Chapitre
1 Le concept de stratégie : définition, repères, délimitations
Concept relativement ancien
appliqué dans différents concepts. L’émergence du concept appliqué à
l’entreprise s’explique par l’apparition de sociétés de grande taille aux USA
et par l’incertitude et la complexité de l’environnement.
SECTION 1 Origine et source du concept de
stratégie
·
Origine
Définition de stratégie : « Partie de l’art militaire qui consiste à organiser l’ensemble des opérations d’une guerre et/ou l’art de combiner des opérations pour atteindre un but. »
Définition de stratégie : « Partie de l’art militaire qui consiste à organiser l’ensemble des opérations d’une guerre et/ou l’art de combiner des opérations pour atteindre un but. »
ex. stratégie électorale.
·
Sources
1- « L’art
de la guerre », Sun Tzu.
Son approche de la guerre est avant tout stratégique et porteuse de réflexion pour l’homme et l’entreprise, avec bcp d’analogies au management stratégique.
Son approche de la guerre est avant tout stratégique et porteuse de réflexion pour l’homme et l’entreprise, avec bcp d’analogies au management stratégique.
Art de la guerre VS Stratégie
influence morale Discipline et motivation
conditions atmosphériques Environnement
terrain Espace concurrentiel ou DAS
autorité Commandement
doctrine Politique
Sun Tzu fait référence à l’étude
des points forts et points faibles de l’armée adverse et de sa propre armée.
Joueur de « go ».
« Go » VS Stratégie
« Go » VS Stratégie
Occupation du terrain Occuper
+/- l’espace adversaire
Initiative Placer
l’adversaire dans la défensive
Vision globale Avoir une vue à Long
Terme et poser des jalons pour
l’avenir
Economie et efficacité Investir
et rentabiliser l’investissement
Réaction aux situations Investir
et rentabiliser l’inv.
Réaction aux situations concrètes Tenir
compte des changements
Sécurité Déterminer
nos points vitais et cx de l’adv.
Communication Relier
nos forces et diviser celles de l’adv.
Objectivité Déterminer points + et -, et assurer le
gain sans écraser l’adv.
Manœuvres Ne pas ruiner une bonne position strat.
Par des besoins factiques
2-
Clausewitz, définition de la stratégie, 1834.
« La stratégie est l’usage de l’engagement aux fins de la guerre. Elle doit donc fixer à l’ensemble de l’acte de guerre un but qui correspond à l’objet de la guerre. C-à-d qu’elle établit le plan de guerre et fixe en fonction du but, une série d’actions propres. Elle élabore donc les plans des différentes campagnes et organise les différents engagements de celle-ci. » fiches 2, 3, 4, 5 et 9.
« La stratégie est l’usage de l’engagement aux fins de la guerre. Elle doit donc fixer à l’ensemble de l’acte de guerre un but qui correspond à l’objet de la guerre. C-à-d qu’elle établit le plan de guerre et fixe en fonction du but, une série d’actions propres. Elle élabore donc les plans des différentes campagnes et organise les différents engagements de celle-ci. » fiches 2, 3, 4, 5 et 9.
·
Définitions de la
stratégie :
Sun
Tzu « La stratégie Est l’art de s’adapter et exploiter les contextes ;
de s’informer sur les conditions des combats ; l’art d’intimider pour
faire reculer l’ennemi. »
Clausewitz
« L’art de positionner ses troupes avant la bataille pour choisir le
terrain, le moment, les moyens à engager ; Imposer une pression suffisante
pour imposer ses conditions : l’art de ne se battre qu’en position de
supériorité. »
Andrews
« La stratégie générale est la combinaison de décisions dans une
entreprise
- qui détermine et révèle ses objectifs et les buts ;
- qui détermine et révèle ses objectifs et les buts ;
-
qui produit la politique générale
et les plans destinés à les atteindre :
-
qui définit l’étendue des
activités que l’entreprise poursuit, le type d’organisation qu’elle a
l’intention d’être ;
-
la nature des contributions, éco
ou non, qu’elle tente d’apporter à ses actionnaires, employés, clients et
autres communautés d’intérêt. »
BILAN DES DEFINITIONS
Pourquoi
faire de la stratégie ?
-
choisir des champs de bataille
(les activités) dans lesquels l’entreprise va s’engager ou continuer de
s’engager.
-
s’informer sur les conditions
d’adaptation pour gagner sur chaque champ de bataille.
-
créer au moins un avantage
concurrentiel durable et défendable dans chacun des champs de bataille.
POINTS COMMUNS DES DEFINITIONS
-
Un but : une fin que l’on poursuit sans jamais être certain de
l’avoir atteint. Non quantifiable. Ex : Pérennité, développement durable.
-
Un objectif : ce que les responsables ont la volonté
d’atteindre. Exprimé en %, en quantité, en délai, en valeur monétaire… Peuvent
être soit à long terme (objectifs de croissance, de profit) soit à court terme
(objectifs opérationnels à échéance rapprochée pour atteindre les objectifs à
long terme). Les objectifs sont des cibles à atteindre que s’imposent les
responsables pour assurer le développement de l’entreprise, donc un objectif
est un instrument de mesure rattaché à un but, il a un horizon temporel, une
cible, et il est quantifiable.
Les buts et objectifs varient selon les Parties Prenantes (partenaires, salariés, actionnaires, etc.) :
- actionnaires : valeur/dividendes
- dirigeants : valeur/croissance
- salariés : emploi/salaires
- fournisseurs : croissance
- clients : satisfaction
Les buts et objectifs varient selon les Parties Prenantes (partenaires, salariés, actionnaires, etc.) :
- actionnaires : valeur/dividendes
- dirigeants : valeur/croissance
- salariés : emploi/salaires
- fournisseurs : croissance
- clients : satisfaction
-
Une mission/métiers : Donne à l’entreprise sa spécificité, son
identité, sa vocation, un savoir-faire global.
-
Un plan : toute démarche stratégique repose sur une
planification de l’engagement des ressources, sur un horizon donné.
-
L’environnement : toute décision stratégique doit prendre en
considération son environnement car elle a pour but de rendre l’entreprise
compétitive à court et moyen terme, et de renforcer l’entreprise dans son
environnement où règne la concurrence.
-
Le changement : toute décision implique des changements en
matière de structure et de management.
QU’EST-CE QUE LA STRATEGIE ?
-
elle anticipe et oriente l’action
-
elle donne un sens à la multitude
d’actions quotidiennes de l’ensemble des personnes qui travaillent dans une entreprise.
-
Des décisions ou orientations
concernant :
- les objectifs
- les activités ou régions géographiques envisagées pour le développement
- les investissements majeurs à entreprendre (R&D, marketing, capacité de production…)
- les positions vis-à-vis des autres acteurs (conflits, neutralité, alliances, acquisitions…)
- les objectifs
- les activités ou régions géographiques envisagées pour le développement
- les investissements majeurs à entreprendre (R&D, marketing, capacité de production…)
- les positions vis-à-vis des autres acteurs (conflits, neutralité, alliances, acquisitions…)
SECTION 2 Terminologie de base
DEFINITIONS COMPAREES
DEFINITIONS COMPAREES
1-
Efficacité se traduit par les
résultats atteints divisés par le but fixé = réalisation des aspirations
2-
Efficience : résultats
atteints divisés par les ressources engagées = économie de moyens.
Décisions & gestion stratégiques VS décisions et gestion courantes
La gestion stratégique est une gestion qui
doit placer l’entreprise dans une position d’investissement, c-à-d en position
de création de potentiel. Elle engendre des décisions stratégiques et la
définition de lutte, et elle requière un certain niveau d’efficacité. LT
La gestion courante est une gestion qui doit transformer l’investissement en résultats, c-à-d en exploitation potentielle. Elle engendre des décisions courantes et la définition d’objectifs et requière un certain niveau d’efficience. CT
La gestion courante est une gestion qui doit transformer l’investissement en résultats, c-à-d en exploitation potentielle. Elle engendre des décisions courantes et la définition d’objectifs et requière un certain niveau d’efficience. CT
Pour la réussite de l’entreprise,
la complémentarité gestion stratégique/gestion courante est primordiale. + cf
graphe 1.
Interprétation graphe :
Interprétation graphe :
En zone 1 Il y a une forte exploitation du potentiel, cad une forte
efficience de l’entreprise, une bonne situation financière, cad peu
d’investissements et une augmentation de la rentabilité, mais par contre des
risques à moyen terme car peu d’investissements veut dire peu de dépenses et
donc pas de création de nouveaux produits et nouvelles compétences, et très
probablement une augmentation de la concurrence.
En zone 2 Performance durable : bonne en recherche et en
marketing, mais rester vigilant aux menaces de l’environnement.
En zone 3 Cas d’une entreprise innovante mais débutante : bcp d’investissements mais mauvaise exploitation.
En zone 4 Situation financière précaire, résultat au mieux équilibré
mais souvent négatif, il faut exploiter le peu de potentiel que l’entreprise
possède pour passer dans la zone 1 ou emprunter pour investir et essayer de
passer en zone 3 ou se faire racheter.
TROIS DEMARCHES GENERIQUES POUR COMBINER
FORMULATION ET MISE EN ŒUVRE
1- La démarche séquentielle et
descriptive
a/ la mission de la firme : le point de vue du top management sur ce que l’entreprise fera et deviendra à long terme.
b/ les objectifs :
c/ les stratégies d’allocation de ressources
d/ les tactiques et politiques
a/ la mission de la firme : le point de vue du top management sur ce que l’entreprise fera et deviendra à long terme.
b/ les objectifs :
c/ les stratégies d’allocation de ressources
d/ les tactiques et politiques
2- La démarche synthétique et
cadre d’analyse
a/
Opportunités/Menaces (O/T) à analyse externe de l’env.
b/ Forces/Faiblesses (S-W) à analyse interne de l’org.
b/ Forces/Faiblesses (S-W) à analyse interne de l’org.
=
Capacités stratégiques et facteurs clés de succès = actions à mener
L’intérêt est de confronter les
forces vis-à-vis des menaces ou opportunités du marché, les faiblesses face à
l’env. et les forces.
3- La démarche éclectique, les 5
« P » de la stratégie (Henry Mintzberg)
a/ plan
b/ stratagème (a ploy)
c/ un modèle (a pattern)
d/ un position
e/ une perspective
a/ plan
b/ stratagème (a ploy)
c/ un modèle (a pattern)
d/ un position
e/ une perspective
COMPOSANTES DU QUESTIONNEMENT STRATEGIQUE
Ce que l’entreprise veut faire
(valeurs), ce qu’elle pourrait faire (conditions d’environnement économique),
ce qu’elle est autorisée à faire (obligations sociales et ext.) et ce qu’elle a
la capacité de faire (compétences et ressources de l’ent.).
DEUX NIVEAUX POUR FORMULER UNE STRATEGIE
-
stratégie d’ensemble (qui concerne
toute l’entreprise)
-
stratégie par activité (activité
par activité)
Si les domaines d’activités sont proches, tout va bien, mais s’ils sont très diversifiés, on ne peut pas faire une stratégie d’ensemble.
Une stratégie d’ensemble signifie :
-
gérer un portefeuille d’activités
en termes de diversification/recentrage et allouer des ressources à chaque
activité.
-
Définir des stratégies dites
« horizontales » (technologiques et commerciales, etc.)
-
Identifier l’ensemble des
compétences distinctives à développer
-
Choisir un ou des modes de
développement dominant (interne, acquisition, coopération).
Une stratégie par
activité c’est définir :
-
un niveau d’engagement
-
des avantages concurrentiels
-
une ou plusieurs cibles
-
des technologies ou concepts de
services
-
une position dans la filière
verticale
-
un mode de développement
-
des partages de ressources avec
d’autres activités
DIAGNOSTIC STRATEGIQUE D’ENTREPRISE
cf schéma 1
Chapitre
2 Analyse externe
SECTION 1 Analyse de l’environnement, analyse
industrielle
OBJECTIFS
Objectif
1 : Une analyse de filière permet de repérer quelle est la
position de l’entreprise au sein du processus de production, de transformation
du produit.
Objectif
2 : Comprendre la logique de cette position, et enfin cela
permet de mettre l’accent sur les différentes relations entre les étapes du
processus de production pour comprendre les échanges, les influences qui se
transmettent dans le processus.
DEFINITION
Définition une filière est
constituée de la succession des étapes de production partant de la matière
première d’un produit jusqu’à la consommation finale de ce produit, en montrant
à chaque étape la transformation qui a été réalisée.
Une filière
est donc un enchainement d’activités, chaque stade correspondant à une industrie
(fabrication, transformations, distributions…).
Il faut dont se poser la question
de savoir si l’entreprise est en amont ou en aval de la filière. Pour
comprendre la logique de cette position, on fait référence à l’histoire, on
prend en compte la technologie, et comprendre les interactions des entreprises.
~
15/09/11
Quelle motivation pour une intégration vers l’amont ?
Une stratégie d’intégration vers
l’amont est généralement guidée par le souci de stabiliser ou de protéger une
source d’approvisionnement d’importance stratégique, qu’il s’agisse de matières
premières, de produits semi finis, de composants ou de services. Dans certains
cas, une intégration vers l’amont est requise parce que les fournisseurs ne
disposent pas des ressources ou du savoir-faire technologique nécessaire pour
fabriquer des composants ou des matériaux indispensables à l’activité de
l’entreprise.
Quelle motivation pour une intégration
vers l’aval ?
Une intégration vers l’aval à pour
motivation de base d’assurer le contrôle des débouchés. Pour une entreprise de
biens de consommation, il s’agira de contrôler la distribution par des systèmes
de franchise ou de contrats exclusifs, ou encore par le développement d’un
réseau de magasins.
Dans les marchés industriels,
l’objectif est principalement de veiller à développer des activités de
transformation qui constituent des débouchés naturels. Dans certains cas,
l’objectif d’intégration vers l’aval a simplement pour but de mieux comprendre
les besoins des clients. L’entreprise crée alors une filiale qui joue le rôle
d’unité pilote.
Utilité de cette approche :
-
Méthode facile à appliquer,
-
Permet d’avoir un panorama de tout
un secteur économique,
-
Permet de situer l’entreprise dans
une logique amont/aval,
-
Permet de situer l’entreprise dans
une logique qui est soit industrielle soit de grande consommation,
-
Permet de connaître, de repérer,
et donc d’anticiper, des perturbations qui peuvent se transmettre de l’amont
vers l’aval (ex : augmentation des coûts des matières premières ayant une
répercussion sur production, etc.)
-
Insuffisante car trop
linéaire/séquentielle,
-
Peu adaptée pour étudier les
activités de services.
SECTION 2 Caractéristiques du système
concurrentiel et critères d’évolution
I/ Analyse PEST : influences
environnementales
Il s’agit d’identifier les facteurs
Politique, Economique, Socio, Technologique et (PEST-EL :) - écologiques
légaux. Facteurs qui influencent l’industrie.
POLITIQUE
Loi sur les monopoles, sur la
protection de l’environnement, politique fiscale, régulation du commerce
extérieur, droit du travail, stabilité gouvernemental.
ECONOMIQUE
Cycles éco, évolution du PNB, taux
d’intérêt, politique monétaire, inflation, chômage, revenu disponible,
disponibilité et coût de l’INRJ.
SOCIOCULTUREL
Démographie, distribution des
revenus, mobilité sociale, changements de mode de vie, attitude aux loisirs et
au travail, consumérisme, niveau d’éducation.
TECHNOLOGIQUE
Dépense publique de R&D,
investissements privés et publics sur la technologie, nouvelles découvertes et
développement, vitesse de transfert technologique, taux d’obsolescence.
II/ Le cycle de vie du produit et des
technologies
La demande influence l’évolution du
cycle de vie d’un produit, il faut alors se demander si le produit est en phase
d’introduction, de croissance, de maturité ou de déclin. Fiche 36
III/ Analogies concurrentielles
S’il existe des similitudes entre l’industrie
dans laquelle se trouve l’entreprise et d’autres industries, il est intéressant
d’identifier les conditions de réussite, les dynamiques, les mouvements
stratégiques afin d’établir les analogies concurrentielles.
Outils :
systèmes concurrentiels selon le BCG (Boston Consulting Group)
BCG n°2 – Principe : Il
s’agit de regrouper les industries qui représentent des caractéristiques
communes en termes de Facteurs Clefs de Succès (FCS) et desquels vont découler
des stratégies concurrentielles proches de la part des entreprises qui les
constituent.
Fiche 37 Les systèmes concurrentiels
Fiche 37 Les systèmes concurrentiels
+
cf schéma 2
Cette matrice oublie les industries politisées. Très peu
d’industries échappent aux interventions du gouvernement qui sont plus ou moins
politisées soit à travers le contrôle de l’emploi, soit à travers des aides à
l’investissement, aux importations, soit par le contrôle des prix (imposé,
etc.).
Il y a le monopole naturel : situation où il ne peut y avoir qu’un seul offreur car la taille minimum d’efficience requise est égale ou supérieure à ce que le marché peut absorber.
Il y a le monopole naturel : situation où il ne peut y avoir qu’un seul offreur car la taille minimum d’efficience requise est égale ou supérieure à ce que le marché peut absorber.
Autres industries politisées :
armement (industrie importante du point de vue de la situation), ainsi que
certaines industries en déclin : les états peuvent intervenir vis-à-vis
d’industries dont la disparition serait contraire à leurs intérêts.
Industries de haute
technologie : interventions nécessaires du point de vue du rôle stratégique
que peuvent jouer ces industries.
SECTION 3 Analyse des forces concurrentielles
I/ L’approche pragmatique
Consiste à dresser l’inventaire (le
plus complet possible) des différentes parties prenantes de l’entreprise, c à d
des agents qui influent sur l’orientation stratégique de l’entreprise. Cf schéma 3
II/ Le modèle SCP (Structure Comportement
Performance)
Le rôle de ce modèle est de mettre
en ordre les informations, c à d les chercher, réfléchir, et ordonner, et ce en
4 étapes : fiche 12
1- étude des conditions de base de l’industrie, du point de vue de
l’offre (qui sont les fournisseurs des MP ? Quelles MP ? Origine des
MP ? / Quelles sont les technologies utilisées par l’entreprise ? /
Cycle de vie des produits : quelle phase ? / Processus de production
/ Conditions syndicales, etc.) et de la demande (taux de croissance de la
demande, comportement des consommateurs, coefficient d’élasticité de la D /prix)
2- ces conditions de base déterminent la structure de l’industrie
(nombre de vendeurs, d’acheteurs / Produit différencié ou banalisé ? /
Existence possible de barrières à l’entrée ? Fiche 13/ Structure des coûts ?).
3- la structure de l’industrie détermine le comportement des
entreprises à
stratégie marketing : prix, produit, communication, distribution.
4- Le comportement des entreprises détermine la performance à
production, emploi, niveaux d’investissement, taux de productivité, etc.
III/ Analyse des forces concurrentielles
selon M. Porter
Schéma
4
Le principe général : l’auteur
présente l’idée que pour bien connaître la structure et la dynamique d’une
industrie, pour bien connaître les forces concurrentielles, il est nécessaire
d’aller au-delà de la simple analyse de la concurrence interne. Fiche
34
ex produits concurrents : beurre/margarine
ex produits concurrents : beurre/margarine
Menace des produits de substitution (c) : produits qui
peuvent remplir la même fonction et satisfaire le même besoin. La technologie
peut également être une source de risque de substitution.
Schéma
5
SECTION 4 Positionnement des concurrents et
groupes stratégiques
I/ Les dimensions fondamentales des choix
stratégiques
Il s’agit de savoir sur quoi
reposent les principales décisions stratégiques. Au sein d’une même industrie,
les entreprises n’ont pas les mêmes objectifs et n’adoptent pas les mêmes
orientations stratégiques. Pourtant, il est possible de limiter à un certain
nombre de paramètres les bases de choix stratégiques, comme par exemple :
-
le degré de spécialisation,
-
la politique commerciale, c à d sa
position sur les 4P,
-
la politique de production, c à d
la forme de processus de production, niveau de dépenses du processus de
développement, stratégie avant/aval filière, etc.
-
la politique financière
-
relations avec les pouvoirs
publics (appels d’offre, etc.)
-
la politique sociale (présence des
syndicats, manière de négocier ou d’imposer…)
Pour une industrie donnée, seules
quelques dimensions font effectivement la différence entre les concurrents.
II/ L’identification des groupes
stratégiques
Le groupe stratégique se définit
comme le regroupement de systèmes d’offre qui exploitent les mêmes compétences
par rapport aux FCS d’une industrie donnée. Autrement dit, un groupe
stratégique, c’est un ensemble d’entreprises qui suit les mêmes choix
stratégiques.
Comment
les identifier ? Méthode.
Plusieurs éléments caractérisent
les groupes stratégiques :
-
les comportements des entreprises
par rapport aux segments de marché (les spécialistes : un groupe dont les
entreprises ont une seule activité, un seul segment ; les
généralistes : présents sur tous les segments ; les multi-spécialistes :
présents sur plusieurs segments mais pas tous).
-
Types d’avantages concurrentiels
recherchés : en termes d’image de marque, de prix, de service proposé, de
qualité, de technologie, etc.
-
Les caractéristiques des
entreprises qui permettent d’aborder la forme juridique (appartenance à un
groupe, origine du capital…)
-
Positionnement par rapport à la
chaîne de valeurs de M. Porter.
Fiche
43, 44 et 46 + Schéma
La chaine de valeur décompose l’entreprise
en 2 types d’activités : les activités principales (logistique interne,
production, logistique externe (manutention, stockage produits finis dans
l’entreprise), commercialisation et vente, services).
III/ Construction de la carte stratégique
DEFINITION :
la carte stratégique est la représentation graphique des groupes stratégiques
identifiés dans l’industrie. En général entre 4 et 6 groupes stratégiques par
industrie seront positionnés, on devrait retrouver les entreprises par type d’avantages concurrentiels
recherchés et par cible visée. La carte des groupes stratégiques permet de
mieux comprendre la structure concurrentielle d’une industrie et d’en
identifier les opportunités et les contraintes.
METHODE :
La construction nécessite de retenir 3 idées :
1-
retenir les dimensions cruciales
les plus discriminantes des stratégies des entreprises,
2-
garder les dimensions relativement
indépendantes (non corrélées) = pas de relation entre les axes,
3-
faire plusieurs cartes pour n’en
retenir qu’une ou deux.
Schéma
6
INTERET
DE LA CARTE
STRATEGIQUE
- La carte stratégique apporte un
jugement sur la manière dont les entreprises exploitent le potentiel sur le
secteur d’activité, mais aussi les opportunités de positionnement laissées
vacantes.
- Les forces ou faiblesses relatives des différents
concurrents dans leur propre groupe.
- Les manœuvres stratégiques possibles pour les concurrents.
Chapitre
3 Segmentation stratégique
SECTION 1 Segmentation stratégique et
segmentation marketing
Une organisation est un ensemble
plus ou moins confus de produits, de départements, de fonctions, et se pose la
question de la cohérence de cet ensemble. Le but de la segmentation stratégique
consiste à définir des domaines d’activité stratégiques (DAS) caractérisés par
des combinaisons uniques de FCS.
La segmentation stratégique et la
segmentation marketing sont différentes mais complémentaires (fiche 51).
La stratégie d’ensemble s’applique
à la direction générale de l’entreprise à sur quelles industries
devrons-nous maintenir ou diversifier notre entreprise ?
La stratégie d’activité s’applique
sur un domaine d’activité stratégique à comment et pourquoi
chacune des activités pourrait développer une performance supérieure au secteur
plus ou moins équivalente avec celle des firmes de tête ? On s’intéresse à
un secteur d’activité donné.
Utilisée pour décomposer, découper
un marché de consommateurs hétérogène en sous-ensemble homogènes du point de
vue du comportement du consommateur, des besoins des consommateurs pour
justifier la mise en place d’une stratégie marketing adaptée à chaque segment
ainsi identifié.
Le résultat visé :
L’entreprise devra opérer des choix de segments-cibles et mettre en place pour
chaque segment-cible, un marketing adapté.
Horizon temporal = Court/Moyen
terme
Elle concerne l’ensemble des
activités de l’entreprise et consiste à diviser les activités de l’entreprise
sur la base de groupe d’acheteurs MAIS aussi sur la base des technologies, sur
la base des concurrents et enfin des fonctions remplies par l’offre proposée.
Résultat visé : Elle permet de
révéler des opportunités de création, de développement, voir d’abandon de
nouvelles activités ou d’activités existantes.
Horizon temporel = Moyen/Long
terme.
Base stratégique :
ensemble de domaines d’activités stratégiques (DAS) entre lesquels il existe
des partages de ressources, de savoir-faire, de gamme, d’image…
Ex base stratégique SNCF :
transport ferroviaire
DAS : sous-ensemble d’activités d’une entreprise
qui ont des facteurs-clés de succès (FCS) semblables et qui partagent des
ressources et des savoir-faire. Fiche 52
Ex SNCF : transport
marchandises / personnes
FCS (attention à la date
de conception) Fiche 42 : ce
sont les éléments clés d’une activité qui permettent d’apporter une
caractéristique à l’offre (produit ou service) [taille, prix, délais…]. C’est
tout ce qui affaire à la qualité du produit.
- qui a une valeur de satisfaction pour les clients utilisateurs, distributeurs, prescripteurs (critères de sélection) ;
- essentiels au maintien de l’entreprise dans le business soit à partir d’un savoir-faire, soit à partir du seuil minimum des coûts ;
- dont la combinaison spécifique par la firme peut aboutir à un avantage concurrentiel.
= élément de l’offre d’une
entreprise qui représente une certaine valeur (SF, coût) qui va être à
l’origine de la création d’un avantage concurrentiel.
Macro-segment :
ensemble de marchés homogènes quand aux caractéristiques de la demande.
Ex SNCF : transport régional /
de grande vitesse
Micro-segment :
stratégie d’offre et action relationnelle.
Ex SNCF : 1ère et 2ème
classe
SECTION 2 Eléments de méthode sur la
segmentation stratégique
I/ Les activités élémentaires de
l’entreprise
Il s’agit de chercher à énumérer
les activités élémentaires de l’entreprise dans un souci de cohérence, c à d de
répondre à la question : Que fait l’entreprise ?
Il est possible d’utiliser la
matrice d’Abell qui permet de décomposer ce que fait l’entreprise en trois
dimensions :
-
les technologies
-
les groupes d’acheteurs
-
les fonctions remplies par le
produit
Fiche
51 page 152
19/09/11
Chapitre
IV Analyse du portefeuille d’activités
Schéma
7
SECTION 1 objectif du chapitre
SECTION 1 objectif du chapitre
L’analyse du portefeuille
d’activités suit logiquement l’étape de segmentation dans la mesure où il
s’agit de fournir un cadre méthodologique pour orienter, rationaliser les choix
stratégiques.
Il existe des outils dont
l’utilité est de :
1/ aider à gérer un portefeuille d’activités composé de différentes DAS
2/ aider au choix des mouvements stratégiques
1/ aider à gérer un portefeuille d’activités composé de différentes DAS
2/ aider au choix des mouvements stratégiques
car ce cadre permet de faire un
diagnostic sur la valeur des activités et sur la position concurrentielle de
l’entreprise.
Autrement dit, il s’agit de définir
un plan où l’on va placer les différents DAS, et il s’agit donc d’un diagnostic
d’équilibre et de cohérence d’ensemble.
3/ ce cadre aide aussi au choix d’allocation des ressources
4/ c’est un outil de synthèse efficace dans le cadre d’activités
hétérogènes, de conditions d’application, de segmentation stratégique, et la
nécessité d’un système d’information sur les positions concurrentielles et sur
les caractéristiques de chaque activité.
3 outils permettant d’analyser un portefeuille d’activités d’une
entreprise : BCG, ADL, Mc Kinsey.
Schéma
8
SECTION 2 Matrice du BCG
I/ quelques principes
Approche quantitative. Selon le
BCG, il est possible de mesurer les positions des activités selon 2
indicateurs :
-
le taux de croissance du marché,
qui est un indice de l’attractivité de chaque DAS de l’entreprise,
-
la part de marché relative, qui
évalue la position concurrentielle de l’entreprise sur chaque DAS.
La combinaison des deux axes permet d’apprécier les flux de liquidité financière générés par chaque DAS. Deux axes :
1/ le taux de croissance du marché est mesuré par l’accroissement en volume du marché, de 0 à 20%. Cet indice repose sur la théorie du cycle de vie des produits dans la mesure où :
- les activités en émergence sur une croissance sont les plus attractives, si elles reposent sur des positions solides, elles apporteront la rentabilité à long terme qui assure le potentiel de développement de l’entreprise.
- alors que dans les activités
stables ou en déclin, les positions concurrentielles sont figées et les gains
de part de marché sont difficiles et coûteux.
Le taux de croissance détermine 2 points : il est considéré comme un indicateur de son attrait (plus il est important, plus le marché est jugé porteur),
et il renseigne également les besoins de liquidité que le DAS doit nécessiter.
Le taux de croissance détermine 2 points : il est considéré comme un indicateur de son attrait (plus il est important, plus le marché est jugé porteur),
et il renseigne également les besoins de liquidité que le DAS doit nécessiter.
2/ la part de marché relative renseigne sur la position
concurrentielle de chaque DAS de l’entreprise, et donc sur leur position en
terme de leadership. Elle se calcule en rapportant la part de marché de
l’entreprise à la part de marché moyenne des principaux concurrents.
Taux de croissance du
marché = CA du marché (N) – CA du marché (N-1)/ CA du marché (N-1)
Part de marché relative
(selon BCG) = part de marché de l’entreprise/part de marché du leader (ou du 2ème
si l’entreprise est leader).
La part de marché relative est
préférée à la part de marché absolue car elle renseigne sur la véritable
position concurrentielle de l’entreprise. En effet, la signification de la part
de marché en valeur absolue dépend de la structure du marché. Une entreprise
peut très bien être leader avec 4% de part de marché sur un marché très atomisé
(où il y a des centaines de concurrents), et avec la même part de marché, être
en position peu significative sur un marché très concentré. Schéma 9
Sur la matrice BCG (cf schéma), on y
place des DAS :
DAS en vaches à lait : les v. à lait occupent une place de
marché forte pour taux de croissance faible. Elles fournissent des liquidités
pour appuyer le développement des autres activités. Elles ont une forte
rentabilité pour des besoins financiers et des financements relativement
faibles. Il faut donc chercher à défendre (maintien sans investissement) la
part de marché pour rentabiliser ses activités.
DAS en étoiles (ou activités star) : représentent une
situation où la part de marché et le taux de croissance sont forts, elles
dégagent une forte rentabilité mais ont des besoins financiers importants. Il
faut chercher à soutenir ces activités en attendant qu’elles deviennent des
vaches à lait avec le vieillissement de l’activité.
Les dilemmes sont des DAS à fort taux de croissance mais pour
lesquels l’entreprise n’a pas encore su acquérir des positions concurrentielles
dominantes.
Ces DAS sont demandeurs de
ressources financières pour assurer leur développement. Ils contribuent à la
croissance de l’entreprise et nécessitent des liquidités. Fort taux de croissance
et faible part de marché.
Le terme de dilemme fait référence aux choix stratégiques qui s’imposent à l’entreprise : soit investir pour que le DAS renforce sa part de marché et devienne une activité star, soit abandonner l’activité (désinvestir), soit re-segmenter l’activité.
Le terme de dilemme fait référence aux choix stratégiques qui s’imposent à l’entreprise : soit investir pour que le DAS renforce sa part de marché et devienne une activité star, soit abandonner l’activité (désinvestir), soit re-segmenter l’activité.
DAS Poids morts : besoins financiers faibles et une
rentabilité faible, DAS qui n’apporte ni marge ni croissance. Ce sont des DAS
vieillis pour lesquels l’entreprise n’a pas su s’imposer en termes de part de
marché. Ce sont des activités à abandonner (les investissements) ou à conserver
mais uniquement pour des raisons stratégiques en essayant de ne pas investir.
Sur un plan financier, le
portefeuille doit globalement s’équilibrer, les DAS étant dans des situations
complémentaires.
On peut d’ailleurs représenter le
circuit de financement de la matrice BCG en précisant que les vaches à lait
doivent financer le développement des dilemmes et la transformation en
activités star, les activités star vieillissantes devenant des vaches à lait,
et ces mêmes vaches à lait sur le déclin ayant pour avenir de rejoindre les
poids morts.
La matrice BCG d’une entreprise est
révélatrice de sa situation stratégique, financière, mais aussi culturelle et
organisationnelle.
SECTION 3 LA MATRICE ADL
Construction en 3 points :
-
Il s’agit de raisonner d’avantage
sur les critères structurels.
-
Il s’agit de raisonner surtout par
rapport aux étapes du cycle de vie.
-
En regardant à la fois les
implications financières, et les implications concurrentielles.
Schéma
10
Comme pour le BCG, on positionne les DAS par un cercle proportionnel au chiffre d’affaire.
La zone I est dite « stratégie d’abandon » car on se
trouve dans une position concurrentielle négative et défavorable quand on
raisonne dans les deux dernières phases du cycle de vie : il faut se
retirer (abandonner, désinvestir…).
La zone II : « stratégie de développement sélectif »
liée à une grande incertitude soit de la position concurrentielle, soit à la
nature des trois dernières phases du cycle de vie.
La zone III : « stratégie du développement
naturel » : représente les situations les plus positives pour
l’entreprise comte tenu de la position concurrentielle occupée.
Chapitre
V Diagnostic des ressources
Le but d’un tel diagnostic est
d’apprécier les capacités de l’entreprise sur le plan humain, sur le plan
technique et sur le plan financier afin de repérer les éléments de
disfonctionnement dans l’entreprise, leur cause et leur origine. Il s’agit
aussi de pouvoir repérer le potentiel de développement de l’entreprise.
Ce diagnostic doit enfin permettre
d’arriver à une gestion stratégique des compétences, autrement dit un
management stratégique des compétences. Fiche
53
SECTION 1 Les dimensions fondamentales de
l’analyse des ressources et des compétences de l’entreprise.
4 types de compétences :
Problème des ressources de compétence : bcp de façon de faire les listes
et de les analyser.
1/ compétences par DAS
L’analyse porte sur les FCS par DAS. Il y a 3 types de FCS :
-
les FCS émergents : FCS issus
d’une analyse prospective : on imagine ce que va être l’avenir du marché,
-
FCS différentiateurs : donne
à l’entreprise une supériorité par rapport aux concurrents,
-
FCS banalisés : minimum de
compétences à maîtriser pour rester dans la course.
1ère étape : définir et identifier tous les FCS par
DAS puis les classer.
2ème étape : sur chaque FCS identifié, quelle est
la position de l’entreprise ? Réaction de l’entreprise ?
3ème étape : quelles sont les compétences
nécessaires et requises pour maîtriser les FCS ?
4ème étape : faire le point sur les compétences
actuelles de l’entreprise.
5ème étape : analyse d’écarts entre étape 3 et
étape 4 : type d’effort, d’investissement pour se positionner sur chacun
des FCS = ce que l’entreprise va devoir faire pour maîtriser ces FCS.
2/ autres compétences requises
L’analyse des compétences doit être complétée par la prise en compte de 3 autres types de facteurs (compétences fonctionnelles, transversales et managériales).
L’analyse des compétences doit être complétée par la prise en compte de 3 autres types de facteurs (compétences fonctionnelles, transversales et managériales).
Les compétences transversales
proviennent des partages de ressources et de savoir-faire entre DAS. Cela peut
être des technologies communes à plusieurs DAS ou une force de vente pour
plusieurs produits mais avec le même type de clientèle… Elles permettent de
jouer la carte de la complémentarité.
Les compétences fonctionnelles sont
des compétences qui existent ou non au sein des différentes fonctions de
l’entreprise (systèmes d’information, etc.). le diagnostic est surtout fait par
rapport à ce qui existe dans l’industrie (ex : un constructeur automobile
ne peut se passer d’un service recherche et développement). (diagnostic pouvant
se faire avec la flèche de la valeur)
Les compétences managériales sont
bcp plus difficiles à évaluer car le plus souvent elles reposent sur des
discours.
3/ analyse des écarts
On distingue 4 types
d’écarts :
1/ écart
de reproduction : ce sont des compétences qui manquent pour gérer la
croissance des activités existantes mais sans changement de FCS.
2/ écart
de renforcement : compétences qui manquent pour renforcer les positions
de l’entreprise sur certains FCS.
3/ écart de repositionnement : ce
sont les compétences qui manquent pour réaliser un changement de stratégie dans
le passage des activités actuelles vers de nouvelles activités.
4/ écart
de diversification : compétences qui manquent pour créer un nouveau
DAS.
SECTION 2 les ressources techniques
Toutes les industries, même les
plus banalisées, sont soumises à des perturbations technologiques.
L’analyse des ressources
technologiques va permettre de faire des choix stratégiques à la fois dans
l’acquisition et dans le développement de savoir-faire technique. Fiche 58
-
définir les chemins
d’évolution : on définit les technologies à acquérir en fonction des
compétences manquantes ou à valoriser, qu’elles soient banalisées ou
différenciatrices. Ces technologies à acquérir doivent se faire en adéquation
avec l’avantage concurrentiel recherché. Cf cycle de vie d’une technologie
(chute à pic après maturation).
-
Définir les modalités
d’acquisition de telle ou telle technologie : il existe une multitude de
possibilités d’acquisition de la technologie, comprises entre deux
extrêmes : soit une recherche et développement en interne, soit une
recherche et développement à travers un réseau de collaboration externe. Entre
les deux : achats de brevets, rachats d’entreprises, etc. cf modalités
d’acquisition
-
Les modalités d’acquisition à la
technologie sont fonction de plusieurs critères :
° la nature de la technologie (de base, de différenciation, émergente…)
° la position de l’entreprise par rapport à la concurrence
° le temps de mise en place
° la disponibilité des autres ressources
° le style de management
° la nature de la technologie (de base, de différenciation, émergente…)
° la position de l’entreprise par rapport à la concurrence
° le temps de mise en place
° la disponibilité des autres ressources
° le style de management
-
Protéger les ressources et les
avantages technologies : pour être efficace, il faut que l’avantage soit
durable (Porter), donc il faut penser à le protéger selon 4 types de
moyens :
° protéger les secrets de fabrication (brevets, clauses de confidentialité, etc.)
° stabilisation des personnes clés
° stratégie de licence – vente de licence) (pour limiter la diffusion)
° amortir les investissements en ressources : on doit y penser en amont du diagnostic, même si elle présente une difficulté majeure compte tenu du degré d’incertitude lié à l’innovation stratégique.
° protéger les secrets de fabrication (brevets, clauses de confidentialité, etc.)
° stabilisation des personnes clés
° stratégie de licence – vente de licence) (pour limiter la diffusion)
° amortir les investissements en ressources : on doit y penser en amont du diagnostic, même si elle présente une difficulté majeure compte tenu du degré d’incertitude lié à l’innovation stratégique.
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