I.
Introduction :
A. Les objectifs de la finance d’entreprise :
-
3 grands thèmes :
o décision d’investissement :
§ acquisition d’actifs(immobilisations, actifs circulant) dans le
but d’une hausse de revenus futurs
§ quand une entreprise achète des actifs sont but est de créer de
la valeur, d’augmenter les revenus futurs de l’entreprise et pour ça, il faut
que cet investissement soit rentable ie que le gain de l’investissement soit
supérieur à son coût.
o décision de financement
§ savoir quelles sont les ressources que l’entreprise va trouver
pour financer son activité
§ 3 types :
·
choix entre les ressources
internes/ressources externes : autofinancement (grâce aux bénéfices
emmagasinés) ou appel à des capitaux extérieurs (actionnaires ou créanciers)
·
Si capitaux externes :
choix entre fonds propres (actionnaires) ou dettes (crédit bancaire) = choix de
la structure financière de l’entreprise
·
Choix de la politique de
dividende :
o
Partage du bénéfice de
l’entreprise ; elle peut garder son bénéf pour l’autofinancement ou elle
peut le distribuer aux actionnaires (= dividendes)
o analyse financière.
§ Méthode de diagnostic qui permet l’appréciation de la situation
financière et des performances d’une entreprise.
B. L’analyse financière de l’entreprise :
-
Concerne tous les partenaires
économiques et sociaux de l’entreprise
-
Histoire :
o = dû aux banquiers : développement et rationalisation de
leur politique d’octroi des crédits
§ La première problématique posée = appréciation du risque de
non-remboursement
§ intérêt porté à la solvabilité de l’entreprise.
-
L’entreprise a aussi des
créanciers commerciaux : fournisseurs
o Question : l’entreprise va-t-elle payer ses dettes ?
o Ils ne disposent pas des même garanties que les banques en plus
-
Clients :
o Veulent connaître la pérennité de l’entreprise pour éviter les
ruptures d’approvisionnement
-
Investisseurs sur les marchés
boursiers ie actionnaires :
o Intérêt à la rentabilité
o Intérêt aux résultats de l’entreprise et sa capacité à verser
des dividendes
-
Employés :
o Intérêt à la pérennité pour la conservation de leur emploi
-
Documents utilisés :
o Etats de synthèse (bilan, compte de résultat et annexe)
-
Le but de l’analyse financière est
d’établir un diagnostic financier à partir de ces états de synthèse
o Analyse de la rentabilité par l’étude du compte de
résultat : construction d’un tableau des soldes intermédiaires de gestion
(TSIG)
o Etude du bilan permet d’apprécier la solvabilité de
l’entreprise.
II.
La rentabilité de
l’entreprise : analyse du compte de résultat :
-
La notion de rentabilité est au
centre de l’enjeu de survie de l’entreprise
o Une entreprise non rentable (qui fait des pertes) est condamnée
à +/- long terme
o La rentabilité est une condition nécessaire à la pérennité
-
Le compte de résultat permet de
calculer de nombreux indices de rentabilité
-
Il faut d’abord calculer les SIG
en construisant un tableau : le TSIG.
A. L’activité de l’entreprise :
-
Toute analyse financière démarre
par une analyse de l’activité de l’entreprise et de sa stratégie.
-
Renseignements qualitatifs :
o Type d’entreprise
o Nature de l’activité :
§ les différentes activités forment un métier
§ quand ces activités sont homogène : permet des synergies au
niveau du métier (transferts de savoir…)
o Taille de l’entreprise :
§ En G : PME = 1-2 millions de CA
o Forme juridique
o Localisation géographique
o Equipe dirigeante
o Structure de l’actionnariat
o Portefeuille de produits
o Positionnement dans l’environnement (concurrence…)
o Evolution
o Conjoncture macro-éco
-
Le rachat d’une entreprise ne
signifie pas qu’elle avait du mal (les entreprises en faillite ne sont pas
souvent rachetées…)
B. L’analyse des résultats à travers les SIG :
-
= retraitement du compte de
résultat pour passer d’une approche comptable à une approche plus économique
1.
Le chiffre d’affaire :
-
vente de marchandise
-
+ production vendue de biens
-
+ production vendue de services
= volume monétaire des affaires
réalisées avec des tiers à l’occasion de
l’activité courante de l’entreprise
-
La plupart des entreprise ont une
mono activité (on y trouve que l’une des trois composantes)
-
L’évaluation se fait d’abord en
niveau, comme pour tous les SIG
o L’évaluation niveau du chiffre d’affaire donne une idée de la
taille de l’entreprise :
§ PME en G = 1-2 millions.
o Il s’agit ensuite d’en évaluer la variation
§ En général, on bénéficie de trois exercices comptables en analyse
financière : sur 3 ans.
§ Quand la variation est supérieure à 10 % = déjà pas mal
§ Une entreprise est performante quand la croissance du CA est
supérieure à la croissance du marché
§ Une cause d’une grande croissance du CA peut être le rachat
d’entreprises.
-
Quand c’est possible, on procède à
une analyse sectorielle
o Comparaison de l’entreprise avec ses principales concurrentes.
2.
L’activité :
Chiffre d’affaire (= la plus grande partie)
+ production stockée (qui a été produite mais pas vendue et qui
vient augmenter les
stocks : stock final de produits finis – stock initial)
+ production immobilisée (production que l’entreprise a réalisé pour
son compte propre :
ex : Bouygues qui se construit un siège
social)
-
L’activité doit être comparée au
CA
-
stocks et immobilisations = 5 % en
général : si on sort des normes, cela appelle un commentaire.
o Une forte production stockée
§ = signe de difficultés de vente
§ ! : ex : si l’entreprise à racheté d’autres
entreprises, elle rachète aussi leurs stocks donc ça peut être une cause.
o Une faible production stockée = signe que les produits finis
sont écoulés au fur et à mesure.
3.
La marge brute (et marge
commerciale)
-
« marge commerciale »
pour les entreprises commerciales
Activité
- coût d’achat des marchandises vendues (ie = achats
consommés : ce qu’on a utilisé pour
produire)
-
! :
stock de marchandise = stock initial – stock final
o une diminution des stock augmente les charges d’exploitation
-
Indique l’efficacité de
l’entreprise
o Combien elle produit et combien de matières premières elle
utilise pour ça (activité – achats consommés)
-
Pour une entreprise de
service :
o Marge brute = 100 %
o Elle ne consomme presque aucun produit : elle forme un
service à partir de rien
-
marge brute = pour les entreprises
industrielle
o achats consommés (« coût d’achat des marchandises vendues
pour entreprise » commerciale)
-
calcul d’un ratio financier :
2 avantages :
o rend mieux compte de l’évolution de la situation de l’entreprise
o meilleur comparaison des entreprises et des concurrentes.
o
taux de marge
commerciale (ou brut) = marge commerciale (brute) / chiffre d’affaire
§ = Evaluation de la part de la marge commerciale dans le chiffre
d’affaire
§ Bon niveau quand > 40 %
§ Le taux de marge brut est supérieur au taux de marge commercial
4.
La valeur ajoutée :
-
Définition arithmétique :
o = tout ce qui n’est pas achat de matières premières et de
marchandises
marge brute
– autres
achats et charges externes (frais
de transport, postaux, électricité…)
o
Taux de VA = VA / CA
§
Moyenne nationale = 33 %
-
Définition économique :
o = apport effectués par l’entreprise à l’œuvre nationale de
production
o mesure la richesse crée par l’entreprise : permet de
calculer le PIB (= somme des VA en France)
-
Définition financière :
o = ce qui permet de rémunérer les facteurs de production
o = répartition en trois postes :
§ on paye les charges de personnel : L
§ on paye les impôts et taxes : redistribution de l’Etat
·
! : la TVA n’est
pas prélevée à ce niveau mais au niveau des ventes (ie CA)
·
en G : impôts et taxes
= 5 %
§ il reste la rémunération du capital : EBE
5.
L’excédent brut
d’exploitation : EBE :
VA
- charges de personnel
- impôts et taxes
-
sert à rémunérer les créanciers et
les actionnaires ie le capital de l’entreprise
-
= revenu résiduel ie ce qu’il reste
après avoir payé des rémunérations des autres facteurs
-
l’EBE pâtit d’une baisse
d’activité
-
La répartition de la VA est
étudiée à l’aide de ratio :
o
Charges de personnel /
VA = part de la VA affectée au facteur L
o
EBE/VA = part affectée
au K
o Disparité sectorielles selon la répartition de la VA :
certains secteurs sont plus intensifs en travail que d’autres
o Dépend aussi de la conjoncture
-
EBE = résultat économique
résultant de l’activité courante de l’entreprise
-
Il est calculé avant les choix de
prévoyance (amortissement et provisions) et avant les choix financiers
-
Il n’inclut que des charges et des
produits correspondant à des flux financiers réels
-
Il permet d’évaluer la
performance d’exploitation de l’entreprise avant toutes les décision de
gestions
o Pour ça on calcul le taux de marge brut d’exploitation =
EBE/CA.
6.
Résultat d’exploitation :
EBE
-
Dotations aux amortissements
(annuités d’amortissement s’y retrouve)
-
Dotations aux provisions
(l’entreprise en effectue en anticipation d’un risque)
-
Reprises sur provision
-
Reprises sur amortissement
-
Autres produits (ex :
redevances sur produits et licences)
-
Autres charges
-
= résultat de l’activité courante
et de la politique de prévoyance de l’entreprise
-
Résultat d’exploitation = somme
des produits d’exploitation – somme des charges d’exploitation.
7.
Le résultat
financier :
-
produits financiers – charges
financières
-
produits financiers = produits des
o gains de change, remontées des dividendes et filiales, produit
des placements
o
pertes de change :
principalement intérêts payés par les entreprises sur ses emprunts :
calcul du ratio : charges d’intérêt / EBE
§
ce ration exprime la part
de l’EBE consacrée au service de la dette qui revient aux créanciers.
§ Si ce ratio est supérieur à 50 % : l’entreprise est sur
endettée
-
Le résultat financier dépend de la
politique de financement de l’entreprise :
o Recours à la dette ou aux capitaux propres
o La plupart du temps les charges financières sont supérieurs aux
produits car les entreprises oint des dettes
o Le résultat financier est en général négatif.
o Il est positif pour les entreprises comme les sociétés générales
de distribution car elles ont des liquidités importantes à placer : elles
tirent une part importante de leur bénéfice du placement de ces liquidités
o En G : pour l’industrie, il y a surtout des charges, les
produits = prêts faits aux salariés, aux autres entreprises…
8.
Le résultat courant avant
impôt :
-
obtenu à partir de toutes les
opérations habituelles
-
= bilan de toute l’activité
-
caractérise mieux une entreprise
que le bénéfice (le bénef est plus manipulable)
-
47 % = bon niveau… (TD)
9.
Résultat exceptionnel :
-
Il est rajouté au résultat courant
avant impôt
-
Deux catégories de produits et
charges exceptionnels :
o Sur opération de gestion
§ Principalement = ce qui concerne la cession des immobilisations
(vente bâtiment, machine…)
§ La valeur nette comptable (la valeur à laquelle la vente est
inscrit dans le bilan)des élément d’actifs cédés apparaîtra dans les charges
exceptionnelles sur les opérations en capital
§ La plus-value = prix de cession – valeur nette comptable
o Sur opération de capital :
§ Concerne la gestion des entreprises
§ Ex : pénalités, amendes fiscales
-
En général il n’est pas très élevé
-
Si il l’est : ça peut être le
signe de difficultés (dans ce cas, l’entreprise peut vendre des immobilisation)
-
! : insensé de comparer
l’évolution temporelle du résultat exceptionnel
-
Il n’est pas en lien avec
l’activité : il est donc peu révélateur
10. Résultat avant impôts et participations :
-
il est répartit entre les salariés
o 1967, pour les entreprises de plus de 50 salariés : =
tenues d’attribuer une participation de leur bénéfice à leur personnel (si le
résultat avant impot est négatif, pas de participation)
o Part de l’entreprise (impôt sur le bénéfice des société = 36.6
%)
§ Si l’entreprise est en perte, elle bénéficie d’un avoir fiscal
qu’elle peut répartir sur les exercices suivants
·
Si au cour de l’exercice
suivant elle réalise un bénéfice, le crédit fiscal (valable 5 ans) va venir
baisser son imposition
o Part revenant aux actionnaires : voir résultat net
11. Résultat net :
-
= soit distribué aux actionnaires
sous forme de dividendes soit mis en réserve (pour autofinancement)
-
identique au résultat donné dans
le compte de résultat
-
taux de marge net =
résultat net / CA.
12. Une mesure complémentaire de la rentabilité : la
capacité d’autofinancement : CAF :
-
= flux annuel de revenus dégagés
par l’entreprise au cour de son activité courante.
-
= résultat net
+ dotations aux amortissements
et aux provisions
- reprises sur les
amortissements et les provisions
+ VNC des éléments d’actifs
cédés
- produits de la cession des
éléments de l’actif
- Correspond à l’argent présent dans l’entreprise ie
richesse de l’entreprise (les dotation et les reprises sur amortissement et
provision sont dans l’entreprise, il faut en tenir compte)
-
conditionne l’accès aux autres
ressources de financement :
o si la CAF est élevée : pas de problème pour obtenir des
capitaux de la part d’actionnaires ou de banques : la CAF garantie la
capacité de remboursement.
o CAF / CA = Part de la Caf dans le CA.
§ A partir de 5-10 % = bon signe
13. Exemple : le cas Moulineux : voir p.3
C. Rentabilité économique, rentabilité financière et effet de
levier :
-
Rentabilité = aptitude de
l’entreprise, considérée comme un investissement, à produire un revenu.
1.
Rentabilité
économique : point de vue des apporteurs de capitaux :
-
= résultat net / total du bilan
o on considère le total du bilan car il correspond à l’ensemble
des capitaux propres apportés par les actionnaires et des dettes (créanciers)
ie le total des capitaux investis dans l’entreprise.
-
Variante : Résultat
d’exploitation / total du bilan.
2.
Rentabilité
financière : point de vue des actionnaires
-
= résultat net / fonds propres
-
dépend de la structure financière
des entreprises : de la part financière des dettes par rapport à celle de
fonds propres : dettes/fonds propres.
3.
Effet de levier :
a.
Effet de levier et rentabilité
des fonds propres :
-
exemple : p.10-11
-
Plus les ressources
d’exploitations sont élevées, plus la rentabilité est élevée
-
Formalisation mathématique de
l’effet de levier : p.11
o Rf =
re + (D/C) . (re-i)
o Exprime le lien entre rentabilité financière et rentabilité
économique :
§ La rentabilité financière dépend de la rentabilité économique
§ Du levier financier (D/C)
§ Et de la différence entre taux de rentabilité économique et taux
d’intérêt ie comparaison entre rentabilité de l’investissement et coût de
l’investissement.
·
Si re >
i : le recours à l’endettement est un moyen d’augmenter la rentabilité des
capitaux propres : plus l’entreprise est endettée, plus la rentabilité
financière est élevée.
·
Si re <
i : l’endettement réduit la rentabilité financière
-
Effet de massue :
o Rentabilité financières A = B : ça la fait baisser un peu pour A et beaucoup
pour B.
b.
Risque financier et risque
d’exploitation :
-
risque financier : risque
couru par les entreprises du fait de leur financements.
o Seulement financé par K propres : pas de charges
financières (A)
o K propres + dettes : B
§ L’entreprise doit dégager des fonds pour payer la charge
financière : un risque existe du fait de l’incertitude des résultats
d’exploitations.
§ Le risque d’exploitation fait peser le risque que les résultats
dégagés soit insuffisants pour les couvrir.
§ Si les ventes sont inférieures aux prévisions : risque de
pertes dues aux charges financières à rembourser : on a carrément un effet
d’assommoir
o Effet de mode sur les structures de financement :
§ 99/2001 : recours à l’endettement
§ 2001 : la croissance chute : effet de massue
-
Risque d’exploitation :
o Point mort = niveau d’activité pour lequel le résultat de
l’entreprise = 0.
§ Il y a des charges fixes et des charges variables (qui dépendent
du niveau d’activité) : o, risque alors le risque qu’une fluctuation des
ventes fasse que le résultat soit insuffisant pour couvrir ces charges.
§ Pour y faire face : on tente de déterminer un niveau de
vente minimum permettant à l’entreprise de faire des bénéfices = point mort.
§ Activité supérieure au point mort = bénéfices
§ Activité inférieure au point mort = pertes
o CA = niveau du chiffre d’affaire
o CF = charges fixes
o CV = charges variables = c . CA
(c = coef)
o R = résultat.
§ R = CA – CF – CV
§
R = CA (1-c) – CF
§ 0 = CA (1-c) – CF
§ CA ou point mort = CF/(1-c).
III.
La solvabilité de
l’entreprise : analyse du bilan :
-
Une entreprise est insolvable
quand le niveau de ses actifs est insuffisant pour rembourser ses dettes.
-
Faillite = quand cet état se
prolonge et que les créanciers demandent la liquidation des actifs de
l’entreprise pour être remboursé.
-
Une entreprise enregistrant des
pertes peut survivre mais si la situation de paiement rentre dans un processus
juridique de faillite = mort de l’entreprise…
o Soit elle est liquidée : disparition
o Soit elle est redressée : mise sous tutelle, revendue… dans
ce cas, il y a des conséquences lourdes pour les créanciers, les salariés et
les dirigeants d’origine
-
Le bilan exprime la situation
patrimoniale de l’entreprise à un moment donné en comptabilisant le total des
ressources et des emplois de l’entreprise.
-
Il faut faire des retraitements
pour pouvoir l’analyser : on obtient alors le bien patrimonial et le bilan
fonctionnel :
o Bilan patrimonial :
§ l’entreprise est perçue comme une entité juridique et comptable
possédant un patrimoine.
§ = inventaire des éléments de ce patrimoine
§ on juge la solvabilité et la liquidité de l’entreprise
o Bilan fonctionnel :
§ L’entreprise est perçue comme une entité économique dont l’objet
est la production de biens et services
§ = approche en terme d’emplois des capitaux et des ressources
utilisées
§ l’activité est le résultat de différents cycles d’opération :
exploitation, investissement, financement.
§ But = comprendre le fonctionnement de l’entreprise.
A. L’analyse patrimoniale du bilan :
1.
La structure du bilan
patrimonial :
-
Actif = liquide quand il est
facilement convertible en monnaie sans perte de valeur.
o Bilan PCG : du moins au plus liquide.
-
Passif = exigible quand la dette
est arrivée à échéance et que le paiement est exigé. L’exigibilité dépend de l
maturité de la dette et s’apprécie en fonction de la part relative des capitaux
propres (non exigés), des dettes à LT et des dettes à CT.
o Bilan PCG : du moins au plus exigible.
-
P.12.
2.
Retraitements :
p.4 :
-
ils sont nécessaires pour passer
du bilan PCG au bilan patrimonial :
-
Répartition du résultat :
o L’analyse se fait sur un bilan après répartition du résultat :
une partie a été distribuée sous forme de dividendes aux actionnaires.
o Dividendes = payées rapidement : classées dans le bilan
patrimonial dans les dettes à CT (moins d’un an)
o Le reste : en général est mis en réserve : classé dans
les capitaux propres.
-
Reclassement de l’actif et du
passif en fonction de la liquidité et de l’exigibilité :
o Passif :
§ Distinction entre dettes bancaires à CT et à MLT
§ Dans les emprunts à LT une partie est exigible à CT
§ Les provisions sont classées dans les dettes à MLT (car ce sont
des dettes potentielles)
o Actif :
§ Presque pareil que dans le bilan PCG
§ Dans le PCG il y a trois colonnes : brut/amortissements et
provisions/net
·
Dans le bilan patrimonial
on prend les valeurs nettes.
3.
Le diagnostic de risque de
faillite :
a.
Analyse de la
solvabilité : actif net et autonomie financière :
-
La valeur du patrimoine de
l’entreprise intéresse les propriétaire et les créanciers car l’actif est un
gage de créance : si l’entreprise ne peut rembourser les créanciers se
payent sur les actifs…
-
On s’intéresse à l’actif
net = actif – dette
o La valeur des actifs suffit-elle à rembourser a
dette ? :
o Si l’actif net est positif : l’entreprise est solvable
o Si il est négatif : k’entreprise est insolvable : même
si on vend l’ensemble de ses actifs ça ne suffira pas à rembourser les dettes.
-
Notion d’autonomie
financière :
o = fonds propres / total du bilan
o elle dépend du secteur d’activité et de la taille de
l’entreprise : pour l’industrie c’est en général 20 %
o Notion de sécurité : les fonds propres sont un gage de
sécurité pour les entreprises : ils sont considérés comme des amortisseurs
de pertes : si ils sont faibles, l’entreprise à plus de chance d’être
insolvable.
o Les fonds propres sont aussi un gage d’indépendance
financière :
§ Si l’entreprise a beaucoup de fonds propres elle dépendra moins
de ses créanciers et de leurs conditions.
b.
Analyse de la liquidité et de
l’exigibilité :
-
Un problème de liquidité se pose
quand une entreprise possède des dettes qui deviennent exigibles : elle
doit être en mesure de rembourser
o Si elle n’est pas capable = situation de cessation de
paiement : « crise de liquidité »
§ Peut entraîner la liquidation de l ‘entreprise même si elle
est rentable et qu’elle fait des bénéfices.
-
Trois ratios mesurent la
liquidité :
o Ratio de liquidité générale : actif à moins d’1 an /
passifs à moins d’1 an
§ On regarde si l’entreprise est capable de rembourser ses dettes
grâce à ses actifs relativement liquides.
§ Pour que la liquidité soit assurer on considère que les actifs à
moins d’1 an soient supérieurs aux passifs à moins d’1 an ie ratio supérieur à
1.
§ Plus le ratio est élevé, mieux c’est pour l’entreprise
o Ratio de liquidité réduite : (actif à moins d’un an –
stocks) / passif à moins d’un an
§ Stocks = valeur liquidative la plus incertaine
o Ratio de liquidité immédiate : (VMP + disponibilités) /
passifs à moins d’un an
§ Il n’y a pas de valeur idéale : il est important que
l’entreprise dispose de liquidités immédiates mais ce serait relativement
inefficace qu’elle en ait beaucoup (sa vocation n’est pas de faire de
l’épargne)
§ Il faut que le montant soit suffisant pour faire face aux dettes
les plus exigibles.
c.
Indépendance financière :
-
capacité d’endettement = k propres
/ emprunts structurels
o mesure la part de financement due aux fonds propres et aux
emprunts
o emprunts structurels = dettes financières à MLT
o Il faut un équilibre entre les deux
o Les créanciers attendent qu’en plus de leur argent, l’entreprise
fasse un effort propre
o Fonds propres = amortisseurs de pertes en plus.
o Les banques considèrent que ce ratio doit être supérieur à 1
-
Capacité de remboursement =
emprunts structurels / CAF
o = savoir si l’entreprise est capable de faire face à ses
échéances de remboursement
o entreprise rembourse ses dettes gr^pace aux ressources qu’elle
génère par son activité courante ie CAF.
o Idéal = ratio inférieur à 3.
B. L’analyse fonctionnelle du bilan : p.12
-
Le bilan fonctionnel conduit
à ????? les emplois et les ressources selon leur participation aux cycles
fondamentaux qui structurent les activités de l’entreprise.
-
3 cycles fondamentaux :
o cycle d’investissement :
§ = tous investissements nécessaires à l’entreprise pour la
production (on s’intéresse aux immobilisations de l’entreprise)
o cycle d’exploitation :
§ activité courante de l’entreprise (de la livraison des matières
1ère au paiement des clients)
o cycle financier :
§ opérations impliquant entreprise et investisseurs financiers
(actionnaires et prêteurs)
§ = contre-partie des deux autres cycles
-
= Approche économique du
bilan :
-
Bilan =
o Découpage vertical : emplois et ressources
o Découpage horizontal :
§ Emplois et ressources permanentes
§ Emplois et ressources temporaires (= d’exploitation)
§ Eléments les plus liquides et les plus exigibles
1.
Le fonds de
roulement :
a.
Les emplois stables :
l’actif immobilisé :
-
Etude du cycle
d’investissement : deux ratios :
o Intensité capitalistique = actif immobilisé / total bilan
§ Mesure la part des emplois permanents dans le bilan
§ Fluctue selon le type d’activité : fort dans l’industrie,
faible dans les services
o Taux d’amortissement = amortissements cumulés /
immobilisations corporelles brutes
§ Traduit le degré de vétusté des immobilisations
§ Plus le ratio se rapproche de 1 plus les immobilisations sont
amorties, plus elles sont anciennes
§ A interpréter en fonction du secteur d’activité
b.
Les ressources stables :
-
= capitaux permanents
o capitaux propres
o provisions pour risques et charges
o emprunts à MLT = structurels
-
Différence bilan patrimonial /
structurel :
o Le passif à plus d’un an du bilan patrimonial ne correspond pas
forcément aux capitaux permanents du bilan fonctionnel
o Bilan patrimoniale : la part à moins d’un an des emprunts
bancaires à LT est incluse dans les ressources à moins d’un an
o Bilan structurel : pas de distinction entre la part à moins
d’un an de ces dettes : ça reste des emprunts structurels.
c.
Le fonds de roulement :
-
= comparaison des emplois et des
ressources stables.
-
= capitaux permanents – actif
immobilisé
o idée = que les emplois stables doivent être financés par des
ressources stables
-
Fonds de roulement positif = excédent
de capital permanent
-
= part des ressources stables qui
n’est pas affectée à des emplois durables et qui intervient dans le financement
des emplois liés au cycle d’exploitation souvent exprimé en jours d’activités
o
ratio : FDR / CA . 360
o si ratio = 15 jours : le fonds de roulement permet de financer
sur 15 jours d’activité.
2.
Le besoin en fonds de
roulement :
a.
Le cycle d’exploitation :
-
achat de matières premières :
o l’entreprise les obtient à crédits de la part des fournisseurs
-
stockages des mat. 1ère
o argent immobilisé des stocks de mat. 1ère
-
Cycle de production :
o Transformation des mat. 1ère en produits finis
-
Stockage des produits finis
o Argent immobilisé
-
Vente des produits finis
o Crédits accordés aux clients
o Au terme du délai de paiement les clients payent à l’entreprise
qui perçoit ainsi des liquidité.
-
= achat impliqué par la dette
fournisseur, stockage, crédit accordé aux clients
b.
Les ratios de rotation :
-
stocks :
o il faut que le niveau des stock soit aussi faible que possible
pour limiter les immobilisations de capitaux
o mais il faut que le stock soit suffisant pour ne pas risquer une
rupture
-
délai de rotation des
stocks = (stocks / achats mat. 1ère HT) . 360
-
Créances client :
o Délai client = (créances clients / CA TTC) . 360
§ TTC car le montant des créances client comprend TVA
§ Dans compte de résultat CA = HT : il faut rajouter TVA =
19.6 %
o Nombre de jours que les clients prennent pour payer les créances
§ Intérêt commercial = délais clients les plus élevés possible
§ Intérêt financier : délais clients représentent une
immobilisation pour l’entreprise… : il faut donc arbitrer
-
Délai fournisseur :
o = (dettes fournisseurs / achats TTC) . 360
o il faut rajouter la TVA aux achats de marchandise et aussi
autres et charges externes.
o Le ratio donne le délai moyen de remboursement des créanciers
§ Permet de voir su le délai client est supérieur au délai
fournisseur
§ Si on paye les fournisseurs plus vite que l’ont est payé :
décalage temporel = déficit de financement
§ Le délai fournisseur doit donc être supérieur au délai client
o Grande différences selon le secteur d’activité et la taille de
entreprises.
c.
Le besoin en fonds de
roulement : BFR :
-
différence entre emplois
d’exploitation et ressources d’exploitation
-
= besoins de financement induits
par l’activité courante
-
(BFR / CA) . 360
3.
La trésorerie comme résidu de
la relation fonctionnelle :
-
trésorerie active = compte
bancaire et compte caisse
-
trésorerie passive = on isole les
dettes bancaires à CT (ie concours bancaires courants)
-
trésorerie =
o = trésorerie active – trésorerie passive
o = fonds de roulement (FDR) – besoins en fonds de roulement.
o = résidu de la relation fonctionnelle
§ Actif bilan = Actif immobilisé + Emplois d’exploitation +
Trésorerie active
§ Passif bilan = capitaux permanent + ressources d’exploitation +
trésorerie passive
§ Actif = passif
§ Au final on obtient : trésorerie = FDR – BFR
o Ressources stables supérieures aux emplis stables = excédent de
financement = FDR
o La plupart du temps, BFR = positif = déficit de financement
o Si la trésorerie est négative : appel aux concours
bancaires courants pour compenser.
o P.13.
4.
Exemple
d’illustration : le cas Moulineux : p.4
IV.
Une analyse dynamique du
risque de défailance : le tableau de financement
A. Construction du tableau de financement :
-
représente un relevé des sources
de fonds additionnels obtenus sur une période donnée et des utilisations
nouvelles auxquelles ils donnes lieu (ie emplois)
-
construit à partir d’un bilan
différentiel
-
Bilan différentiel = différence
entre deux bilans successifs
o Différence entre les postes du bilan
o Toute augmentation d’un poste d’actif = nouvel emploi
o Toute diminution d’un poste de passif = ???
EMPLOIS
|
RESSOURCES
|
Actif augmente
|
Actif baisse
|
Passif baisse
|
Passif augmente
|
-
= analyse dynamique :
évolution des différents postes du bilan
-
Sources d’emplois stables :

o Augmentation des postes d’actifs stables
calcul la
§ (ex :
investissements) variation FDR
o Diminution des passifs « dettes à MLT » : = même que
§ Remboursement qd comparaison
-
Sources de ressources
stables : de bilans
o Diminution d’actifs (cession d’immobilisation) fonctionnels.
o Augmentation de postes de passif
§ (souscription nouvelle
dette, augmentation du capital)
-
on retrouve la variation de
trésorerie
-
risque de défaillances :
o amélioration équilibres
o dégradation des équilibres.
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