Analyse
financière des comptes consolidés
Exercice :
Bilan pool le fonds
|
|||||
Actif
|
N N-1
|
Passif
|
N N-1
|
||
Emplois industriels
|
Ressources propres
|
||||
Immo industriel (1)
BFR total (2)
|
Cap propres (5)
Amort et prov (6)
|
||||
Emplois
financiers
|
Resss
d’endettement
|
||||
Participations (3)
|
Dettes fin à LT (7)
|
||||
Emplois monétaires (4)
|
Dettes fin à CT (8)
|
||||
Total général
|
=
|
Total passif
|
Correction exercice A :
Bilan pool le fonds
|
|||||
Actif
|
N N-1
|
Passif
|
N N-1
|
||
Emplois industriels
|
620
456
|
694
657
|
Ressources propres
|
279
407
|
187
503
|
Immo industriel (1)
BFR total (2)
|
269 848
350 608
|
225 666
468 991
|
Cap propres (5)
Amort et prov (6)
|
100 596
178 811
|
23 844
163 659
|
Emplois
financiers
|
239
804
|
217
596
|
Resss
d’endettement
|
580
853
|
724
729
|
Participations (3)
|
182 276
|
182 277
|
Dettes fin à LT (7)
|
576 031
|
718 689
|
Emplois monétaires (4)
|
56528
|
35 319
|
Dettes fin à CT (8)
|
4 822
|
6 060
|
Total général
|
=86860 260
|
912 252
|
Total passif
|
860
260
|
912
252
|
On prend les montants bruts.
(1) Emplois industriels N
N-1
Total II
|
453 124
|
190 257 Tab immo
|
Autres
participations
|
-149 057
|
35 409
|
Cr ratt
participations
|
-17 695
|
|
Autres immo
fin
|
-16 524
|
|
269 848
|
225 666
|
(2) BFR total + ICNE ou : N
N-1
STOCKS
|
772 339
|
603 962
|
Créances +
CCA
|
892 092
|
1 326 047
|
Dettes + PDA
|
- 1 313 823
|
-1 461 018
|
ICNE = intérêt courus non échus
(3)
N N-1
149 057
|
149 057
|
|
17 695
|
16 696
|
|
16 524
|
15 524
|
|
183 276
|
182 277
|
(4) Dispo + VMP
(5) Total I – CSNA – charges à répartir CSNA = K souscrit non acquis
(6) Amortissement et dépréciation d’actifs + provisions
(risques et charges)
Colonne 2
|
178 811
|
94 519 Tab amort
|
Total II
|
0
|
23 811
|
45 329 Tab de
prov
|
||
178 811
|
163 659
|
(7) Dettes fin – CBC - IBNE
19 504
|
39 047
|
|
561 349
|
685 702
|
|
-473
|
-358
|
|
-4 349
|
-3 702
|
|
576 031
|
718 689
|
(8)
473
|
358
|
|
4 349
|
5 702
|
|
4 822
|
6 060
|
Les ressources propres sont faibles par rapport aux
endentements :
Ce sont les pertes des exercices
antérieurs qui ont provoqué cette chute des ressources propres. Sans ces pertes
les ressources propres seraient d’environ 400 000 € de plus.
L’endettement serait moins élevé.
Visiblement, la société n’a pas fait
d’augmentation de capital pour combler ses pertes.
Dans ce bilan, il y a différentiation entre emplois financiers
et emplois industriels :
Ce qui nous permet de voir qu’ici ce
sont essentiellement des emplois industriels. L’entreprise mise plus sur les
emplois industriels que sur les emplois financiers.
Partie
I : Le bilan fonctionnel « pool de fonds »
La conception « pool de
fonds » du bilan fonctionnel permet de remédier aux inconvénients
de la conception fonctionnelle horizontale.
Cependant :
- Elle ne repose sur aucune règle simple, telle que la
couverture du BFRE par le FRNG.
- Son utilisation est complexe.
Inconvénients de la conception
fonctionnelle horizontale :
- Principe
d’affectation de ressources aux emplois :
ce qui n’est pas le cas pour le bilan financier pool de fonds.
- Conception de la
trésorerie : dans la conception horizontale, la
trésorerie est simplement considérée comme un solde, c’est-à-dire la différence
entre le fonds de roulement net global et le BFR. Et cela ne correspond pas à
la conception de l’entreprise depuis quelques années.
A) La construction
du bilan fonctionnel « pool de fonds »
La présentation des stocks d’emplis et
de ressources est fondée sur le principe de la non-affectation.
STOCKS
D’EMPLOIS
|
STOCKS
DE RESSOURCES
|
||
Emplois industriels et commerciaux
|
Immo. brutes
|
Fonds propres externes
|
Fonds Propres
|
BFR
|
Fonds propres internes
|
||
Emplois Financiers
|
Immo. financières
|
Endettement financier stable
|
Pool de Dettes
|
VMP et dispo
|
CBC
|
L’ensemble des stocks d’emplois est
présenté en distinguant :
1. Les emplois de nature industrielle et commerciale :
a) Les immobilisations à caractère
industriel et commercial ;
b) Le BFRE et les composantes du BFRHE
relatives au cycle d’investissement industriel et commercial, notamment les
fournisseurs d’immobilisations.
2. Les emplois de nature financière :
a)
Les immobilisations financières (actifs financiers à maturité longue) ;
b) Les actifs financiers à maturité
courte (VMP et dispo) et les éléments du BFRHE liés aux opérations d’investissement
en actifs financiers.
Cette distinction entre les emplois
industriels et commerciaux et les emplois financiers permet d’analyser la
stratégie suivie par une entreprise en séparant ces 2 types d’activités.
Les actifs financiers à maturité courte
constituent principalement un indicateur de flexibilité.
L’ensemble des stocks de ressources ou
« pool de ressources » fait apparaître de façon distincte :
- Les ressources propres (internes et externes) ;
- Et les ressources provenant de décisions d’endettement
(dettes financières stables et CBC.)
B) Le bilan fonctionnel « pool de fonds » de
la centrale des bilans (CDB)
La CDB propose depuis 1987 un bilan fonctionnel de type
« pool de fonds » qui comprend 2 parties :
- Une
1ère partie qui constitue un bilan fonctionnel « pool de
fonds » :
Où le capital engagé est décrit :
D’une
part, comme la somme des actifs > 1 an, des BFR et des disponibilités,
Et
d’autre part, comme la somme du financement propre et de l’endettement
financier.
Il n’y a pas de principe d’affectation.
- Une
2ème partie, accessoire, qui rappelle la présentation horizontale
correspondante.
La présentation retenue permet
d’analyser :
-
Le type de stratégie de développement
adoptée (industrielle ou financière)
-
Ainsi que la politique
de financement choisie (FP ou dettes financières).
Cette présentation repose sur une
conception de l’équilibre financier beaucoup plus élaborée que la conception
horizontale.
Dans la conception horizontale, la notion
d’équilibre financier s’appréhende uniquement sous l’aspect du risque
de faillite.
La conception de l’équilibre financier
sous-jacente à l’analyse de type « pool de fonds » s’appuie au
contraire sur l’arbitrage « rentabilité-risque » et suppose
une gestion
de la dettes et conception particulière du rôle des actifs de
trésorerie.
Remarque :
Dans la théorie financière,
on considère que les actionnaires ont intérêt à privilégier les dettes fin
plutôt que les fonds propres. Donc, les dirigeants doivent donc faire un
arbitrage entre les intérêts et les risques.
Effet
de levier :
Si le taux de rentabilité
économique est plus élevé que le taux d’intérêt, l’entreprise a intérêt à
emprunter. Les dettes financières seront plus rentables que les fonds propres.
Mais ceci n’est vrai que si le taux de rentabilité économique est supérieur au
taux d’intérêt. Sinon, l’entreprise n’a pas intérêt à emprunter.
Or, les actionnaires
attendent une rentabilité élevée de l’entreprise.
Donc, le fait que
l’entreprise se finance au moyen de dettes financières demande à ce que les investissements
que choisissent les dirigeants soient rentables = rentabilité économique plus
élevée que les taux d’intérêt.
Pour les dirigeants, les
fonds propres sont moins risqués que l’endettement financier. Plus les capitaux
propres sont élevés par rapport à l’endettement, moins il y a de risque de
faillite et moins la rentabilité sera élevée. De fait, les dirigeants ont
intérêt à choisir les…
Attention : La
théorie financière dans le monde est anglo-saxonne.
Aux États-Unis, on a de
très grandes entreprises où l’actionnariat est dispersé. Par rapport à la
plupart des entreprises en Europe où l’on trouve surtout des actionnaires « principaux. »
Les actionnaires vont
plutôt pousser les dirigeants à faire de l’endettement financier plutôt que de
faire appel aux capitaux propres.
La
théorie du Free Cash flow, lancé par les Américains dans les années 80 :
C’est ce qui va rester du
cash flow une fois que l’entreprise a versé les dividendes et financé les investissements
de croissance. Dans cette théorie, on indique que le FCF doit être redistribué
aux actionnaires. L’objectif est de contraindre les dirigeants de se financer
par l’endettement financier, ce qui va le pousser à privilégier les investissements
les plus rentables. Mais plus rentable signifie aussi plus de risques.
a)
L’arbitrage rentabilité / risque
Le choix de la structure des emplois
repose sur le choix d’un niveau de risque éco, auquel correspond
un niveau de rentabilité éco.
La rentabilité éco doit permettre
d’atteindre la rentabilité requise par les actionnaires après avoir rémunéré
les créanciers.
La structure du bilan fonctionnel
résulte donc des niveaux de risque économique, financier, et de
faillite, que l’entreprise a choisi d’assumer afin de satisfaire ses
actionnaires.
Par conséquent, pour interpréter le
bilan fonctionnel, il faut se référer au modèle de l’effet de levier financier,
qui permet de comprendre les choix par l’E en termes de risque et de
rentabilité.
Remarque :
En général, plus la
rentabilité est élevée, plus le risque est important.
b) La
gestion du « pool de dettes »
La vision traditionnelle de
l’endettement ignore complètement l’aspect dynamique de la gestion de la
structure de la dette en fonction du risque lié à l’évolution des taux
d’intérêt.
En outre, elle repose sur une
conception primaire de la stabilité d’une ressource.
Considérons un exemple d’application :
Deux
E A et B ont financer un même actif d’un
montant de 1 000.
L’E
A le finance par un emprunt d’une durée de 2 ans au tau de 6%.
L’E
B le finance par un CBC d’une durée d’1 an renouvelable.
Le
taux de la 1ère année : 7%
Le
taux de la 2e année : 3%
Au
total, sur les 2 années :
-
l’E A aura
payé : 6% x 1 000 x 2 = 120
-
l’E B aura
payé : 7% x 1 000 x 1 = 70
3% x 1
000 x 1 = 30
soit : 100
Il
apparaît qu’il était intéressant de financer l’actif par un CBC plutôt que par
emprunt de 2 ans.
B
a couru un risque lié à l’incertitude sur le niveau du taux d’intérêt et sur
l’éventualité d’un non-recouvrement du CBC, mais ce risque a été rémunéré par
une économie de frais financiers.
Donc,
si les E anticipent une baisse des taux d’intérêt elles auront tendance à
préférer un endettement à CT renégociable plutôt qu’un endettement stable à
LMT.
c) La
gestion des actifs de trésorerie
La conception horizontale analyse la
trésorerie comme le résidu déterminé par différence entre le FRNG et le BFR.
À l’intérieur de la trésorerie, la
détention des actifs de trésorerie est le plus souvent justifiée par le seul
motif de transaction.
Cette conception est également très sommaire.
La détention d’actifs de trésorerie
peut s’expliquer par la rentabilité qu’ils procurent et qui peut se révéler
supérieur à la rentabilité obtenue sur des actifs industriels.
En outre, ces actifs constituent une source
de flexibilité très importante, tant sur le plan défensif qu’offensif.
Remarque :
La baisse moyenne des E
cotés en bourse : 50% et ça va jusqu’à 80%
On fait des arbitrages
entre la rentabilité et les risques.
Une E peut même faire des
bénéfices sur ces dettes : échange un emprunt en $ en un emprunt en €,
Correction exercice A (suite) :
QUESTION
2 : Etude du risque : risque de faillite, risque de taux, degré de
flexibilité
Ratio
|
N
|
N-1
|
Risque de faillite = dettes fin /
ressources propres
|
580 853 / 279 407 = 2,08
|
724 729 / 187 503 =
3,87
|
Risque de taux = dettes fin CT /
Dettes fin totales
|
4 822 / 580 853 =
0,0083
|
6 060 / 724 729 = 0,0084
|
Flexibilité = emplois financiers /
total des emplois
|
239 804 / 860 260 = 28%
|
217 596 / 912 252 =
25%
|
Risque de faillite :
Le risque de faillite est élevé. Par
contre, l’indicateur s’améliore. Si l’évolution continue dans ce sen, il va
bientôt devenir faible, ce risque de faillite.
Pourquoi le risque de faillite est
élevé ?
C’est des fonds propres d’origine interne (le rsl positive) qui a permis
d’améliorer ce facteur. Sans l’aide des actionnaires.
En N-1, le rsl n’est pas bon car il y a
des déficits antérieurs en N-2 et N-3.
Maintenant que le rsl devient
bénéficière, le ratio a tendance à s’améliorer.
Risque de taux :
Le pb des dette fin à CT s’est le
renouvellement. Là, on a un risque qui est très faible.
Dans le conteste actu, les E qui ont un
faible risque de taux vont avoir moins de mal à sans sortir. C’est plus facile
pour eux de renouveler le financement de leurs dettes à court terme.
Flexibilité :
Les emplois fin représentent plus d’1/4
du total des emplois. Ça veut dire que l’E diversifie ses emplois. Elle n’a pas
que des emplois industriels. Et en cas de difficultés, on peut céder des
emplois financiers plus facilement que les emplois industriels.
QUESTION 3 : Décomposition la
rentabilité financière à partir à la rentabilité économique et de la
rentabilité des actifs financiers
Brouillon : Rentabilité éco = ( Rsl + charges d’intérêt) / (K propres
+ emprunt)
EFFET DE LEVIER :
Résultat d’exploitation
+ dotation d’exploitation
- reprises d’exploitation
+/- Différence de change
+/- Résultat exceptionnel sur opérations de
gestion
= EBE corrigé
t = Produits financiers / actifs
i = Charges d’intérêts / dettes
RF = CAF nette / capitaux propres
Résultat exceptionnel sur opérations de gestion :
ça vient des cessions d’immo. Et ici on n’a pas ça.
3. Étude de l’effet de
levier
L’effet de levier est étudié en
fonction de la rentabilité économique calculée à partir du résultat
d’exploitation hors dotation et reprises pour l’homogénéité du ratio dont le
dénominateur est composé des immobilisations et du BFR en valeurs brutes.
Ici les différentes de change ainsi que
les produits et charges exceptionnels sur opérations de gestion sont considérés
comme issus de l’activité industrielle, la société n’ayant jusqu’à
présent pas de stratégie organisée de a gestion de son risque de change.
Comment peut t’on se
couvrir contre les risques de change ? Les
assurances, …
L3
La rentabilité financière est calculée
à partir de la CAF nette càd le rsl net corrigé des dotations et reprises
puisqu’au dénominateur les K propres sont ceux du bilan pool de fonds.
RE = EBE corrigé / (immo + BFR)
EBE corrigé
= rsl d’exploi +
dot d’exploi – reprises d’exploi +/- différences de change + /- charges et
produits exceptionnels sur opérations de gestion
=
Résultat
d’exploitation 122
455
Dotations
d’exploitation 45 954
Reprises
d’exploi
– 2 992
Diff de
change
– 2 011
Rsl excep sur
opérations de gestion
– 6 389
EBE corrigé 157 017
Immobilisations + BFR = actifs
industriels 620 456
RE = 157 017 / 620 456 = 25,31%
t = Produits financiers / actifs
financiers = 1 779 / 239 804 = 0,74%
i = charges financières / dettes
financières = 58 725 / 580 953 = 10,11%
RF= CAF nette / K propres = 66 714 / 279
407 = 23,88%
RE > i, il y a effet de levier lié à
la dette.
Concernant les participations dans des
entreprises sous-traitantes, on peut mettre en relation la très forte rentabilité économique
obtenue sur l’activité industrielle et la très faible rentabilité des
actifs financiers : ces 2 phénomènes sont sans doute la conséquence l’un
de l’autre.
Si la société exerce une pression sur
ses sous traitants pour obtenir des prix de cession faibles, la rentabilité
économique est améliorée grâce à la faiblesse relative des dépenses de
sous-traitance, tandis que la rentabilité des actifs financiers se trouve
amputée par les prix de vente bas imposés aux sous traitants.
Elle opère donc un transfert de la rentabilité de
ses actifs financiers vers sa rentabilité industrielle ou économique.
PARTIE 2 : TABLEAU DE FLUX
DE TRESORERIE
1. Intérêt des tableaux de flux de trésorerie
Les tableaux des flux analysant
la variation de trésorerie se substituent aux tableaux de flux de fonds
tels que le tableau de financement du PCG. Celui de l’ordre des
experts-comptables a été refondu en 1998 et celui de la Banque de France en
2000.
Qu’est ce qu’on analyse dans le tableau de fin
du PCG ?
Il est en deux
partie :
-
1er
partie : analyse la var du fond net globale : on compare des nouveau
emplois stable avec les nouvelles ressources stables. Et on voudrais que les nv
ressources stables soit au moins aussi élevé que les nv emplois stables.
-
2e
partie : on analyse la variation du BFR en décomposant l’exploi et le hors
exploi. Et dans la 2e partie l’accent est mis sur le BFR exploi.
Dans la 2e partie, on termine par la var de trésorerie. Mais la var
de trésorerie est considéré comme un solde. Et pas comme qlq chose d’autonome.
Le bilan fonctionnel présente le même
désavantage de montrer la var de trésorerie comme un solde :
Trésorerie= diff entre le
fd de roulement net globale et la var du BFR
Le pb est qu’on analyse
pas la trésorerie en tant que tel. D’où, la nécessité du tableau de flux de
trésorerie.
Ces tableaux fournissent une
information sur la capacité des entreprises à générer des liquidités et sur
l’utilisation qu’elles en ont fait au cours de l’exercice écoulé.
Les flux sont regroupés en 3 grandes
fonctions :
- Activité
- Investissement
- Financement
On regroupe les 3 grandes
fonctions de l’analyse fonctionnelle habituelle.
Ces tableaux sont des outils
prévisionnels.
La décomposition du BFR permet de
localiser précisément les points forts et les points faibles de la
politique commerciale de l’entreprise.
Ils informent sur la capacité
de l’entreprise à générer de la trésorerie, sur les formes
d’endettement et sur les stratégies mises en œuvre.
Ils constituent un outil d’analyse du
risque, dans la mesure où l’état de la trésorerie reflète le degré de risque
encouru par l’entreprise à court terme.
2.
Tableaux de flux de trésorerie
Dot aux ams
|
36 960
|
DAP excep
|
5 384
|
RAP excep
|
-30 241
|
12 103
|
PCEA
|
4 337
|
||
VNC
|
- 1 669
|
||
PV brute
|
2 668
|
||
IS / RV
|
- 889
|
||
PV nette
|
1 779
|
Prod excep op
cap
|
10 203
|
||
PCEA
|
- 4 337
|
||
Prod sans 775
|
5 866
|
||
VNC Clients
|
743 571
|
VNC Autres
créances
|
81 738
|
VNC CCA
|
32 377
|
Créance IS N
|
- 4 534
|
VNC Clients
N-1
|
- 1 147 874
|
VNC Autres cr
N-1
|
- 119 216
|
VNC CCA N-1
|
- 24 562
|
Créance IS
N-1
|
1 000
|
- 437 500
|
Fourni N
|
1 039 626
|
Dettes fic
soc N
|
134 721
|
Dettes IS N
|
139 476
|
CCA N
|
0
|
Fourni N-1
|
- 1 160 611
|
Dettes fisc
soc N-1
|
-170 335
|
Dettes IS N-1
|
-128 709
|
CCA N-1
|
-1 363
|
-147 195
|
Créances IS N
|
4 534
|
Créances IS
N-1
|
-1 000
|
3 534
|
ICNE N
|
4 349
|
ICNE N-1
|
- 5 702
|
- 1 353
|
PCEA
|
4 337
|
IS sur PV
|
-889
|
PCEA net
|
3448
|
N-1
|
Nouveaux
emprunts
|
Remboursements
|
N
|
|
39 047
|
19 504
|
|||
685 702
|
561 349
|
|||
-CBC
|
-358
|
-473
|
||
-ICNE
|
-5 702
|
-4 349
|
||
718 689
|
0
|
142 658
|
576 031
|
Flux de trésorerie liés à l’activité
|
N
|
RESULTAT NET
|
83 662
|
Élimination des chg et pd sans incidence
sur la trésorerie ou non liés à l’activité
|
|
Amort et provisions (à l'exclusion des
provisions sur actifs circulants)
|
12 103
|
Plus values cessions nettes d’impôt
|
-1 779
|
Transfert de chg au compte de chg à
répartir
|
0
|
Quotes-parts de subventions
d’investissements virées au rsl
|
-5 866
|
MARGE
BRUTE
|
88 120
|
VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
LIE A L'ACTIVITE
|
|
Stocks
|
-162 386
|
Créances d'exploitation
|
437 500
|
Dettes d'exploitation
|
-147 195
|
Autres créances liées à l'activité
|
-3 534
|
Autres dettes liées à l'activité
|
-1 353
|
Flux
net de trésorerie générée par l'activité
|
211 152
|
Flux de trésorerie liés aux opérations
d'investissement
|
|
Acquisitions d'immobilisation
|
50 848
|
Cessions d'immobilisation nettes d'impôts
|
-3 448
|
Réduction d'immobilisations financières
|
|
Variation des dettes et créances sur
immobilisations
|
|
Flux
net de trésorerie liés aux opérations d'investissement
|
-47 400
|
Flux de trésorerie liés aux opérations de
financement
|
|
Dividendes versées
|
|
Incidence des variations de capital
|
|
Émission d'emprunts (variation des
concours bancaires)
|
115
|
Remboursement d'emprunt
|
-142 658
|
Subventions d'investissement reçues
|
|
Flux
de trésorerie lié aux opérations de financement
|
-142 543
|
Variation de trésorerie
|
21 209
|
Trésorerie d'ouverture
|
35 319
|
Trésorerie de clôture
|
56 528
|
3.
Commentaire du tableau de flux
L’exercice N n’est pas un exercice
déterminant pour les orientations stratégiques de la société : il ne s’est
quasiment
rien passé en N, du point de bue de l’investissement (simple
renouvellement d’immo cédées) ni du point de vue du financement :
la société s’est simplement désendettée au cours de l’exercice à concurrence
des remboursement d’emprunts d’effectués.
En revanche, m’aalyse de la variation
des postes du BFR révèle simultanément :
-
Un gonflement
des stocks
-
Et une très
forte diminution des créances d’exploitation (de l’ordre de 34%)
La variation du BFR faisant apparaître
une ressource
nette.
La diminution des créances (34%) est
plus que proportionnelle à la baisse du CA (10%).
Est ce le signe d’une meilleure gestion du crédit client ?
Les dirigeants de la société doivent
rester vigilants car c’est la diminution du BFR qui a permis, au cours de
l’exercice le désendettement et la légère augmentation de la trésorerie nette.
COURS PROPREMENT DIT :
Partie 1 : Analyse financière des comptes consolidés
Les normes IAS/IFRS s’appliquent aux comptes
consolidés des sociétés européennes cotées.
Ces normes affectent l’analyse
financière pour différentes raisons :
-
Utilisation de
techniques financières pour évaluer les actifs et les passifs. (Ça ce fessait jamais avant en France du moins dans le
cadre du plan de comptes général)
-
Absence de retraitements préalables
à l’analyse des états financiers.
-
Volatilité accrue
du résultat et de la structure financière. (Et
cette volatilité accrue on l’a vraiment découverte en période de crise
financière)
Introduction :
Une nouvelle lecture des états financiers
L’objectif des normes IAS/IFRS est de
fournir la valeur patrimoniale de l’entreprise pour mieux répondre aux
besoins de l’investisseur. C’est ce qui explique la primauté au bilan sur le
compte de résultat.
Cet
objectif conduit à :
-
Intégrer au
bilan des engagements financiers (pas avant) ;
-
Abandonner le principe du coût
historique comme méthode unique de comptabilisation,
-
Utiliser des
méthodes financières (actualisation des cash flows futurs)
Dans le plan comptable
général : rsl = pd – chg
En normes IFRS : rsl = CP à
la clôture du bilan – CP à l’ouverture du bilan
La recherche d’une valorisation plus
économique entraîne une volatilité accrue de la valeur des
actifs et des passifs et donc des capitaux propres.
Volatilité accrue
notamment du fait que les instruments financiers sont évalués à la juste
valeur.
La
performance se mesure avec :
-
La dimension
opérationnelle (produits et charges)
-
Et la variation
de la valorisation des éléments du patrimoine.
Le référentiel IFRS est hybride car le
coût historique coexiste avec la juste valeur.
Donc, tous les éléments
au bilan financier ne sont pas valorisés à la juste valeur. C’est le
« full fair value » en anglais.
On est loin du concept de « full
fair value » qui souhaitait les anglo-saxons au départ.
Les normes IFRS font apparaître de nouvelles zones de risques pour
l’analyste :
-
Absence de standardisation des états
financiers à
choix délicats
o
La pertinence
des soldes
intermédiaires du compte de résultat,
o
Les modalités de
répartition des charges indirectes dans une présentation du compte de résultat
par fonctions.
-
Mise en œuvre
délicate d’une comptabilité de valeur :
o
Comptabilisation
de certains actifs u passifs à la juste valeur,
o
Mouvement
profond visant à remplacer le coût historique comme fondement de mesure du résultat du
patrimoine.
Et la méthode du coût
historique est bq plus facile à appliquer que celle de la juste valeur
Chapitre
I : Démarche du diagnostic et impacts des comptes consolidés
Paragraphe
1 : La démarche d’analyse financière
L’analyse
financière consiste à évaluer :
-
L’endettement,
-
Les capitaux
propres,
-
La trésorerie.
Paragraphe
2 : L’intérêt des comptes consolidés
Ils permettent l’analyse financièrement
de l’activité, de la productivité et de la structure financière d’un
groupe.
On
a besoin des comptes conso car les comptes individuels ne distinguent
pas :
-
Le CA intra
groupe,
-
Et le CA réalisé
auprès de clients externes.
Or, le CA intra groupe
représente parfois une part importante de l’activité des différentes entités.
Le CA consolidé mesure l’activité
réelle du groupe car il élimine le CA intra groupe et les autres opérations
intra groupe, sans que cela entraîne une incidence sur le résultat du groupe.
Les relations entre les entités d’un
groupe sont marquées par des liens financiers. La
société-mère :
-
Peut financer
ses filiales sous forme de capital et de prêt,
-
Joue un rôle
d’intermédiaire entre les apporteurs de capitaux (banquiers, investisseurs) et
ses filiales,
-
« Transformer »
parfois la nature de ses ressources. Càd que la
société-mère peut emprunter au prêt de banque ou sur le marché financier. Et
elle peut transformer cet emprunt en placement de CP dans une de ces filiales.
Seul le bilan consolidé permet
d’évaluer la structure financière d’ensemble du groupe : il présente
des actifs détenus et des ressources « externes » du groupe.
Les liens financiers intra groupe, en
capital et en financement sont éliminés.
Seuls les comptes consolidés permettent
d’évaluer la capacité de la société-mère à satisfaire ses actionnaires.
La rentabilité pour les actionnaires de
la société-mère dépend de la rentabilité des entités inclues dans le périmètre
de consolidation.
Lorsque la société-mère emprunte pur
financer ses filiales, sa capacité de remboursement dépend également de la
profitabilité de ses filiales.
Expl - doc B - :
Le ratio « emprunt/ capitaux
propres » calculé sur les comptes individuels est équilibré.
Cet équilibre est toutefois fictif
car l’emprunt a été « transformé » en capital comme le montre
le bilan consolidé.
Bilan
consolidé M
|
|||
Matériel
|
800
|
Capital
Emprunt
|
100
700
|
Total
|
800
|
Total
|
800
|
La structure financière réelle du groupe
donne un ratio « emprunt/CP » de 7 !
Au bilan consolidé, on a les 100 de
capital d’origine et les 700 de cumul des emprunts.
La capacité de remboursement des
emprunts s’évalue à partir des comptes consolidés.
Les emprunts de M et F1 (sociétés
holding sans activité économique) ne peuvent être remboursés que grâce aux
dividendes provenant des bénéfices réalisés par F2.
Paragraphe
3 : L’information sectorielle
A)
L’intérêt de l’information sectorielle
L’IAS 14 impose de fournir
en annexe des informations détaillées :
-
Par secteur
d’activité (ligne de produits ou services)
-
Et par zones
géographiques.
Elle
permet d’identifier :
-
Les secteurs
d’activité et zones géographiques qui ont généré la croissance t la profitabilité
du groupe.
-
Les secteurs sur
lesquels le groupe a principalement investi, de mesure les capitaux investis et
leur rentabilité
par secteur…
Elle permet aussi d’anticiper les performances
futures en fonction des perspectives de croissance et de profitabilité
spécifiques à chaque secteur en tenant compte de leur poids respectifs.
La publication de l’information
sectorielle est seulement recommandée pour les groupes non cotés utilisant les
normes IAS/IFRS.
B) Les
implications pour l’analyse financière
Les
données sectorielles permettent d’analyser :
-
L’évolution du
CA,
-
La profitabilité
des ventes,
-
Les
investissements et les capitaux investis,
-
La rentabilité
économique.
La rentabilité financière ne peut être
calculée qu’au niveau global du groupe car
l’information, sectorielle ne donne pas d’indications sur le mode de
financement des secteurs d’activité.
Exemple (de ce qui était possible de
faire avant, et que les groupes ne souhaitent plus faire aujhui) :
Avant
la 1ère publication de ses comptes en normes IAS/IFRS, un groupe a
significativement baissé ses prix sur une ligne de service répondant aux
critères d’identification pour l’information sectorielle. Il ne voulait pas
susciter de réclamations des clients d’une activité extrêmement profitable.
Paragraphe 4 : L’analyse
du périmètre de consolidation et de ses variations
L’analyse du périmètre de consolidation
permet de comprendre la stratégie de croissance externe du groupe.
A)
Analyse statique du périmètre de consolidation
La
lecture du périmètre montre certaines caractéristiques du groupe :
-
Le nombre
d’entités consolidées,
-
La localisation
géographique des entités consolidées,
-
Le niveau
de contrôle exercé par la société mère sur les entités consolidées.
Un % d’intérêt élevé
dans les entités consolidées indique un groupe fortement intégré au niveau
financier.
Un % faible indique
que le groupe s’appuie sur des minoritaires pour financer certaines de
ses filiales.
B)
Analyse dynamique par les variations de périmètre
Les
variations de périmètre concernent :
-
Les entrées et
sorties du périmètre,
-
Les variations
de % d’intérêt et de contrôle (dans le périmètre de
consolidation).
Ces mouvements reflètent une partie de
la stratégie
actuelle du groupe. Il n’en reflète qu’une partie car le
périmètre d’un groupe qui a une stratégie de croissance interne varie peu.
Chapitre
II : L’analyse de l’activité
L’analyse de l’activité consiste à expliquer
l’évolution du CA sur la période d’analyse. Ainsi, une forte croissance
de l’activité nécessite des investissements, une augmentation du BFRE, …
À l’inverse, une baisse imprévue des
ventes peut temporairement entraîner un gonflement des stocks …
A)
Méthode d’analyse de l’activité
a)
L’évolution globale du CA consolidé
L’analyse
dispose de 2 sources pour l’expliquer :
-
L’information sectorielle
montre l’évolution du CA par secteur d’activité et par zones géographiques,
-
Le rapport de gestion
complète et commente ces données chiffrées (ex : PSA07 -doc
C- : pages 4 à 6).
L5
-
Commentaires sur le rapport de gestion -
- Il y a une baisse en volume en Europe continentale
qui est expliquée par une concurrence assez forte et la baisse du marché all
qui s’explique par le fait que l’all cette année-là a augmenter son taux de
TVA.
- En marché central et occidentales
s’est contrastées.
Donc, on a bien des explications
par zones géographiques. On a les performances du groupe en fonction des
contextes locaux.
Donc, deux informations :
-
Informations sur
le volume
des ventes
-
Informations par
zones
géographiques
Une synthèse est ce qui se passe au niveau
mondial puis au niveau local.
On a aussi des informations par secteurs
d’activité qui apparaissent dans ce rapport.
On parle aussi des problèmes de change.
On a non seulement un effet
volume mais un effet prix avec un impact
positif sur le résultat. Et l’on a un effet de change négatif qui
vient ici de la dépréciation du $, d’un effet de périmètre : le
groupe n’a pas acheté ni vendu d’entreprise ce qui fait que son périmètre reste
le même.
- Fin de parenthèse sur l’exemple de
rapport de gestion -
b) Les 4
causes d’évolution du CA
- L’effet de prix
- L’effet de volume
- L’effet de change
- Et l’effet variation de périmètre.
Dans leur rapport de gestion, les
groupes sont obligés de décomposer l’évolution du CA concernant les
variations de périmètres significatives.
Ces variations de périmètres est spécifique
aux comptes consolidés.
L’effet de change est calculé pour
l’ensemble des ventes réalisées dans une devise autre que la monnaie de
consolidation.
Les groupes ayant une forte exposition
au risque de change communiquent habituellement les données consolidées, dont
le CA, à cours de change constant.
Les variations de périmètre
au cours de l’exercice constituent une cause de variation du CA spécifique aux
comptes consolidés.
-
Exemple : -
Un groupe clôture ses comptes le
31/12/N a pris le contrôle d’une filiale le 30/6/N.
Le CA consolidé de l’année N ne
contient que les 6 derniers mois de CA de la nouvelle entité. Ce n’est qu’à
partir de N+1 que le CA de la filiale est totalement intégré au CA consolidé.
La variation de périmètre affecte par
conséquent le CA consolidé pendant 2 exercices consécutifs.
Document D-1 :
Le groupe A a une diminution du
périmètre, pour le groupe B une augmentation du périmètre et le groupe C est
resté à périmètre constant puisqu’on a pas de variation de périmètre.
On retrouve aussi les 3 effets :
effet de change, de prix, de variation du périmètre. Et ensuite, on a l’effet
global.
Document D-2 :
Pour le groupe B, le seul élément est
positif s’est la variation du périmètre.
Le groupe C n’a pas de variation de
périmètre et va bénéficier d’un effet de change favorable de 8% qui lui a
permis d’avoir de meilleur vente. Le volume des ventes est stable et n’a pu
augmenter que légèrement.
- Fin de l’exemple -
Le but de cette analyse est de mesurer
la croissance réelle du groupe.
Seule la progression des volumes vendus
mesure une augmentation réelle de l’activité.
L’effet des variations de périmètre est
à rapprocher de la stratégie des groupes sur ses différents métiers. L’effet de
change est quant à lui subi par le groupe (Expl : PSA06).
Par exemple, on sait que les variations du $ peuvent être importante en
l’espace de quelques semaines, quelques mois.
c) Mise
en perceptives des évolutions du CA
On
compare l’évolution du CA du groupe sur une activité avec :
-
L’évolution de l’ensemble du marché de cette activité.
-
Et le CA des principaux concurrents intervenant sur ce
marché.
Cette analyse permet de déterminer si
l’entreprise croît davantage que le marché et que ses principaux concurrents.
B) Les
comptes PRO FORMA
L’entrée ou la sortie d’une filiale
de taille significative du périmètre de consolidation a des répercussions
importantes sur la présentation des comptes consolidés.
Pour faciliter la comparabilité des comptes,
les groupes cotés en bourse doivent alors produire des comptes pro forma.
Ce sont les comptes d’un exercice
antérieur établis en intégrant un événement survenu en réalité au cours de
l’exercice en cours.
Deux
sortes d’événements peuvent conduire à l’établissement de
comptes pro forma :
-
Un changement de méthode
comptable :
Les
groupes qui changent de méthode comptable en N doivent présenter à côté des
comptes de l’exercice N, les comptes N-1 publiés dans les anciennes normes et
les comptes pro forma N-1 dans les nouvelles normes.
Les
comptes pro forma portent sur la totalité des états financiers.
- Exemple : Groupe SAFRAN
(doc E) -
-
Un changement significative du
périmètre de consolidation.
Les
comptes pro forma offrent une analyse « à périmètre constant ».
C) Activités
abandonnées ou en cours d’abandon
L’IFRS 5
impose aux groupes de fournir une information, concernant les activités
abandonnées ou en cours d’abandon.
Cela permet d’identifier la part du résultat de
l’exercice qui ne sera pas reconduit dans le résultat consolidé des
exercices suivants.
- Exemple de Vivendi Universal (doc F)
-
Chapitre
III : L’évaluation de la profitabilité
La profitabilité des ventes qui est
égale au rapport entre un résultat et la CA peut être mesurée directement à
partir des comptes consolidés pour les groupes mono activité.
Le compte de résultat d’un groupe
diversifié mesure la performance d’un portefeuille d’activité sur lequel il est
difficile de porter une appréciation globale.
Il convient donc en 1er lieu
d’analyser la profitabilité par secteur d’activité pour porter ensuite une
appréciation sur la profitabilité d’ensemble du groupe.
Le compte de résultat d’un groupe se
lit de la même façon que celui d’une entreprise individuelle jusqu’au résultat
net des entreprises intégrées.
Ensuite,
il y a deux rubriques spécifiques aux comptes consolidés :
-
La quote-part dans les résultats
des entreprises mises en équivalences (ou associées),
-
La part des actionnaires minoritaires
dans le résultat des entreprises intégrées globalement.
L’analyse de la profitabilité s’arrête
au niveau du résultat net des entreprises intégrées.
Par
1 : Une analyse économique
Cette analyse ne peut se mener qu’en comparant
les taux de marge de l’entreprise à ceux d’autres entreprises du même
secteur.
Elle permet d’évaluer la force de la
position stratégique de l’entreprise sur son marché.
Une profitabilité supérieure à la
moyenne du secteur d’activité relève des atouts concurrentiels :
-
Économies d’échelle,
-
Meilleure productivité,
-
Critères différenciateurs permettant un meilleur
positionnement prix. Expl : qualité des
produits, notoriété de l’entreprise, …
La
comparaison entre entreprises du même secteur peut être difficile en raison
de :
-
La souplesse
de présentation de l’information en normes IAS/IFRS.
-
Les rubriques du
compte de résultat en norme IAS/IFRS ne sont pas toujours identiques à celles
d’autres normes comptables.
Par exemple, le produit des activités
opérationnelles en normes IAS/IFRS, est une notion plus large que celle de CA
facturé. Ainsi :
-
Les produits
annexes (retenus de licences) sont intégrés,
-
La compensation
des produits et charges est autorisés dans certains cas en norme IAS/IFRS.
Par
2 : L’identification des causes de perte de profitabilité
Il y a 2 grandes catégories de causes
de perte de profitabilité :
-
L’effet ciseau,
-
Et l’effet point
mort.
A-
L’effet ciseau
C’est une évolution défavorable du PV
par rapport au coût unitaire d’une charge d’exploitation, le plus souvent le
coût d’achat des MP ou des marchandises.
Expl :
L’augmentation du prix de MP, …
B-
L’effet point mort
Les
entreprises ayant une forte part de CF ont un résultat plus
sensible aux variations de l’activité.
Si 2 entreprises, A et B ont le même CA
et le même résultat, mais pas la même structure de charges.
A a des charges fixes qui est
supérieure à B.
Dans ce cas, la baisse de 20% de
l’activité entraîne une baisse de résultat beaucoup plus importante pour A que
pour B.
C’est ce qui explique que tous les
grands groupes industriels ont cherché à varier leurs charges variables.
À l’inverse, la hausse de l’activité
bénéficie plus à A qu’à B, à condition toutefois qu’elle ne lui fasse pas
franchie un palier de coût fixe.
- Tableau (doc G) -
Expl : Du cas de
baisse d’activité.
Si l’activité baisse de 20%, la profitabilité de A dim, alors
que celle de B aug légèrement.
Si l’activité aug de 20%, la profitabilité de A aug plus que
celle de B. Il peuvent tout les deux garder leur structure.
L’analyse du point mort a des
conséquences sur le choix de financement, les frais financiers étant une CF.
L’analyse externe ne peut que repérer
un « effet point mort » qui se traduit par une baisse de
profitabilité provenant :
-
D’une
sous-activité conjoncturelle ou d’une baisse durable du CA, sans baisse
corrélative des charges fixes,
-
D’un
investissement surdimensionné qui génère des CF supplémentaires,
-
De l’absence de
maîtrise des frais généraux dans l’entreprise.
Par
3 : L’identification des situations de pertes de profitabilité
Problématique :
Le groupe a le choix de présenter ses charges classés par nature ou regroupées
par
fonction.
Les groupes de taille importante
privilégient la 2ème présentation qui correspond mieux à leurs
besoins. (-> charges regroupé par fonction)
Les groupes de taille moyenne
choisissent la 1er présentation, car elle correspond à la
présentation obligatoire des comptes individuels dans de nombre pays. (->
charges classées par nature)
- Tableaux (doc H) -
L6
Interprétation des deux tableaux : A FAIRE
Deux représentations du compte de résultat par fonction et par nature.
La marge brute se dégrade de :
-
72,9% à 62,2%
dans la présentation des charges par nature ;
-
46,8% à 39,1%
da,ns la présentation des charges par fonction.
Car la marge brute se définit
différemment dans les 2 présentations.
Elle se calcule après déduction :
-
De l’ensemble du CPPV (coût de
production des produit vendu) dans la présentation des charges par fonction.
-
Uniquement de la consommation des MP
dans la présentation des charges par
nature.
Dans la présentation des charges par nature, la marge brute se
dégrade par un double effet ciseau :
-
Baisse du prix
de vente
-
Et hausse du
coût de l’acier.
Cette présentation met également en
évidence l’existence de gains de productivité :
-
Réduction des
frais de personnel supérieure à l’augmentation du poids des amortissements.
-
Mais on ne sait
pas s’ils ont été réalisés uniquement sur la fonction production.
Dans la présentation des charges par fonctions, cet effet ciseau
est en partie compensé par les gains de productivité réalisés dans l’usine.
Les effets ciseau et point mort se
détectent plus facilement lorsque les charges sont classées par nature.
Par
4 : Les indicateurs de profitabilité
Les analystes français ont l’habitude
d’analyser la productivité des entreprises individuelles à l’aide des SIG
(solde intermédiaire de gestion) et de 2 indicateurs d’excédent
financier : CAF et MBA (marge brut
d’autofinancement).
Or, ces indicateurs ne sont utilisables
que si le compte de résultat est présenté par nature de charges.
Les groupes cotés ont pris l’habitude
depuis plusieurs années d’utiliser pour leur gestion interne et leur
communication financière de nouveaux indicateurs de profitabilité.
Les nouveaux
indicateurs de profitabilité
Une grande variété d’indicateurs financiers est apparue dans
les rapports annuels ces dernières années :
-
Ebitda
-
Ebita
-
Cash flow
opérationnel
-
Cash flow libre
Problématiques : Ces
indicateurs construits par des analystes finnaciers sont définis officiellement
par aucune
norme.
Le calcule n’est pas
forcément les même pour chaque groupe. Il faut regarder dans les rapports
annuels du grouope pour voir comment il ont calculé c’est indicateur de
profitabilité.
L’AMF exige pour les
groupe coté en France, d’indiquer les indicateurs utilisés dans les rapports
annuels du groupe.
A) L’Ebitda : Earnings before interest, taxes, depreciation and amortization
Attention pour les Américains, le terme :
-
Depreciation
signifie : Amortissement des immobilisation corporel
-
Amortization
signifie : Amortissement des immobilisation incorporel
C’est d’indicateur est très proche de
l’EBE.
Il fournit une 1ère
indication de la performance opérationnelle du groupe, avant toute
incidence des choix d’investissement, de financement, de méthode
d’amortissement, de décisions de dépréciation et de la fiscalité
Problématique : son mode de calcul n’est pas
homogène : selon les groupes il est calculé :
-
Avant ou après
dépréciations d’actifs circulants,
-
Produits et
charges non récurrents, part des minoritaires dans le résultat du groupe,
-
Quote-part de
résultat des sociétés mises en équivalence.
Limites de l’Ebitda :
Des groupes ont centré leur
communication financière sur cet indicateur pour occulter les dépréciations
importantes comptabilisées sur les filiales de la « nouvelles économie »
qu’ils avaient surpayées (Vivendi Universal en 2001 et 2002).
Il est très favorable aux entreprises
en phase d’investissements industriels importantes (expl : la téléphonie
mobile).
L’Ebitda ne reflète pas à lui seul la
performance d’ensemble d’un groupe (car il est
calculé avant la prise en compte des investissements). Ce qui ne veut pas dire
que l’Ebitda n’est pas important.
B)
L’Ebita
Il est égal à l’Ebitda diminué de la
dotation aux amortissements des immobilisations corporelles,
qui constitue une charge récurrente correspondant à l’utilisation de biens
indispensables à l’exploitation.
Cet indicateur est donc affecté par le
choix des méthodes de durées d’amortissements de ces immobilisations.
Ces choix sont pris en
fonction des objectifs des dirigeants. Expl d’objectifs qui font que le
dirigeant vont prendre des choix différents :
-
Les
choix ne seront pas les même si le dirigeant est actionnaire : Il va
essayer de payer le moins d’impôts sur de bénéfice possible. Donc, il va faire
des dépréciations courte ??. Il veut le plus de charges possible.
-
Ou
pas actionnaire : L’impôt sur les bénéfices est l’une des ces
préoccupations mais pas ça plus grande préoccupation. Ça plus grande
préoccupation est d’avaoir un bon résultat : pour présenter de bon
résultat aux actionnaires et parce que ça prime est calculée sur le résultat.
On reste dans la légalité
car se sont des légaux.
C) Le
cash flow opérationnel
=
EBITA – Variation BFR
L’Ebita étant calculé uniquement à
partir du compte de résultat, il ne prend pas en compte les décalages de
paiements clients fournisseurs.
Le cash flow opérationnel mesure
l’excédant de trésorerie réellement généré par l’exploitation,
avant tout choix de financement d’investissement et toute incidence fiscale.
Cet indicateur est très proche du flux
de trésorerie opérationnel, qui figure au tableau de flux de trésorerie.
Cet indicateur est semblable à l’ETE
utilisé en France qui est égale à :
EBE
– variation du BFRE (C’est me BFRE de l’analyse
fonctionnelle)
D) Le cash flow libre ( ou
flux dde trésorerie disponible après financement de l’investissement)
Il mesure l’excédent de trésorerie généré par l’entreprise
diminuée :
-
Frais
financiers,
-
Les impôts,
-
De la variation
du BFR,
-
Et du
financement des investissements de renouvellements.
Chapitre
IV : L’analyse de la structure financière
Les CP consolidés comprennent 4
composantes :
- Les CP individuels de l’entité
consolidante,
- L’augmentation des CP des entités
consolidées depuis l’entrée dans le périmètre de consolidation pour la
part revenant au groupe,
- La variation des CP des entités
étrangères provenant des variations de cours de change pour la part
revenant au groupe,
- La quote-part des CP des entités
intégrées globalement détenue par des actionnaires minoritaires.
L’analyse de la structure d’un
groupe :
-
Est en grande
partie identique à celle d’une entreprise individuelle.
-
Et comporte
quelques ratios spécifiques aux comptes consolidés.
L’analyse du tableau de flux de trésorerie,
complète l’analyse de la structure car il retrace tous les mouvements
monétaires expliquant le passage du bilan d’ouverture au bilan de clôture.
Il y a deux façons possibles d’analyser
un bilan :
1-
L’analyse
de liquidité,
2-
ou par le bilan
fonctionnel.
Les normes IAS/IFRS impose la
présentation du bilan liquidité. (qui correspond au concept de juste valeur).
Le bilan fonctionnel qui permet
d’identifier de façon plus nette les crises de trésorerie n’est pas l’approche
choisie par les normes IAS/IFRS d’inspiration anglo-saxonne. L’intérêt pour
l’analyse du BFR est moindre chez les Anglo-Saxons en raison de délais de
paiement interentreprises courts.
Par
1 : Les ratios utiles pour l’analyse du bilan
A) Les
ratios relatifs aux immobilisations
Rotation des actifs
= CA / immo corporelles « productives »
Rq : Bilan patrimonial = bilan de liquidité
Dans l’analyse patrimoniale, on évalue le patrimoine de
l’entreprise mais aussi ça liquidité.
Ce ratio montre combien 1€ d’actifs
immobilisés génère de CA, ce ratio mesure l’intensité capitalistique
(très variable d’un secteur à l’autre).
Sa dégradation révèle soit une sous
activité soit un sur investissement.
Rq :
Dans le conteste actuel, ce ratio va se dégradé fortement dans les comptes des
sociétés.
Degré de vieillissement des immo
= Amort / immo corporelles brutes
L’augmentation de ce ratio indique un
non-renouvellement de l’investissement risquant de causer une perte de
compétitivité à terme.
Il est difficilement comparable d’une
entreprise à l’autre en raison des
différences de méthodes et de durée d’amortissement.
B) Les
ratios de structure
a) Les
ratios relatifs aux capitaux propres
Autonomie financière
= CP consolidés / Total passif > 20%
ou 25%
Mesure l’implication des actionnaires
dans le financement du groupe. Il convient de prendre la totalité des CP
consolidés, y compris la part des minoritaires.
Degré d’intégration du groupe
= CP, part des minoritaires / CP consolidés (y compris les minoritaires)
Mesure la contribution des actionnaires
minoritaires dans le financement en CP du groupe.
Dans les groupes dits
« intégrés », le poids des minoritaires est faible
ou négligeable.
D’autres groupes font largement
appel aux actionnaires minoritaires pour financer l’acquisition ou le
développement de filiales.
Ce ratio peut fluctuer dans le temps en
fonction :
-
Des variations
de % d’intérêt,
-
De la
profitabilité et de la politique de dividendes des entités intégrées comprenat
une part de minoritaires.
Dans les entreprises qui ont
un actionnaire minoritaire assez important, il peut influer sur la prise de
décision du groupe.
b) Les
ratios relatifs à l’endettement à LMT (long et moyen terme)
Composition des capitaux permanents
= Emprunt LMT / CP consolidés.
Les banques acceptent en principe de
prêter à LMT un montant n’excédant as les CP consolidés (intérêts minoritaires
inclus).
Les analystes américains déduisent
parfois la valeur des immobilisations incorporelles du total des capitaux
propres calculant ainsi le « tangible net worth »,
considérant ces immobilisations incorporelles comme des non valeurs.
Cette pratique n’est pas nécessaire en
normes IAS/IFRS car le groupe doit justifier de la valeur de toutes ses
immobilisations incorporelles et corporelles dans le cadre de la norme IAS
36.
Capacité de remboursement
= Emprunt LMT / MBA < 3 ou4 ans
Ce ratio montre si le groupe est
suffisamment profitable pour rembourser ses emprunts sans dégrader sa
trésorerie.
On souhaite que
l’entreprise ne consacre pas plus de la moitié de sa MBA aux emprunts à LMT.
Cela car la MBA doit aussi permettre de verser des dividendes aux actionnaires
et de financer de nouveaux investissements
Ce ratio est intéressant pour évaluer
la capacité d’emprunt à LMT d’une entreprise.
Il peut toutefois comporter des limites lorsqu’il est appliqué aux comptes
consolidés, car :
-
Les entités
ayant la plus grande part des emprunts à LMT ne sont pas nécessairement celles
générant la plus grande part de MBA du groupe,
-
Et d’autre part,
les flux de trésorerie ne circulent pas toujours librement au sein du groupe.
Ce ratio peut donc être favorable au
niveau des comptes consolidés et une entité peut avoir des difficultés de
remboursement de ses emprunts.
Ratio d’endettement net ou
« gearing » = endettement net / CP consolidés
Ce ratio permet d’évaluer l’endettement
des groupes se finançant directement sur les marchés financiers.
Pour les groupes, la différence entre
les emprunts LMT et CT s’estompe et la notion d’endettement net est plus
pertinente.
Rq :
Ce ratio est très utilisé dans les groupes international.
Ratio d’endettement
= Frais financiers / EBE (ou EBITDA)
Mesure la part de l’EBE absorbée par le
paiement des frais financiers sur emprunt.
Un % trop élevé indique que le groupe
risque d’être pris dans une spirale de surendettement, pouvant l’amener
progressivement à la défaillance ;
Il résulte soit d’un endettement trop
élevé ou d’une profitabilité trop faible.
C) Les
ratios de gestion du BFR
Dans les comptes consolidés, une
forte variation de périmètre en cours d’exercice peut également fausser les
délais de BFR.
Ainsi, si un groupe intègre une
nouvelle filiale à partir du 1/10/N, les comptes consolidés intègrent :
-
100% du poste
client de la filiale
-
Mais seulement 3
mois de son CA
(Donc, on ne peut pas
calculer un délai moyen de remboursement client. Idem, pour les fournisseurs.)
Cette observation est également valable
pour tous les ratios combinant des postes de bilan et du compte de résultat.
Ces ratios sont peu significatifs pour
les groupes multi activité car ils sont calculés à partir de données trop
disparates.
Chapitre
V : L’analyse par les flux de trésorerie
Elle traduit les relations avec les
tiers, les flux intragroupe étant
éliminés. Il présente :
-
Les flux générés
et employés par les entités intégrées :
o
En totalité pour
les entités intégrées globalement,
o
Pour la part des
flux correspondant au % d’intérêt pou les entités intégrées de façon
proportionnelle.
-
Les flux entre
le groupe et les entités mises en
équivalence :
o
Apport en
capital,
o
Paiement de
dividendes, …
Dans le tableau de flux, les entités
mises en équivalence sont assimilables à des tiers.
Le tableau de flux présente la
trésorerie cumulée de toutes les entités intégrées.
Problématique : Le groupe constitue t-il
vraiment une « unité de trésorerie » ?
Plusieurs situations empêchent la mise
en commun des positions de trésorerie des différentes entités
consolidées :
-
Filiales
localisées dans des pays à devise non-convertibles (expl :
filiale située à Cuba)
-
Absence de mise
en commun des positions de trésorerie des filiales,
-
Pour les entités
contrôlées conjointement consolidées par intégration proportionnelle, le groupe
ne peut généralement pas disposer de la quote-part de trésorerie alors qu’il
l’intègre) son bilan,
-
Des groupes
n’imposent pas la centralisation de trésorerie des filiales aux minoritaires,
alors qu’exerçant un contrôle exclusif, ils en ont le droit.
Par conséquent, le tableau de flux peut
présenter une situation de trésorerie saine alors qu’une entité intégrée peut
avoir des difficultés de trésorerie.
Il existe quelques postes spécifiques au tableau de flux
consolidé :
-
Incidence des
variations de périmètre,
-
Incidence de la
variation du cours des devises,
-
Dividendes reçus
des entités mises en équivalence,
-
Apports en
capital d’actionnaires minoritaires à des entités intégrées,
-
Paiement de
dividendes d’entités intégrées à des actionnaires minoritaires.
Par
1 : La présentation du tableau de flux
Les flux de trésorerie sont classés en
3 catégories :
-
Les flux des
activités opérationnelles,
-
Les flux des
activités d’investissement,
-
Et les flux des
activités de financement.
Ce classement correspondant aux 3
cycles de la logique de gestion financière d’une entreprise, la variation de la
trésorerie étant la résultante des 3 cycles précédents.
A) Le
flux de trésorerie des activités opérationnelles
IAS 7 :
Les activités opérationnelles génèrent les revenus de l’entreprise et
n’appartiennet pas aux 2 autres activités,
investissement et financement.
Il existe 2 façons de le
présenter : La méthode directe et la méthode
indirecte.
a) La
méthode directe
Le tableau présente
« directement » les entrées et les sorties de trésorerie TTC :
encaissement clients, paiements fournisseurs, …
Elle est recommandée par la norme IAS 7
car en présentant des flux, elle assure une présentation homogène avec les deux
autres parties du tableau.
Flux
de trésorerie des activité opérationnelles
Méthode directe
+ Encaissements
clients TTC
- Décaissements
fournisseurs TTC
- Décaissements
liés à la rémunération du personnel
- Décaissements
d’intérêt
- Décaissements
d’impôts
= Flux de trésorerie des activités
opérationnelles
b) La
méthode indirecte
En partant du résultat net des entités
consolidées, 2 catégories d’ajustement sont réalisées pour aboutir au flux de
trésorerie des activités opérationnelles :
-
Élimination des
produits et charges ne se traduisant pas par un flux de trésorerie,
-
Calcul de
l’indice sur la trésorerie des décalages dus aux délais de paiement afin de
présenter la variation du BFR des entités intégrées.
Pour les intéressés, un manuel sur la
consolidation des comptes est disponible :
« Maîtriser la consolidation des
comptes » (suivant le référentiel IFRS), de M. Mohamed Neji Hergli.
Un PDF de 163 pages. 2Mo.
1 – Les états financiers consolidés
2 – Le périmètre de consolidation
3 – Méthodes de consolidation
4 – Elimination des titres des entités
intégrées globalement
5 – Elimination des titres des
entreprises associées
6 – Démarches de consolidation
7 – Retraitement des comptes sociaux
8 – Elimination des opérations
réciproques
9 – Consolidation lors de l’acquisition
10 – Variations du périmètre de
consolidation
11 – Conversions monétaires
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