Audit des opérations extérieures



Le présent document constitue les termes de référence («TDR») suivant lesquels la Commission se base pour confier à un auditeur la réalisation d'un audit financier et l'établissement d'un rapport sur le projet exposé ci-dessous.
Les présents TDR sont annexés à la demande de prestation de services de la Commission ou autre document applicable (voir page de couverture). Ils sont rédigés à l’intention de l’auditeur et de la Commission et ne peuvent être divulgués à l’entité qui fait l’objet de l’audit, sauf si la Commission y consent spécifiquement par écrit.
Dans les présents TDR et aux annexes 1, 2 et 3, qui en font partie intégrante, ainsi que dans les «Lignes directrices à l'intention des auditeurs»[1], que l’auditeur se doit de consulter, il faut entendre par:
·      «Audit» ou «mission d'audit»: la mission d’assurance que constitue l’audit financier;
·      «Projet»: le projet soumis à l’audit, tel qu’il est décrit au point 5 («Étendue de l'audit») des présents TDR. Le projet est intitulé «[intitulé du projet]»;
·      «Contrat»: tout document conventionnel ou contractuel (engagement juridique) signé entre la Commission européenne ou une autre autorité contractante et un bénéficiaire de fonds de l'UE destinés aux actions extérieures et qui constitue la base légale spécifique pour une action extérieure financée par l'UE. Les annexes d'un contrat font également partie de ce contrat;
·      «Conditions contractuelles»: les conditions, règles et critères définis dans un contrat financé par l'UE concernant des actions extérieures;
·      «Rapport financier»: le rapport financier du projet établi par l'entité dont le projet est audité. Le rapport financier présente les dépenses effectivement engagées et les recettes effectivement perçues pour le projet au cours d'une période déterminée (bien précise). Ces dépenses et ces recettes font l'objet du présent audit;
·      «Auditeur»: le cabinet d’audit engagé par contrat pour réaliser cet audit et présenter un rapport à la Commission. L’«auditeur» peut désigner la ou les personnes qui réalisent l'audit, généralement l'associé qui en assume la responsabilité ou les autres membres de l'équipe chargée de la mission d'audit. L'associé responsable de la mission d'audit est l'associé ou une autre personne du cabinet d’audit qui assume la responsabilité de l’audit et de sa réalisation, ainsi que de l'établissement du rapport émis au nom dudit cabinet, et qui dispose de l’autorité nécessaire conférée par un organe professionnel, juridique ou règlementaire;
·      «Entité»: l’entité qui fait l’objet de l’audit. L’entité qui fait l’objet du présent audit est [nom et adresse complets de l'entité]. C’est l’organisation responsable de la mise en œuvre du projet, qui utilise les fonds alloués au projet et qui est tenue de fournir un rapport sur le projet et l’utilisation des fonds; <Fournir le nom et l'adresse complets de l'entité. Cette information est importante pour des raisons logistiques et pour permettre à l'auditeur de vérifier l'existence d'un éventuel conflit d'intérêt>
·      «Commission»: la Commission européenne, qui est l’autorité contractante pour cet audit. La Commission peut être représentée par un service ou une unité de la direction générale du développement et de la coopération — EuropeAid (DEVCO) ou une délégation de l'UE;
·      «Audit Task Manager» («ATM»): le fonctionnaire de la Commission responsable de la gestion de l’audit et qui est le principal contact de l’auditeur au sein d'un service de la Commission ou dans une délégation de l'UE.

2      Objectifs

Le présent audit a pour objectif de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion sur les éléments suivants:
·      le rapport financier donne une image fidèle, dans tous ses aspects significatifs, des dépenses effectivement engagées et des recettes effectivement perçues pour le projet au cours de la période du [date] au [date], conformément aux conditions contractuelles applicables, et
·      les fonds alloués au projet par la Commission européenne ont, dans tous leurs aspects significatifs, été utilisés conformément aux conditions contractuelles applicables.
<Option: des objectifs spécifiques supplémentaires peuvent être ajoutés si l’auditeur est tenu de faire rapport sur des questions spécifiques. Si tel n’est pas le cas, cette option doit être supprimée.>
Les objectifs spécifiques supplémentaires du présent audit sont les suivants <Option. Supprimer ce passage s'il n'y a pas d'objectifs spécifiques supplémentaires>:
·      examiner si l'état de l'actif présente correctement (nombre, description et valeur des actifs) et de façon exhaustive (tous les actifs couverts par les dépenses dans le rapport financier) les actifs acquis pour le projet au cours de la période du [date] au [date], conformément aux conditions contractuelles et aux informations figurant dans le rapport financier. <Option: supprimer ce passage si l'auditeur n'a aucun état de l'actif à examiner.>
·      évaluer les conditions et spécifications techniques applicables au projet comme précisé au point 5 ci‑après (Étendue de l'audit). Pour ce faire, l’auditeur doit utiliser les travaux d’un expert. <Option: supprimer ce passage si l'auditeur n'a aucune évaluation technique à réaliser.>
·      examiner [décrire le ou les objectif(s) spécifique(s)]
L'auditeur n'est pas tenu d'exprimer une opinion en ce qui concerne ces objectifs spécifiques supplémentaires. L'auditeur mentionnera ses constatations (exceptions, erreurs, anomalies, par exemple) et ses conclusions aux points 5 (Questions spécifiques) et 6 (Travaux d'expert réalisés) du rapport d'audit.

3      Normes et orientations

L'auditeur qui réalise le présent audit financier est tenu de respecter:
·      le cadre conceptuel international pour les missions d'assurance de l'IFAC et les normes internationales d’audit («ISA») concernant les audits d'informations financières historiques dans la mesure où ces dernières peuvent être appliquées dans le contexte spécifique d'un audit visant à vérifier le respect de conditions contractuelles;
·      le Code de déontologie des professionnels comptables de l'IFAC [publié par l'International Ethics Standards Board for Accountants (IESBA) de l'IFAC], qui établit les principes de déontologie fondamentaux qui s'appliquent aux auditeurs, notamment les principes d'intégrité, d'objectivité, d'indépendance, de compétence et de diligence professionnelles, de confidentialité, de comportement professionnel et de respect des normes techniques;
·      les normes internationales de contrôle qualité (ISQC) de l'IFAC, qui établissent des normes et fournissent des orientations sur les systèmes de contrôle qualité des auditeurs.

4      Obligations de l’auditeur

 

4.1      Principes généraux

< Option 1: ce paragraphe est applicable  si l’auditeur a signé un contrat-cadre Audit («CCA») géré par le siège de DEVCO (DEVCO.R2); si tel n’est pas le cas, le paragraphe relatif à l’option 1 doit être intégralement supprimé.>
La demande de prestation de services concernée par les présents TDR est soumise aux modalités d’exécution du contrat fixées au point 7 des termes de référence globaux pour le contrat-cadre Audit 2013/S192-330430 Lot n° 1 (Audits financiers et de systèmes et  et Evaluations de Conformité Institutionnelle) y compris tous les documents contractuels y afférents.
<Option 2: ce paragraphe s'applique si l’auditeur n’a pas signé de CCA > si un tel contrat a été signé, le paragraphe relatif à l’option 2 doit être intégralement supprimé.>
En souscrivant à ces TDR, l’auditeur confirme qu’il remplit au moins l'une des conditions suivantes:
·      l'auditeur et/ou le cabinet est/sont membre(s) d'un institut national de comptabilité ou d'audit, qui est, lui-même, membre de l'International Federation of Accountants (IFAC);
·      l'auditeur et/ou le cabinet est/sont membre(s) d'un institut national de comptabilité ou d'audit. Bien que l’organisation ne soit pas membre de l'International Federation of Accountants (IFAC), l’auditeur s’engage à réaliser cette mission conformément aux normes de l'IFAC et à la déontologie exposée dans les présents TDR;
·      l'auditeur et/ou le cabinet est/sont inscrit(s) comme auditeur(s) légal/légaux des comptes au registre public d'un organisme de supervision publique d'un État membre de l’UE, conformément aux principes de supervision publique énoncés dans la directive 2006/43/CE du Parlement européen et du Conseil[2] (ceci s'applique aux auditeurs et aux cabinets d'audit basés dans un État membre de l'UE);
·      l’auditeur et/ou le cabinet est/sont inscrit(s) comme auditeur(s) légal/légaux des comptes au registre public d’un organisme de supervision publique d'un pays tiers et ce registre applique les principes de supervision publique énoncés dans la législation du pays concerné (ceci s'applique aux auditeurs et cabinets d'audit basés dans un pays tiers).

4.2      Qualifications, expérience et composition de l’équipe

Qualifications et expérience
L’auditeur s’entourera d’une équipe dotée des qualifications professionnelles appropriées et d’une expérience conforme aux normes de l’IFAC, en particulier aux normes internationales d’audit, ainsi que d’une expérience dans l'audit des comptes de sociétés comparables en taille et en complexité à l’entité en question. En outre, l’équipe d'audit dans son ensemble devra posséder:
·      une expérience en matière d’audit de programmes et projets d'aide au développement financés par des institutions et/ou des donateurs nationaux et/ou internationaux. Il est souhaitable que le chef de l'équipe sur le terrain, c'est‑à‑dire soit le directeur de mission (catégorie 2) soit l'auditeur confirmé (catégorie 3) ait une expérience en matière d'audit des actions d’aide extérieure financées par l'UE;
·      [facultatif: une expérience en matière d'audit en [préciser zone géographique ou pays]];
·      [facultatif: une expérience en matière d’audit de [préciser le secteur ou l’instrument d’aide extérieure]];
·      [facultatif: une connaissance suffisante des lois, réglementations et normes en la matière dans le pays concerné. Cela inclut notamment les réglementations relatives à la fiscalité, à la sécurité sociale et à l’emploi, à la comptabilité et aux systèmes d'information comptable];
·      [facultatif: une bonne maîtrise du/de [préciser la(les) langue(s)]];
·      [facultatif: une bonne connaissance de [préciser la compétence requise]].
<Option: L’auditeur est tenu de faire appel à un expert afin d’évaluer les conditions et spécifications techniques applicables au projet (voir le point 5. Étendue de l'audit). Le terme «expert» désigne une personne ou une entreprise possédant des compétences, des connaissances et une expérience spécifiques dans un domaine particulier autre que la comptabilité ou l’audit. Les qualifications et expérience de l'expert (ou des experts) doivent être les suivantes: [Préciser les qualifications, les connaissances, l'expérience et la catégorie requises de l'expert ou des experts]
Supprimer ce passage si l'auditeur n'a aucune évaluation technique à réaliser. Si seule une évaluation technique est requise (et non un audit financier), cette dernière doit faire l'objet d'un contrat avec des experts techniques (des ingénieurs, par exemple) conclu au moyen d'une procédure de passation de contrat de service/d'évaluation.>
Composition de l’équipe
<Option 1: ce paragraphe s’applique si l’auditeur a signé un CCA géré par le siège de DEVCO (DEVCO.R2); si tel n’est pas le cas, le paragraphe relatif à l’option 1 doit être intégralement supprimé.>
L’équipe d’auditeurs nécessaire pour cette mission sera composée d’un auditeur de catégorie 1, assumant la responsabilité finale de l’audit, et d’une équipe d’audit présentant une combinaison appropriée d’auditeurs des catégories 2 à 4.
Pour chaque catégorie, les auditeurs doivent posséder les qualifications et l’expérience requises au point 4 des termes de référence globaux du contrat-cadre Audit 2013/S192-330430. Il incombe à l’auditeur de proposer et d’employer une équipe constituée de la combinaison d’auditeurs appropriée pour cette mission.
…..…Fin du texte option 1. Supprimer jusqu’ici si non applicable>
<Option 2: <ce paragraphe s'applique si l’auditeur n’a pas signé de CCA > si un tel contrat a été signé, le paragraphe relatif à l’option 2 doit être intégralement supprimé.>
L’équipe d’auditeurs nécessaire pour cette mission sera composée d’un auditeur de catégorie 1, assumant la responsabilité finale de l’audit, et d’une équipe d’audit présentant une combinaison appropriée d’auditeurs des catégories 2 à 4 disposant des qualifications et de l’expérience précisées ci-dessous. Il incombe à l’auditeur de composer et de proposer une équipe présentant la combinaison d’auditeurs appropriée pour cette mission. La Commission distingue 4 catégories d’auditeurs.
Catégorie 1 - Associé
Un associé est un expert hautement qualifié, possédant les qualifications professionnelles appropriées et assumant ou ayant assumé des fonctions d'encadrement et de direction en matière d'audit public.
Il/elle doit être membre d’un institut national de comptabilité ou d'audit. Il/elle doit justifier d'un minimum de 12 années d’expérience professionnelle en qualité d’auditeur ou de comptable professionnel dans le domaine de l’audit public. Sa connaissance des pays bénéficiaires de l’aide extérieure de l'UE sera également prise en considération.
L’associé, ou toute autre personne assumant une fonction similaire à celle d’un associé, est la personne du cabinet d’audit qui est responsable de l’audit et de sa réalisation, ainsi que du rapport établi au nom du cabinet. Il/elle jouit de l’autorité nécessaire conférée par un organisme professionnel, juridique ou réglementaire et est autorisé(e) à certifier les comptes en vertu de la législation du pays dans lequel le cabinet d’audit est enregistré.
Catégorie 2 - Directeur de mission (Audit Manager)
Un directeur de mission est un expert qualifié possédant les diplômes universitaires ou les qualifications professionnelles appropriées. Il/elle doit justifier d'un minimum de 6 années d’expérience en qualité d’auditeur ou de comptable professionnel dans le domaine de l’audit public et avoir une expérience de l'encadrement ou de la conduite d’une équipe d’audit.
Catégorie 3 - Auditeur confirmé
Un auditeur confirmé est un expert qualifié possédant les diplômes universitaires ou les qualifications professionnelles appropriées. Il/elle doit justifier d'un minimum de 3 années d’expérience professionnelle dans le domaine de l’audit public.
Catégorie 4 - Auditeur assistant
Un auditeur assistant doit posséder un diplôme universitaire approprié et au moins 6 mois d’expérience professionnelle dans le domaine de l’audit public.
…..…Fin du texte option 2. Supprimer jusqu’ici si non applicable>
Curriculum vitæ («C.V.»)
L’auditeur fournira à la Commission le C.V. de l’associé ou de toute autre personne du cabinet d'audit qui est responsable de l’audit et de la signature du rapport, accompagné des C.V. des directeurs de mission, des auditeurs confirmés et des auditeurs assistants proposés comme membres de l’équipe. Les C.V. contiendront des informations utiles relatives aux types d’audits réalisés par les membres de l’équipe, attestant leurs aptitudes et leur capacité à entreprendre l’audit, ainsi que des informations détaillées concernant toute expérience particulière digne d'intérêt.
[L’auditeur fournira le C.V. de l’expert, qui contiendra des informations utiles sur son expérience, ses aptitudes et sa capacité à entreprendre la partie de la mission qui lui incombe.] Supprimer cette option si aucun travail d'expert n'est requis>
La Commission examinera les C.V. avant de signer le bon de commande de la mission ou tout autre document contractuel applicable pour la réalisation de cette mission et les rejettera si elle estime qu’ils ne sont pas conformes aux exigences de cette dernière.

5      Étendue de l'audit

L'audit sera réalisé sur la base de l’article [préciser l’article du contrat qui prévoit l’audit].
Il sera réalisé à [lieu(x) où l'audit sera réalisé]. <Il est primordial d'indiquer le ou les lieux exacts où l'audit doit être réalisé>. L'auditeur est tenu de confirmer à l'entité le ou les lieux où l'audit sera réalisé avant le début des travaux sur le terrain et doit s'assurer qu'il pourra avoir accès aux documents justificatifs nécessaires ainsi qu'au personnel clé de l'entité au cours de l'audit. L'auditeur doit tenir compte du fait que la Commission exige habituellement la tenue de réunions destinées à préparer l'audit et à examiner le projet de rapport et que cela peut occasionner des déplacements supplémentaires (voir le point 7).
Afin d'avoir une première idée du contexte de la mission, l’auditeur consultera l’annexe 1 des présents TDR, qui contient des informations essentielles quant au motif de l’audit, à la logistique, aux conditions contractuelles applicables au projet, à l’entité et au projet soumis à l’audit ainsi que d’autres informations, les coordonnées de la personne de contact et des documents importants.
Par «conditions contractuelles», on entend les conditions, règles et critères définis dans un contrat financé par l'UE concernant des actions extérieures. Par «contrat», on entend tout document conventionnel ou contractuel (engagement juridique) signé entre la Commission européenne ou une autre autorité contractante et un bénéficiaire de fonds de l'UE destinés aux actions extérieures et qui constitue la base légale spécifique pour une action extérieure financée par l'UE. Les annexes d'un contrat font également partie de ce contrat. Si les conditions contractuelles ne sont pas claires pour l’auditeur, ce dernier demandera des clarifications à l’entité ou à la Commission.
Si l'étendue de l'audit couvre plusieurs contrats, il convient, en principe, d'établir un rapport d'audit distinct et spécifique pour chaque contrat audité (voir le point 6.3).
Les conditions contractuelles applicables au présent projet sont énoncées dans les documents suivants:
< Énumérer les documents énonçant les conditions contractuelles applicables au projet: les conventions de financement ou autres, y compris les annexes telles que des dispositions techniques et administratives (DTA); les contrats d’aide extérieure (p.ex. les subventions, les contrats de services, de travaux et de fournitures); les devis-programmes et d’autres documents réglementaires et contractuels qui énumèrent les conditions applicables au projet (par exemple, les accords de mise en œuvre ou les protocoles d’accord). Les annexes pertinentes (le projet de budget, par exemple) et les modifications (avenants) aux contrats doivent aussi être mentionnées.
·         la convention de financement signée entre la Commission et [nom du bénéficiaire (pays)] le [date], y compris l’annexe I - Conditions générales et l’annexe II - Dispositions techniques et administratives;
·         le contrat de subvention signé entre la Commission et [nom du bénéficiaire] le [date], y compris l’annexe II - Conditions générales et dispositions techniques et administratives;
·         le(s) contrat(s) de services pour l’assistance technique signé(s) entre la Commission et [nom(s) du ou des consultant(s)] le [date];
·         le(s) contrat(s) de travaux signé(s) entre la Commission et [nom(s) du ou des contractant(s)] le [date];
·         le(s) contrat(s) de fournitures signé(s) entre la Commission et [nom(s) du ou des fournisseurs] le [date];
·         le(s) devis-programme(s) pour [activités spécifiques] pour la période du [date] au [date].
Le projet audité couvre les [activités/actions] définies dans les conditions contractuelles énumérées ci-dessus, [à l’exception de…] . <si nécessaire, préciser les parties des conditions contractuelles qui ne sont pas couvertes par l’audit, par exemple un volet d’assistance technique.> <Le terme «projet» peut être remplacé par un autre terme approprié (p.ex. «programme», «action», «contrat»), à condition que ce dernier soit utilisé de façon cohérente dans l'intégralité des présents TDR>
L'audit a pour objet les dépenses et recettes déclarées dans le rapport financier relatif au projet couvrant la période du [date] au [date].
L'audit inclut aussi une évaluation des conditions et spécifications techniques applicables au projet, comme précisé au point 6.2 ci‑dessous (Planification et travail de terrain), et l'utilisation des travaux d'un expert à cet effet. <Option: Supprimer ce passage si l'auditeur n'a aucune évaluation technique à réaliser.>
L’auditeur signale au plus vite à la Commission toutes les limitations de l'étendue de ses travaux qu’il rencontre avant ou pendant l’audit.
Il l'informe de toute tentative de l’entité visant à restreindre l'étendue de l’audit ou de tout manque de coopération de sa part. L'auditeur consulte la Commission sur les actions à entreprendre, sur la possibilité de poursuivre l’audit ou sur les changements qu'il convient d'apporter à l'étendue de l’audit ou à son calendrier.

6      Procédures d'audit

L’auditeur exécute l’audit conformément aux procédures d'audit financier, exposées à l'annexe 2, qui portent sur la documentation d'audit et les éléments probants, la planification, l'exécution et l'établissement du rapport. L'annexe 2 décrit les procédures d'audit que l'auditeur doit suivre et celles qu'il peut choisir d'appliquer. L'attention de l'auditeur est attirée sur les aspects spécifiques décrits aux points 6.1 à 6.3 ci‑dessous.
L’auditeur doit exercer ses fonctions avec diligence et jugement professionnel et déterminer la nature, le calendrier et l’étendue des procédures d’audit nécessaires pour respecter les objectifs, l’étendue et le contexte de l’audit. Les «Lignes directrices à l’intention des auditeurs» fournissent des orientations complémentaires sur le processus et les procédures d'audit.

 

6.1      Documentation d'audit et éléments probants

Conformément aux normes ISA, l'auditeur doit établir une documentation d'audit et recueillir des éléments probants suffisants et appropriés pour étayer ses constatations et tirer des conclusions raisonnables sur lesquelles fonder son opinion. L'auditeur exerce son jugement professionnel pour déterminer si les éléments probants sont suffisants et appropriés, compte tenu des conditions contractuelles (voir l'annexe 2, point 2.1).
L'auditeur doit exécuter les procédures spécifiques décrites à l'annexe 2, point 2.1.3, pour recueillir des éléments probants en cas de doute ou d'incertitude quant à l'éligibilité des dépenses.

 

6.2      Planification et travail de terrain

Début de l'audit
La date de signature du bon de commande de la Commission ou d'un autre document contractuel applicable à l'audit constitue la date officielle de début de l'audit.
L'auditeur est tenu de prendre contact avec l'entité pour préparer l'audit et convenir d'une date pour le début des travaux sur le terrain dès que possible, mais pas avant l'annonce officielle de l'audit par la Commission. Ce contact doit être pris au plus tard 7 jours calendrier après la date de début de l'audit.
Réunion préparatoire avec la Commission
La Commission prévoit une réunion préparatoire avec l'auditeur (voir l'annexe 2, point 2.2.1) qui se tiendra dans les locaux de [nom et adresse du service de la Commission ou de la délégation de l'UE]. <le lieu de la réunion, à savoir le siège de DEVCO, la délégation de l'UE ou un autre lieu, doit être clairement indiqué.>
Procédures concernant la planification et  le travail de terrain de l'audit financier
Les procédures que l'auditeur doit appliquer portent sur les éléments suivants:
·      Connaissance du contexte de la mission
L'auditeur doit avoir une compréhension suffisante du contexte de la mission, notamment du projet, de l'entité, de la réglementation de l'UE qui s'applique au projet et des conditions contractuelles relatives au projet qui sont décrites au point 5 ci‑dessus (Étendue de l'audit). L'auditeur doit prêter une attention particulière aux conditions contractuelles en ce qui concerne:
    • la documentation, le classement et la tenue des pièces comptables pour les dépenses et les recettes du projet;
    • l'éligibilité des dépenses et des recettes du projet;
    • les règles de passation des marchés publics et les règles d'origine dans la mesure où ces conditions sont utiles pour déterminer l'éligibilité des dépenses du projet;
    • la gestion des actifs (gestion et contrôle des immobilisations du projet; par exemple des équipements);
    • la gestion des avoirs en caisse et en banque (trésorerie);
    • la gestion des salaires et du temps;
    • la comptabilité (notamment l'utilisation des taux de change) et la présentation des informations financières relatives aux dépenses et aux recettes du projet;
    • les contrôles internes, notamment financiers.
Cette compréhension doit être suffisante pour lui permettre de détecter et d’évaluer le risque que les dépenses et les recettes déclarées dans le rapport financier présentent des erreurs ou des anomalies significatives, que celles-ci résultent d'erreurs ou de fraudes, et de concevoir et de mettre en œuvre des procédures d’audit complémentaires.
·      Application d'un seuil de signification/ taux de matérialité (annexe 2, point 2.2.4)
En vue de déterminer ce que l'on entend par anomalie ou erreur significative, l’auditeur applique un seuil de signification de <Option 1 (standard)>  [2 % du montant total des dépenses brutes pour le projet, avec un niveau de confiance de 95 %]. <Option 2 (exceptionnelle)>[0 % du montant total des dépenses brutes pour le projet, avec un niveau de confiance de 100 %]. <Supprimer l'option qui ne s'applique pas> L'auditeur communique toutes ses constatations financières, quel que soit le montant en cause.
·      Évaluation des risques (annexe 2, point 2.2.5)
·      Obtention d'éléments probants concernant la conception des contrôles et réalisation de tests de contrôles si l'auditeur le juge nécessaire (annexe 2, point 2.3.1)
·      Procédures de substance, y compris procédures analytiques (annexe 2, points 2.3.2 et 2.3.3)
·      Échantillonnage et autres modes de sélection des éléments à contrôler si l'auditeur le juge nécessaire (annexe 2, point 2.3.4)
·      Extrapolation (annexe 2, point 2.3.5) <Option: dans des cas exceptionnels, la Commission peut demander le recours à l'extrapolation. Si tel n'est pas le cas, supprimer extrapolation>
·      Utilisation des travaux des auditeurs internes (annexe 2, point 2.3.6)
·      Utilisation des travaux d'un expert (annexe 2, point 2.3.7) pour l'évaluation des conditions et spécifications techniques applicables au projet énoncées dans les conditions contractuelles, conformément à la norme ISA 620 Utilisation des travaux d’un expert désigné par l’auditeur.
L'auditeur doit examiner le respect par l'entité des conditions et spécifications techniques énoncées dans les conditions contractuelles. [Décrire les conditions et spécifications techniques à évaluer et préciser les articles/parties des conditions contractuelles dans lesquels elles sont énoncées]. À cette fin, l'auditeur est invité à s'appuyer sur les travaux d'un expert qu'il désigne et à recueillir des éléments probants suffisants et appropriés pour ces travaux, conformément à la norme ISA 620. <Option: Supprimer ces deux paragraphes si l'auditeur n'a aucune évaluation technique à réaliser.>
·      Examen des aspects relatifs aux autres objectifs spécifiques supplémentaires énoncés au point 2 ci‑dessus. <Option: Supprimer si non applicable.>
·      Obtention de déclarations écrites (annexe 2, point 2.3.8).
Lettre complémentaire
À tout moment au cours du processus d’audit, l’auditeur peut rédiger une lettre complémentaire s’il estime que la Commission doit être informée de certains faits et problèmes qu'il juge soit urgents ou potentiellement urgents soit particulièrement intéressants et importants pour l'institution (annexe 2, point 2.3.10).

 

6.3      Établissement du rapport

Un rapport pour chaque contrat audité
<Option 1 (standard)> Un rapport spécifique et distinct doit être établi pour chaque contrat audité (voir point 5. Étendue de l'audit). Supprimer si l'option ne s'applique pas >.
<Option 2 (exceptionnelle): cette option ne peut être utilisée que si et lorsque l'audit porte sur une série de contrats conclus avec la même entité et que les résultats de l'audit (constatations et opinion) peuvent être agrégés dans un seul rapport d'audit>. Un seul rapport d'audit doit être établi pour les contrats suivants: <préciser les contrats; voir point 5. Étendue de l'audit> <supprimer si l'option ne s'applique pas >.
Langues
Le rapport doit être établi en [langue]. [Une synthèse du rapport d'audit en [anglais/français] doit être fournie avec le rapport] (voir annexe 2, point 2.4.1).]  Supprimer si non applicable>.
Constatations et recommandations
Les constatations et les recommandations de l'auditeur doivent être communiquées en respectant les formes et conditions précisées dans le modèle de rapport établi pour les audits financiers figurant à l'annexe 3. Les «Lignes directrices à l’intention des auditeurs» (points 3.3.1 à 3.3.4) fournissent des orientations détaillées à cet égard.
L'auditeur doit mentionner explicitement et préciser les résultats (satisfaisants et non satisfaisants) des procédures spécifiques appliquées pour recueillir des éléments probants en cas de doute ou d'incertitude quant à l'éligibilité des dépenses dans les parties du projet de rapport et du rapport final consacrées aux constatations financières (excepté dans le cas où une constatation n'est plus valable). Voir le point 6.1 plus haut.
Le rapport d'audit doit comprendre toutes les constatations financières effectuées par l'auditeur, quel que soit le montant en cause.
Opinion d'audit
Les différentes opinions d'audit possibles sont l'opinion sans réserve, l'opinion avec réserve, l'opinion défavorable et l'impossibilité d'exprimer une opinion. Dans tous les cas, il convient de suivre les diverses formes proposées pour le Rapport de l'auditeur indépendant – Audit financier. Ces différentes formes figurent dans le modèle de rapport pour audit financier figurant à l'annexe 3. Le modèle de rapport contient aussi des orientations concernant la formulation des opinions. Les «Lignes directrices à l’intention des auditeurs» (point 3.3.5) fournissent des orientations détaillées sur les opinions d'audit.

Date du rapport d'audit
La date du projet de rapport et du rapport préfinal est la date à laquelle ces rapports sont envoyés pour consultation. La date du rapport d'audit final est la date à laquelle le rapport final de l'auditeur indépendant est signé (annexe 2, point 2.4.2).
Procédures et calendrier pour la présentation du projet de rapport et du rapport final
L’auditeur est tenu de respecter les procédures et le calendrier présentés à l’annexe 2, points 2.4.3 et 2.4.4 pour la consultation et la présentation du projet de rapport et du rapport final. L'attention de l'auditeur est attirée en particulier sur les éléments suivants:
o   L’auditeur soumet un projet de rapport à la Commission dans les 21 jours calendrier à compter de la date de la réunion de clôture (qui correspond à la fin des travaux sur le terrain).
o   La période écoulée entre la réunion de clôture de l'audit et la présentation du rapport d'audit final à la Commission ne doit pas excéder 98 jours calendrier ou 14 semaines. L'auditeur doit justifier et documenter, dans ses documents de travail, tout retard dans la présentation des rapports.
Réunion de débriefing avec la Commission
La Commission prévoit une réunion avec l'auditeur après réception du projet de rapport d'audit (voir l'annexe 2, point 2.4.3. Établissement du rapport). Cette réunion se tient dans les locaux de [nom et adresse du service de la Commission ou de la délégation de l'UE]. <Le lieu de la réunion, à savoir le siège de DEVCO, la délégation de l'UE ou un autre lieu, doit être clairement indiqué.>

7      Autres questions

 

7.1      Procédure contradictoire et suivi

Après réception du rapport d'audit final, la Commission engage une procédure contradictoire officielle avec l’entité. Cette procédure permet à la Commission d'examiner et d'arrêter avec l’entité les mesures et le plan d’action qui se révèlent nécessaires au regard des constatations et des recommandations contenues dans le rapport d’audit final. Si nécessaire, l’auditeur peut être appelé à fournir des clarifications ou des informations complémentaires sur le rapport d’audit final.
La Commission peut requérir une aide supplémentaire de l’auditeur pour les besoins de la procédure contradictoire et du suivi à accorder au rapport d’audit final. Cette assistance n’étant pas couverte par les présents TDR, la Commission émet un avenant au bon de commande ou à l'autre document contractuel applicable pour cette mission si elle se révèle nécessaire.

 

7.2      Sous-traitance

<Option 1:  ce paragraphe s’applique si l’auditeur a signé un CCA géré par le siège de DEVCO (DEVCO.R2). Supprimer si non applicable.> Conformément à l'article II.13 – Subcontracting (sous-traitance) des conditions générales du contrat‑cadre Audit 2010/S1‑000108, l’auditeur ne sous-traitera pas de travaux à d’autres experts sans autorisation écrite préalable de la Commission.
<Option 2:  ce paragraphe s'applique si l’auditeur n’a pas signé de CCA. Supprimer si non applicable.> L’auditeur ne sous-traitera pas de travaux à d’autres experts sans autorisation écrite préalable de la Commission.

 

7.3      Divers

<L’utilisation du point 7 est facultative et n’est applicable que si l’auditeur n’a pas signé de CCA. Si l’auditeur a signé un CCA, cette partie doit être supprimée. Le point 7 peut être utilisé pour des questions administratives spécifiques qui ne sont pas couvertes dans les points précédents. Par exemple, pour préciser les honoraires et les dépenses remboursables convenus résultant de l’offre de services.>

 




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