118,5
|
-57,5
|
Trésorerie
de passif
N
|
N-1
|
||
Concours bancaires
courants
|
94
|
15
|
79
|
Trésorerie
N = trésorerie d’actif – trésorerie de passif = -33
Trésorerie
N-1 = trésorerie d’actif – trésorerie de passif = 103,5
D trésorerie = D trésorerie actif - D trésorerie passif = -136,5
2eme
partie du tableau de financement :
Emplois
|
Ressources |
D ACE = 751 D BFRE
|
= 689
D PCE = 62
|
D ACHE = -56 D BFRHE
|
= -209,1 D PCHE = 153,1
|
D TA = -57,5 D T
|
= -136,5 DTP = 79
|
3.
Du diagnostic financier au diagnostic stratégique : tableau pluriannuel des flux financiers :
3.1)
principaux soldes :
EBE
(D BFRE)
=
ETE (excédent de trésorerie d’exploitation)
(investissements
d’exploitation : acquisition des immobilisations corporelles)
=
DAFIC (disponible après financement interne de la croissance) ou solde E
(économique)
D dette financière
(frais
financiers)
(impôts)
=
solde F (financier)
= solde G (global) = E + F
3.2)
les méthodes classiques d’analyse concurrentielle
3.2)1.
la méthode du BCG
3.2)2.
la méthode d’Arthur D. Little
3.2)3.
les autres méthodes
3.3)
TPFF et positionnement concurrentiel
3.3)1.
l’approche systémique et la construction du TPFF
3.3)1.1.
le sous-système de production
3.3)1.2.
le sous-système financier
3.3)1.3.
le sous-système résiduel
3.3)2.
soldes E, F et G et comportement financier
3.3)2.1.
G = 0
3.3)2.2.
G > 0
3.3)2.3.
G < 0
3.3)3.
DAFIC et comportement stratégique
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