La démarche d’une mission d’audit

Pourquoi l’audit ?

L’audit peut-être définit comme la technique de l’examen systématique des états financiers et les opérations d’une période pour déterminer leur concordance et leur conformité avec les principes comptables et la réglementation en vigueur.

A l’origine la comptabilité a été contrôlé principalement pour détecter les fraudes et les erreurs possibles, par la suite l’audit, a évolué et a y pour but non seulement pour découvrir des erreurs et des détournements mais aussi d’établir une situation financière sincère, matérialisé par la production des états de synthèses qui intéressent les personnes suivantes :

·        La direction de l’entreprise qui épreuve le besoin de faire le point à intervalle régulier pour connaître le résultat chiffré des opérations et des transactions qui l’a décidé, l’importance du patrimoine et la gestion de ses disponibilités : trésorerie
·        Les propriétaires de l’entreprise : individuel, associé, actionnaire qui désire être informé de la situation financière, des performances des dirigeants et des rendements disponibles.
·        Les créanciers notamment les banquiers qui ont consenti des prêts à court, à moyen et long terme et qui courent des risques et s’inquiètent de l’évolution des affaires de l’emprunteur. Des états financiers sincères vérifiés par un auditeur indépendant externe leur sont indispensables.
·        Les organismes administratifs, plus particulièrement, l’administration fiscale souhaite des états financiers certifiés et dont les données relatives à la déclaration annuelle de l’IS, et les différentes déclarations concernant les autres prélèvements (TVA, IGR …) sont vérifiées.
·        Les futures partenaires : quant les dirigeants envisagent de céder une partie de leur capital à des tiers ; ils ont intérêt à faire procéder à un audit indépendant des états financières avant d’évaluer l’entreprise et ce de façon à déterminer la valeur mathématique de l’actif net réel à cédé en tout ou en partie.          
   
 L’audit est également exigé dans les cas suivants :

·        Les fusions et consolidations des bilans des groupes.
·        L’appel à l’épargne publique sous forme d’introduction des actions en bourse.
·        L’augmentation du capital en numéraire ou émission d’emprunt obligatoire.   


La direction de l’entreprise recourt à l’audit externe pour les besoins de la certification des comptes établis sous sa propre responsabilité et qui sont vérifiées par un professionnel compétent et indépendant pour conclure à leur sincérité et leur régularité.

Sur le plan historique, on a assisté à un approfondissement  des domaines d’application de l’audit :

Périodes                                                       Objectifs

1500-1850                                                 Recherche de la fraude
1850-1905                                                     Recherche de la fraude et des erreurs
1905-1933                                                     Emettre une opinion sur la validité                         
                                                           des états financiers ainsi que la  
                                             Recherche de la fraude

1933-1940                                                    Emettre une opinion sur les états
                        Financiers.


Depuis 1940, émettre une opinion sur la sincérité et la régularité des comptes.


L’audit interne

Il peut être définit comme étant, à l’intérieur d’une entreprise ou d’une organisation, une fonction indépendante d’appréciation périodique et objective des opérations au nom et pour le compte de la direction générale. C’est une fonction qui consiste à évaluer et à estimer les autres contrôles. Il s’intéresse à l’ensemble des opérations et des fonctions de l’entreprise, il assiste le direction générale dans l’accomplissement de leur responsabilité en leur fournissant des analyses et des recommandations sur les activités examinées visant l’amélioration de la gestion et des performances de l’entreprise. De cette fonction découle certains principes relevant des normes et des pratiques de la fonction :  

1-    L’indépendance

L’indépendance est une condition essentielle pour l’exercice de la fonction, elle s’acquiert à travers leur rattachement de la fonction au niveau le plus élevé et les pouvoirs les plus étendues dont les auditeurs doivent être investis aussi les auditeurs doivent être dégagés des tâches et activités opérationnelles de sorte qu’ils soient indépendant du domaine et activités audités.

 
2 – L’objectivité

     Requiert de l’audit, la réalisation de ses missions et la présentation de ses conclusions en toute indépendance d’esprit, honnêteté, intellectuel, loyauté et impartialité ; pour cela, il ne doit pas être dans une position ou il est à la fois juge et partie. Son objectivité n’est pas touchée lorsqu’il recommande des dispositifs de contrôles pour les systèmes de gestion ou qu’il donne un avis préalablement à la mise en place de certaines procédures.

3-    La périodicité

Elle marque le caractère ponctuel et discontinu de l’intervention des auditeurs. Les missions d’audit ne doivent pas être confondues avec les tâches de contrôle, incombant au responsable
Hiérarchique et fonctionnel, qui sont permanentes et continues. L’auditeur devra évaluer et apprécier les contrôles exercés au niveau  hiérarchique et fonctionnel et contribue à l’instauration de contrôle efficace à ses niveaux.


4- L’universalité

L’universalité de l’audit interne et de sa pénétration à l’ensemble des activités et des fonctions de l’entreprise, c’est aussi l’exercice de la fonction sous ses différents aspects : l’audit de régularité, audit d’efficacité et de management et c’est ce dernier aspect qui marque l’évolution de la fonction et le degré de compétence élevé des auditeurs et la maturité des entreprises et organisations ou elle est pratiquée. L’universalité de la fonction a elle aussi susciter une spécialisation dans les interventions des auditeurs pour parler : d’audit comptable et financier, d’audit juridique, fiscal, social, informatique, technique…………………..

 Tels sont les principes fondamentaux communément admis et reconnus pour l’efficacité de la fonction d’audit interne comme organe d’assistance à la direction générale.      



L’audit opérationnel  

Bien que mal défini, à ce jour, l’audit opérationnel s’intéresse essentiellement aux problèmes d’efficacité et de structure ; l’examen de l’efficacité suppose un diagnostic de la structure de l’entreprise, des procédures mises en place et des méthodes de gestion dans le but de déterminer les points forts et les points faibles et recommander éventuellement les améliorations. A ce titre, l’auditer est amené à évaluer le dispositif de contrôle interne c'est-à-dire son aptitude à assurer la sécurité des opérations et la protection du patrimoine de l’entreprise.
Parmi les questions qui se pose l’auditeur opérationnel :

·        Quel est objectif de cette opération ?
·        Avec quel niveau d’efficacité a atteint cet objectif ?
·        Ces objectifs concordent-ils avec la philosophie globale et la stratégie et la vocation de l’entreprise ?
·        Quel son niveau d’efficacité (utilisation, comptabilisation, préservation des éléments d’actif et des ressources de l’entreprise et y compris le personnel)
·        Comment sont  la fiabilité et l’utilité du système d’information qui sert à l’opération ? sont-elles bien contrôlées ?


L’audit financier

La révision comptable est l’examen par une personne compétente de la tenue de la comptabilité pour en exprimer une opinion sur la sincérité et la régularité des états financiers d’une entreprise. Elle consiste en un examen approfondi des résultats périodiques et finaux de la comptabilité afin d’en éprouver la sincérité, la certitude et la conformité aux normes légales ou conventionnels et aux procédures internes. Il comporte :
-         Le contrôle des documents comptables et autres pièces justificatives : contrat baux, titres, factures…..
-         Le contrôle des opérations consistant à s’assurer que la comptabilité reflète
-         correctement des opérations réalisés. Exp. : omission d’un règlement, double comptabilisations d’une même facture.
-         Le contrôle des évaluations : stocks, créances, immobilisations, provisions, amortissements.
A l’occasion duquel la comptabilité analytique peut- être enamencé pour exécuter la mission l’auditeur doit respecter certaines normes et diligences professionnelles définies par la et les règlements envieux. Les normes supposent l’élaboration d’un programme du travail considérant à la fois la nature des éléments à vérifier la quantité du système de contrôle interne existant.


Chapitre I : Méthodologie  de l’audit interne



La méthodologie adoptée par L’IFACI trace les différentes phases et étapes afin de préparer, mener, conclure, une mission d’audit interne.

I - Lancement d’une mission d’audit interne :

La mission d’audit interne émane d’une demande soit le la direction générale , soit la direction d’audit, soit d’une autre direction de l’entreprise, est née cependant initié qu’avec l’ordre de mission qui est le principale mandat donnée par la direction générale à l’audit interne. L’ordre de mission matérialisé ce mandat et donne aux auditeurs les droit d’accès nécessaire et indispensable et leur permet de commencer la mission.

 - Phase d’étude :

La phase d’audit a pour objectif de découvrir le sujet ou l’entité à auditer et les définir ce qu’il faudra vérifier, elle se décomposer en 4 temps qui se déroule de façon séquentielle à savoir :

-         Etapes de reconnaissance.
-         Etapes analyse des risques.
-         Etape choix  des objectifs.
-         Etapes choix de la démarche de vérification.

1-    Etape de reconnaissance 


 Le produit principal de cette étapes est le plan d’approche qui organise la phase d’étude en associant à une prise de connaissance de domaines à auditer définir de l’ordre de mission, une prise de conscience des risques et opportunités d’amélioration, une décomposition du sujet en objet audit able qui produit le référentiel.

           
   -Modalités d’application du plan d’approche :
     
        A - Prise de connaissance de domaine audité 


 Le plan d’approche clôture une première phase de la collecte d’information pour bien cerner les préoccupations majeures de la mission seront recherchées dans le travail de vérification.

-         Des points marquants l’histoire  de l’entité  à auditer et qui influence encore la situation présente des chiffre saillants et données importantes de l’environnement. Ce travail de collecte comprend : la recherche de toute élément de définition de connaissance, d’analyse de l’activité, la consultation des bases documentaires de l‘entreprise (information financière, contrôle de gestion, directives et procédures).

-         L’identification des méthodes de gestion et des systèmes d’information proposés à l’entité audité.


-         Les pratiques d’interview préliminaires, l’organigramme de l’entité à l’auditer, l’analyses des fiches de fonction et des postes de travail.

B- Décomposition en objets auditables.


C’est dans l’organisation que l’auditer recherche les risques car c’est à ce niveau que l’entreprise peut agir sur les facteurs  de risques y compris ceux qui se combinent à des événements  dont la source est à l’extérieur ; pour se faire l’auditeur adoptera une démarche structurés du plus globale «  sujet de la mission »vers le plus détaille «  objets auditables ».
Les méthodes qui sont adoptés :

-    Décomposition selon la chronologie :
  1- Décomposer chaque activité à étudier en opérations  successives retraçant tout le processus

2-    Pour chaque opération définir des conditions qu’elle doit remplir, souvent appelée «  objectif spécifique » en référence à ce du contrôle interne et les risques à éviter.
3-    Déterminer quelles modalités de fonctionnement sont nécessaires à la fonction ou l’entité pour atteindre ses objectifs et éviter les risques : quelle sont les pratiques de l’organisation communément  adoptées.




C- Prise  conscience  des risques et opportunités d’amélioration.
   
Le référentiel doit prendre en compte les spécificité de la mission demandée : l’auditeur commence par écouter les préoccupations du demandeur de la mission et des responsables du domaine audité qui résulte de problèmes réels : «  Dysfonctionnement constaté, résultat non atteint….   Ou potentiels »   doutes sur la capacité de la fonction ou de l’entité  audité à accroître sa performance.

    2- Etape d’analyse des risques.


Après l’établissement du référentiel des risques au bureau, l’auditeur entamera son analyse des risques sur le terrain. Il va identifier les forces et les faiblesses apparentes des domaines cités dans le référentiel. Ses observations sont résumées dans un document appelé : tableau des forces et des faiblesses apparentes.

  -Tableau des forces et faiblesses apparentes

Le  TFFA  clôture l’étape analyse des risques réalisé sue la base des objectifs définis dans le plan d’approche, il présente de manière synthétique et argumenté les présomptions ou l’avis de l’auditeur sur chacun des thèmes analysés, il constitue l’état des lieux, des forces et faiblesses réelles ou potentielles, il permet d’hiérarchiser les risques dont le but de préparer le rapport d’orientation.

   * Modalités d’application de TFFA 

1-                          Toutes les données et informations (procédures, description du système) collectées au cours de l’étape reconnaissance seront analysées dans l’étape analyse des risques pour remplir le TFFA.
2-                          Pour chaque domaine audité, il faut effectuer la synthèse des informations recueilles à tous les niveaux de son exécution (les différentes opérations, les moyens utilisés, les procédures existantes, les contrôles effectués)
3-                          Les techniques appliquées sont principalement : l’interview, questionnaire du contrôle interne (sont très utilisés pour préparer le TFFA), l’analyse financière et économique et bench marking  




a-   L’interview  
 
  C’est une technique d’analyse privilégie pour tout diagnostic rapide d’une situation ainsi que dans la conduite de certains types de mission se rapportant à l’évaluation de la gestion ou l’appréciation d’une prise de décision. Il permet à l’auditeur de percevoir des nuances dans l’expression de l’audité et donc de comprendre les situations et enrichir les analyses et à l’audité de bien comprendre la démarche et les objectifs de l’auditeur. Il s’effectue :
·              aux niveaux de direction pour rechercher les orientations, les objectifs et      les moyens retenues.
·             Au niveau de l’encadrement pour étudier la coordination d’ensemble entre les structures, les activités, les moyens, les instructions données, les informations et les contrôles clés.
·            Au niveau de l’exécution pour détecter les problèmes de fonctionnement de qualité et d’application des procédures.

b-   Questionnaire de contrôle interne
 
C’est une grille d’analyse dont la finalité est de permettre d’apprécier le niveau et de porter un diagnostic sur le dispositif de contrôle interne de l’entité ou la fonction auditée. L’application du QCI consiste en suite pour l’auditeur à évaluer les points faibles du contrôle interne et à vérifier la réalité des points forts en théorie.

c- Analyse des indicateurs de performances économiques et financières   
             
               C’est l’ensemble de travaux préliminaires sur les données chiffrées de
            l’entité ou la fonction auditée qui permet de :

·        situer l’entreprise et comprendre son évolution et son contexte.
·        Situer l’importance du thème demandé à l’audité en mesurant les enjeux pour l’entité ou l’entreprise.
·        Situer les ordres de grandeurs, connaître les chiffres significatifs.

            Elle peut permettre de détecter certains risques globaux (ratios
        financiers dangereux, évolution inquiétante ….) 
      
             La validation du TFFA par les responsables de l’audit clôture l’analyse
         des risques et permet de passer à l’étape choix des objectifs

3-Etape choix des objectifs

  Le produit livrable durant cette étape est le rapport d’orientation
     
·       Le rapport d’orientation   

  Il définit et formalise les axes d’investigation de la mission et ses limites, ils les expriment en objectifs à atteindre par l’audit pour le demandeur et les audités

·        Les modalités d’application 

1-    pour être pertinent, le rapport d’orientation reprendra les conclusions retenues dans le TFFA, les priorités d’actualité, les préoccupations et objectifs du management, il est discuté avec les audités et le demandeur de la mission.
2-    Il constitue un contrat auditeur audité qui après accord sera adressé par les responsables de l’audit et formulé en :
  
·        s’assure que….. « quand il s’agit de confirmer l’existence d’une force »
·        apprécier que ou si…..   « quant il s’agit de vérifier l’existence d’une faiblesse et de l’évaluer l’impact.
3- Pour être pertinent le rapport d’orientation doit être formulé en termes d’objectifs à atteindre pour l’audité et donc rédiger, abstraction faite, des futures travaux d’audit qui l’implique.


4- Etape choix de la démarche de vérification

·       Programme de vérification     

C’est le processus ordonné mise en œuvre pour atteindre les objectifs du rapport d’orientation. C’est un document interne élaboré par l’audite destiné à définir, répartir, planifier et suivre les travaux des auditeurs.

·        Modalités d’application

    Le programme de vérification reprend le rapport d’orientation, comme ossature et liste pour chaque objectif, les travaux qui doivent permettre d’achever le contrat ;

-         les travaux seront décomposer en tâches distinctes afin de les attribuer aux auditeurs affectés à la mission.
-         Pour gérer efficacement la mission, il est souhaitable de décomposer ou regrouper les travaux en sections et les affecter aux auditeurs.
-         On peut éventuellement lister les documents ou papiers de travail à consulter avant de réaliser les travaux ainsi que les modalités de mise en œuvre « interview, test, interrogation des fichiers …. »

  Le programme de vérification représente le contrat entre l’équipe chargée de la mission et le responsable de l’audit.    
  

II – Exécution d’une mission d’audit

-         Phase de vérification

1- Etape planification

           Durant cette étape, le chef de mission établit un planning qui tient
         compte du budget alloué à la mission, de la répartition des tâches entre
         auditeurs ainsi que le déroulement prévisionnel et réel de la mission.

         A- Budget, Allocation, Planning et suivi « BAPS » 

             C’est un document qui organise la mission dans le temps « durée, dates.. » et l’espace «  site, auditeurs… » de la fin de la phase d’étude à la diffusion du rapport et les refléter par l’état d’avancement de la mission régulièrement mise à jour.

         B- Modalités d’application du BAPS

a- Etat d’avancement

  L’état d’avancement est tenue chaque jour par le chef de mission à partir du rapport du temps des auditeurs qui sera communiqué aux responsables de l’audit en prévisionnel et réel, elle a pour objectif :
·        contrôler le déroulement de la mission « modifier son parcours ou anticiper sa fin »
·        établir des références pour les missions répétitives.



b- Le rapport de temps

  Il permet à l’auditeur d’analyser son travail en distinguant les temps non imputables à la mission, les temps productifs hors mission, les temps à imputer à la mission et ceux par produit ou phase.

 L’affectation des tâches aux auditeurs demande du chef de mission d’arbitrer entre deux objectifs contradictoires : l’efficacité (utilisation des compétences) et la formation des auditeurs et les faire tourner.


2- Etape section travail terrain

             Le produit principal de cette est la feuille de couverture qui se définit comme étant un document décrivant les modalités de mise en œuvre d’une tâche définie dans le programme de vérification et met en évidence les conclusions dégagées. La feuille de couverture doit spécifier le but, les modalités d’exécution du travail et la conclusion, elle est généralement établie en deux temps :

·        Avant l’action : pour décrire le but de l’action et les modalités de mise en œuvre
·        Après l’action : pour présenter les principaux résultats et conclusions, voir les modifications effectuées après justification.

           La feuille de couverture établie par l’auditeur en charge de la section du programme de vérification et approuvé par le chef de mission avant exécution.


         3- Etape conclusion d’une section travail terrain 

 Durant cette étape, l’auditeur va dégager les dysfonctionnements pour lesquels il élaborera des FRAP.

* La Feuille de Révélation et d’Analyse de Problème ( FRAP) 

               C’est le papier de travail, synthétique par lequel l’auditeur documente chaque dysfonctionnement et communique avec l’audité concerné. La FRAP formule le raisonnement de l’auditeur et l’aide à mettre en évidence les dysfonctionnements et les solutions qui leur proposent. Toute section travail terrain se termine par l’une des mentions « FRAP  N°…… » ou pas de FRAP quant il n’y a pas de  dysfonctionnement.
      La FRAP fait ressortir :

·        Le problème
·        Les faits qui le preuve
·        Les conséquences que cela entraîne
·        Les solutions proposées pour le résoudre.

    Les FRAP doivent être approuvées par le chef de mission puis valider avec les audités concernées au fur et à mesure des sections travail terrain.
    En ce qui concerne les solutions proposées, l’auditeur doit les passer aux bons d’essai, la discussion avec les audités sera d’autant plus fructueuse que l’auditeur aura fait l’effort de se mettre un instant à leur place et aura pesé les conséquences pratiques de ses exigences.  
  
    
III – Achèvement d’une mission d’audit

               * Phase conclusion

                   A- Etape synthèse

                     L’audit est tenu dans cette étape à réorganiser leurs constats et
        conclusions pour les présenter oralement aux responsables de l’entité
        auditée.

                   1- Ossature du rapport : O du R
                  
                     Est élaboré à partir des problèmes figurant sur les FRAP et les conclusions figurant sur les feuilles de couverture : F C
                    L’O du R  reprend l’ensemble des énoncés des problèmes classés par thèmes dans l’ordre et avec les titres de regroupement sur lesquels ils apparaîtront dans le rapport. Elle sera utilisée comme :

·        Guide de montage et de rédaction du rapport et de relecture le responsable de l’audit.
·        Guide pour la rédaction d’un résumé
·        Support de présentation aux sites, aux demandeurs ou au directeur général

                2- Compte rendu final au site :CRFS

                Le CRFS est la présentation orale effectuée à la fin de la mission par le chef de mission aux principaux responsables de l’entité auditée.
              Le CRFS doit être programmé dans le cadre du travail terrain. L’équipe de l’audit devra répondre de façon précise aux explications demandées, le discours doit être conforme à ce qui a déjà été dit, constaté et admis avec ses subordonnés.

             3- Projet de rapport

             Le rapport d’audit est communiqué aux principaux responsables concernés pour action et à la direction pour prise de décision.
              Les conclusions de l’audit concernent la capacité de l’organisation auditée à accomplir sa mission et faire développer les actions de progrès.
              Le rapport d’audit connaîtra trois étapes : projet, validation et définitif. En général, le projet de rapport comprend : 

·        Une introduction qui décrit :
-         les circonstances et les objectifs de la mission
-         l’étendue des travaux ; notamment leurs dates et leurs limites.
-         une présentation de l’entité ou la fonction audité (description, caractéristiques, chiffres clés, organisation….) 

·        Le corps du rapport :
Il donne en détail les éléments de réflexion que l’audit veut partager avec les audités et leur hiérarchie, il sera organisé par thème ou fonction abordée selon un ordre logique réfléchi, décidé (ossature du rapport). Pour être objectif, l’auditeur ne devra pas oublier de citer les points forts ou satisfaisants et les mentionner brièvement dans l’introduction.


B- Etape validation

               * Réunion de validation

                   Constitue un moment critique de la mission car c’est la dernière chance de convaincre et d’amorcer le suivi des recommandations. Il faudra que les constats, raisonnements et conclusions soient compri et formulés d’une manière acceptable. Il s’agit aussi de convaincre et d’entendre les objectifs et modifier le rapport si l’audit est convaincu. Il s’agit finalement d’apprécier le réalisme de recommandations et de déterminer les destinataires. 





C- Etape parachèvement et diffusion
           
            * Rapport définitif

                La synthèse du rapport définitif  a deux objectifs :
-         résumer la partie détaillée
-         faire ressortir les points saillants, conclure en donnant l’opinion de l’audit et déterminant les points méritant une attention particulière de la direction générale    

               Le rapport aura une dernière partie destinée à récapituler les recommandations pour les lecteurs appelés : cahiers de recommandations. Les recommandations sont formulées d’une manière autonome et référencées aux paragraphes qui les justifie.

               Le rapport définitif est diffusé à ses principaux destinataires : directeur général, directeur, chef de division, chef de service et différentes entités …., la liste des destinataires est décidée par le responsable de l’audit et jointe au rapport afin que chacun en connaisse la diffusion, il faut limiter la liste « aux besoins de savoir pour agir »


D- Etape suivi des recommandations

             Elle se manifeste par la diffusion périodique d’un état des actions de progrès qui communique à la direction les suites réservées aux recommandations formulées par l’audit et éventuellement les résultats obtenus par les actions correctives des auditées  

·        le suivi des recommandations commence avec la formulation des recommandations.
·        Il se dessine par la déterminer du ou des responsables de chaque recommandation lors de la validation du projet de rapport sur des plans.
·        Il se concrétise par la mise en place des actions de progrès entre auditeur et audités lors de la revue des réponses.

·        Il se manifeste par la  diffusion périodique d’un état des actions de progrès

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