L’enregistrement des acquisitions d’immobilisations





Immobilisations et l'impact des normes IFRS


L'évolution de nos normes comptables afin de tendre vers le référentiel IAS/IFRS, a un impact sur les immobilisations et amortissements.


Ainsi la comptabilisation des immobilisations par composant est désormais la méthode préférentielle et l'amortissement doit correspondre à la répartition de la valeur du bien (déduction faite d'une valeur résiduelle non amortissable) en fonction du rythme de consommation des avantages attendus : amortissement sur la durée d'utilisation.


Si ces avantages sont indéterminables, un amortissement linéaire est envisageable, mais lorsque l'utilisation estimée devient déterminable, le plan d'amortissement doit être changé.


Au plan fiscal cette méthode est également admise (depuis 2005) à condition qu'elle soit faite sous la forme d'un amortissement dérogatoire (pour l'instant).

Comptabilisation par composant.

Dès lors qu'un actif se compose de plusieurs éléments significatifs (1 % de la valeur totale pour un immeuble, 15 % sinon, ou plus de 500 €) dont l'utilisation et la durée de vie sont différentes, chacun doit être comptabilisé distinctement... L'amortissement est calculé par éléments en fonction de la durée de vie qui leur est propre. Sur le plan comptable (et non fiscal) la base de l'amortissement est amputée de la valeur résiduelle de l'élément concerné.


Toutefois si la durée de vie du composant est d'au moins 80 % de celle de l'immobilisation concernée, ou si sa durée de vie ne dépasse pas les 12 mois, le composant peut ne pas être isolé.
Bien que la définition paraisse novatrice, sur le fond il n'y a pas vraiment de révolution au fait d'amortir par composant. En effet, on n'amortissait déjà pas sur la même durée, l'agencement d'un bâtiment, sa construction et le terrain. La simple différence est que désormais il nous est demandé également de différencier par exemple la menuiserie extérieure (à refaire tous les 25 ans) de l'étanchéité qui tient 15 ans. Mais attention à ne pas tomber dans l'excès inverse, car cela ne concerne que les 'éléments significatifs' : n'allez donc pas décomposer un PC entre une carte mère et sa puce qui dure 3 ans, le disque dur qui dure 6 ans l'écran qui dure 5 ans et le lecteur de disquette qui dure 10 ans !


Le coté novateur en revanche réside dans l'intégration d'une valeur résiduelle au plan d'amortissement. Certes pour les produits consommables (PC que l'on utilisera jusqu'a sa mort, ...) aucun changement, mais d'autres produits ont une valeur résiduelle très significative, et notamment : l'immobilier ... Dans certains cas, il n'y a donc simplement plus d'amortissement comptable (fiscalement ils sont toujours admis en dérogatoire).


Toutefois qui est capable de me dire la valeur d'un bien immobilier dans 50 ans, donc en dehors des immeubles de placement, et par mesure de prudence, une valeur résiduelle nulle peut être retenue.

L'aide du Centre scientifique et technique du Bâtiment.

Lors de l'acquisition d'un immeuble, il est rare d'avoir la décomposition du prix, fort heureusement, le centre scientifique et technique du bâtiment a préconisé une décomposition du prix (par défaut). Cette décomposition a été reprise dans un avis du CNC :
Composant
% de la valeur totale
Durée d'amortissement
Logement individuel
Logement collectif
Structure
88.7 %
90.3 %
50 ans
dont éventuellement :
Électricité
Plomberie
Ascenseur
4.2 %
3.7 %
5.2 %
4.6 %
2.8 %

25 ans
25 ans
15 ans
Menuiseries extérieures
5.4 %
3.3 %
25 ans
Chauffage collectif

3.2 %
25 ans
Chauffage individuel
3.2 %
3.2 %
15 ans
Étanchéité

1.1 %
15 ans
Ravalement et amélioration
2.7 %
2.1 %
15 ans
L'avis du CNC émet également une liste des dépenses d'entretien pouvant faire l'objet de provision, dont on peut signaler le traitement des surfaces (sauf ravalement) et les peintures.
La première année d'application de cette norme (2005), si l'impact du changement de méthode est supérieur à 150.000 €uros, l'entreprise devait l'étaler fiscalement sur 5 ans. En deçà, elle était libre ou non de le faire. 

La juste valeur et les réévaluations libres.

La comptabilisation des immobilisations financières doit se faire à la juste valeur. Toutefois cette méthode n'est pas généralisée aux autres immobilisations :
Pour les immobilisations incorporelles seule la méthode du coût historique est applicable s'il n'existe pas de marché actif.


Pour les immobilisations corporelles le choix entre les deux méthodes est possible et si la méthode de la juste valeur est retenue, une mention en annexe doit rappeler la valeur selon la méthode du coût historique.


Pour les immeubles de placement en revanche ils peuvent être enregistrés et gérés en comptabilité selon la méthode du coût, mais ils doivent être évalués à la juste valeur à chaque clôture et à défaut de réévaluation comptabilisée, l'information de la juste valeur doit être donnée en annexe.


Enfin la notion de juste valeur est nécessaire au calcul de la dépréciation des actifs. Elle est ainsi plus souvent utilisée pour déterminer la valeur d'inventaire des éléments du bilan et comptabiliser une éventuelle dépréciation, que pour effectuer une réévaluation des postes du bilan.
La réévaluation libre des immobilisations est toujours possible, mais la plus-value ainsi générée est soumise à l'impôt au taux normal. Toutefois, entre le 1er Janvier 2004 et le 31 Décembre 2007, une mesure de faveur a été mise en place pour soumettre au taux d'imposition libératoire de 16,5 % les plus-values des réévaluations libres effectuées durant cette période, ce sous réserve d'un engagement de conservation des biens durant 5 ans.



Saisir les écritures comptables liées aux Immobilisations


Publié le 14/12/2010

Découvrez toutes les informations nécessaires pour saisir les écritures comptables liées aux immobilisations grâce à notre dossier complet.

1. Saisir les écritures comptables de l'acquisition d'une immobilisation


Les immobilisations s'enregistrent pour leur coût d'achat HT. (Coût d'achat HT = Prix d'achat HT + Frais accessoires d'achats HT) Prenons l'exemple suivant : Monsieur X achète un matériel industriel pour 1 160 € HT à Monsieur Y, payé à crédit (15 jours plus tard). Les écritures comptables se présentent de la façon suivante :

a. Lors de l'acquisition de l'immobilisation

N° de Compte
Libellé
Débit
Crédit
215400
Matériel industriel
1 000
445620
Etat - TVA sur immobilisations
160
404000
Fournisseur d'immobilisations
1 160

 

b. Lors du paiement

N° de Compte
Libellé
Débit
Crédit
404000
Fournisseur d'immobilisations
1 160
512000
Banque
1 160
Remarques :
  • Les immobilisations s'enregistrent dans les comptes de la classe 2.
  • Notez que le compte de TVA utilisé est le compte « 445620 - Etat/TVA sur immobilisations » et non le compte « 445660 - Etat/TVA déductible sur biens et services ». Ce sont tous deux des comptes de TVA déductible mais l'un est utilisé pour les investissements (immobilisations), et l'autre pour l'exploitation (achat marchandises, matières premières, etc).
  • Pour certaines immobilisations il n'est pas possible de récupérer la TVA, c'est le cas par exemple des véhicules de tourisme, dans ce cas l'écriture comptable est la même mais s'enregistre TTC : sans compte de TVA. (évidemment le montant pour le compte de classe 2 devient le total).
Prenons l'exemple d'un matériel industriel faisant l'objet d'un acompte de 500 € L'écriture comptable se présente ainsi :

c. Si l'immobilisation fait l'objet d'une avance ou d'un acompte

N° de Compte
Libellé
Débit
Crédit
238000
Avance/Acompte versée sur commande
500
512000
Banque
500

 

d. Lors de la livraison de l'immobilisation

N° de Compte
Libellé
Débit
Crédit
215400
Matériel industriel
1 000
445620
Etat - TVA sur immobilisations
160
238000
Avance/Acompte versée sur commande
500
512000
Banque
660

 

2. Saisir les écritures comptables de livraison à soi-même

C'est une opération qui consiste à mettre à l'actif une immobilisation fabriquée par l'entreprise. On distingue 2 phases :
  • Phase de fabrication : l'entreprise engage différentes dépenses qui ont été enregistrées dans des comptes de charge (achat de matières, de fournitures, ...). A la fin de chaque exercice au cours duquel le bien a été produit ; il faut évaluer les dépenses de l'exercice, constater l'apparition d'une immobilisation en cours.
  • Production immobilisée : neutralisation de la charge dans le compte de résultat. La fabrication de l'immobilisation à soi-même n'a pas d'impact sur le résultat.
L'écriture comptable correspondante se comptabilise de la manière suivante :
N° de Compte
Libellé
Débit
Crédit
231/232
Immobilisations corporelles/incorporelles en cours
X
722
Production Immobilisée
X
Remarques : X correspond au montant des dépenses de l'exercice





En quoi consistent les livraisons à soi-même ?


La livraison à soi-même est une opération par laquelle une entreprise obtient un bien ou un service à partir d'éléments lui appartenant. Par exemple, il y a livraison à soi-même lorsqu'une entreprise de bâtiment procède à la construction de son propre siège social ou qu'une société d'avocat offre des conseils juridiques gratuits à l'un de ses associés.
Il y a également livraison à soi-même lorsqu'un bien, acquis initialement pour les besoins de l'entreprise, est utilisé à des fins privées, ou qu'une prestation de service est rendue pour des besoins autres que ceux de l'entreprise.

Dans quels cas une livraison à soi-même est-elle imposable ?


Les livraisons à soi-même de biens


Il existe quatre hypothèses dans lesquelles une livraison à soi-même de biens est imposable :
  • en cas de fabrication ou de transformation par l'entreprise elle-même d'un bien (principalement les immobilisations) affecté à sa propre exploitation,
  • lorsque l'exploitant ou le dirigeant prélève un bien de l'entreprise, pour des besoins privés ou étrangers à l'entreprise, lorsque ce bien a ouvert droit à déduction, même partiellement,
  • en cas d'affectation à une activité exonérée n'ouvrant pas droit à déduction ou à des opérations situées hors du champ d'application de la TVA d'un bien acquis au départ pour les besoins d'une activité taxable,
  • en cas de cessation d'activité, pour les biens ayant ouvert droit à déduction.
Attention, il ne faut pas confondre les LASM de biens avec le régime des régularisations de la TVA initialement déduite.

Les livraisons à soi-même de services


Les livraisons à soi-même de services sont imposables si les deux conditions suivantes sont cumulativement réunies :
  • ces prestations sont faites pour des besoins autres que ceux de l'entreprise ;
  • et la taxe afférente aux biens ou éléments utilisés pour réaliser ces prestations était partiellement ou totalement déductible lors de leur acquisition.

Les livraisons à soi-même d'immeubles


Les livraisons à soi-même d'immeubles sont imposables dans les deux cas suivants :
  • l'immeuble n'a pas été vendu dans les deux ans de son achèvement,
  • des travaux de réhabilitation ou d'entretien ont été réalisés dans des logements sociaux à usage locatif, des structures d'hébergement temporaire ou d'urgence ou dans la partie dédiée à l'hébergement des locaux accueillant des personnes âgées ou handicapées.



Fiscalité des véhicules de tourisme


Rédigé le 19 mars 2012 -

Le coin des entrepreneurs vous présente un article technique sur la fiscalité des véhicules de tourisme de l’entreprise, avec notamment la TVS, la TVA et les amortissements comptables.

Les sociétés sont parfois amenées à acquérir des véhicules de type « particulier » (notamment des véhicules de tourisme, des véhicules commerciaux, des voitures Canadiennes, des breaks et des minibus de moins de dix places disposant de deux points d’ancrage à l’arrière).
Or, ces acquisitions ne sont pas sans effet au regard de la fiscalité. En effet, l’entreprise devient éventuellement redevable de la taxe sur les véhicules de tourisme, elle perd le bénéfice de la déduction de la T.V.A sur la facture d’achat et les amortissements sont susceptibles de faire l’objet d’une réintégration extracomptable.
De plus, selon le type de véhicule, la déductibilité de la T.V.A sur carburant est parfois remise en cause.

1. Véhicule de tourisme et TVS

Les véhicules de tourisme sont passibles de la Taxe sur les Véhicules de Sociétés (communément appelée TVS). Seules les sociétés sont redevables de la TVS à raison des véhicules particuliers qu’elles possèdent ou qu’elles louent et qui sont immatriculés en France ou utilisent en France.
Les véhicules concernés sont ceux immatriculés dans la catégorie des voitures particulières (catégorie « VP » sur la carte grise). De plus, les véhicules de type « N1 » auparavant exemptés de TVS sont devenus imposables à cette taxe depuis le 1er octobre 2010.

Précision : les véhicules possédés ou pris en location par les salariés et pour lesquels la société procède au remboursement de frais kilométriques entrent dans le champ d’application de cette taxe si les kilomètres donnant lieu au remboursement sont supérieurs à 15 000.

2. L’exonération de TVS sur certains véhicules

Les véhicules fonctionnant exclusivement au moyen de l’énergie électrique, du gaz naturel de véhicule ou du gaz de pétrole liquéfié (GPL) sont exonérés totalement de cette taxe. En revanche, les véhicules fonctionnant de manière alternative à ces énergies bénéficient d’une exonération limitée à 50 % du montant de la taxe normalement due.
Les véhicules fonctionnant exclusivement ou non au moyen du carburant superéthanol E85 et qui sont mis en circulation après le 1er janvier 2007 sont exonérés totalement de cet impôt pendant huit trimestre décomptés à partir du premier jour du trimestre à la date de première mise en circulation.

3. La TVS à payer par véhicule de tourisme

Le barème de la TVS est différent selon que le véhicule a été mis en circulation pour la première fois à compter du 1er juin 2004.
Pour les véhicules acquis dans l’union européenne, dont la première mise en circulation est intervenue à compter du 1er juin 2004 et qui n’étaient pas possédés ou utilisés par la société avant le 1er janvier 2006, on applique un barème selon le taux d’émission de dioxyde de carbone (de 2 € par gramme de dioxyde de carbone jusqu’à 27 €).
Pour les autres véhicules, on applique un barème calculé selon la puissance fiscale du véhicule (allant de 750 € à 4 500 €).
A savoir : la TVS n’est pas déductible des résultats des entreprise soumises à l’impôt sur les sociétés. En revanche, elle est admise en déduction des bénéfices des entreprises non soumises à l’impôt sur les sociétés.

4. L’amortissement des véhicules de tourisme

Les amortissements d’un véhicule de tourisme (ou une partie du loyer versé en cas de location) doivent être réintégrées au résultat comptable.
La déduction de l’amortissement des véhicules particuliers (VP) est plafonnée à 9 900 euros (pour les véhicules polluants émettant plus de 200 grammes de CO2 par kilomètres) ou à 18 300 euros (pour les véhicules qui émettent moins de 200 grammes de CO2 par kilomètres).
La fraction non déductible des amortissements est calculée comme suit :
Annuité d’amortissement x [( prix d’acquisition – plafond de déduction ) / prix d’acquisition ]

Précision : Les locations de courte durée (inférieures à trois mois) ne sont pas assujetties à ce régime.

5. Véhicule de tourisme et TVA

La TVA grevant les véhicules de type particulier n’est pas déductible pour l’acquéreur. Le bien est enregistré « toutes taxes comprises ». De plus, les services afférents aux véhicules (réparations, entretiens etc.) sont également exclus du droit à déduction.
Les essences (Sans Plomb 95, Sans Plomb 98…) utilisées comme carburant sont toujours exclues du droit à déduction quel que soit le type de véhicule (particulier ou utilitaire).
Le Gaz de Pétrole Liquéfié utilisé comme carburant est déductible en totalité quel que soit le type de véhicule auquel il est destiné.
Les gazoles et le super éthanol E85 ouvrent droit à déduction à hauteur de 100 % s’ils sont utilisés par des véhicules utilitaires.
S’ils sont utilisés pour des véhicules de type particulier, le droit à déduction est plafonné à 80 %.



La comptabilisation des logiciels

Toutes les entreprises sont amenées à utiliser des logiciels. Cependant, peu d’entre elles pratiquent le traitement comptable approprié. C’est pourquoi Compta-Facile aborde la comptabilisation de l’acquisition ou de la création de logiciels ainsi que leur amortissement.
L’affectation comptable d’un logiciel dépend de sa nature. On distingue généralement trois types de logiciels :
  1. les logiciels autonomes,
  2. les logiciels faisant partie d’un projet de développement plus global,
  3. et les logiciels indissociables du matériel.

 

Comptabilisation des logiciels autonomes


Ce sont des logiciels acquis ou créés individuellement et ayant leur propre durée de vie. On en distingue deux sortes : les logiciels autonomes à usage commercial et les logiciels autonomes à usage interne.

 

A. Les logiciels autonomes à usage commercial


Ceux sont tous les logiciels destinés à être vendus, loués ou commercialisés sous d’autres formes.
Il peut s’agir de logiciel acquis ou créés et utilisés par l’entreprise comme un moyen d’exploitation (logiciels « mères » dont les reproductions seront vendues ou logiciels servant d’outil de production et faisant l’objet de facturation à des clients) ou de logiciels acquis ou créés destinés à être vendus.

Les logiciels utilisés comme un moyen d’exploitation doivent être immobilisés car ils sont destinés à être conservés durablement par l’entreprise. Ils suivent les mêmes règles que les logiciels autonomes à usage interne (voir ci-dessous au paragraphe B pour les écritures comptables) à l’exception des deux principes suivants :
  • La condition d’activation est, non seulement la réussite technique mais également la rentabilité commerciale ;
  • La durée d’amortissement doit correspondre non pas aux besoins propres de l’entreprise mais à ceux de la clientèle et l’entreprise.

Un logiciel acquis ou créé pour être vendu doit figurer en stocks à la clôture de l’exercice. Il doit être traité de la manière suivante :

1) S’il est créé pour une commande client, les travaux non encore facturés à la clôture de l’exercice doivent être comptabilisés de la manière suivante :
  • on débite le compte 34 « En-cours de production de services »,
  • et on crédite le compte 7134 « Variation des en-cours de production de services ».

2) S’il représente un logiciel standard fabriqué à partir d’un « logiciel mère » (qui lui a été immobilisé), les dépenses de logiciels non encore vendus à la clôture de l’exercice doivent faire l’objet d’un l’enregistrement comptable suivant :
  • on débite le compte 355 « Stocks de produits finis »,
  • et on crédite le compte 71355 « Variation des stocks de produits finis ».

3) S’il s’agit d’un logiciel acquis pour être revendu en l’état et qu’il n’est pas vendu à la clôture de l’exercice, il est nécessaire de comptabiliser l’écriture suivante :
  • on débite du compte 37 « Stocks de marchandises »,
  • et on crédite le compte 6037 « Variation des stocks de marchandises ».

 

B. Les logiciels autonomes à usage interne


Ceux sont tous les logiciels ne répondant pas à la définition des logiciels à usage commercial.
Ces logiciels, lorsqu’ils sont acquis, doivent être portés à l’actif du bilan, en immobilisation incorporelle. Une tolérance fiscale est toutefois admise pour les logiciels dont la valeur n’excède pas 500 euros hors taxes : ils peuvent être passés en charges immédiatement.
Lorsqu’ils sont créés, ils doivent également être immobilisés.

Attention toutefois : certaines dépenses doivent être laissées en charges (notamment les frais d’étude préalable, d’analyse fonctionnelle). De plus, de nombreuses conditions sont requises pour l’activation : projet doit avoir de sérieuses chances de réussite technique, l’entreprise doit avoir la volonté de produire le logiciel, elle doit être en mesure de déterminer une durée d’utilisation minimale et doit avoir l’intention de s’en servir durablement pour répondre à ses propres besoins.

Voici le schéma d’écritures comptables des logiciels acquis :
  • on débite :
    1. le compte 205 « Logiciels » pour la valeur hors taxes du logiciel,
    2. le compte 44562 « TVA sur immobilisations » pour la TVA (si l’entreprise peut la récupérer),
  • et on crédite le compte 4041 « Fournisseurs – achats d’immobilisations »

Et les enregistrements des logiciels créés :
  • on débite :
    1. le compte 205 « Logiciels »,
    2. le compte 44562 « TVA sur immobilisations »,
  • et on crédite :
    1. le compte 44571 « TVA collectée »,
    2. le compte 721 « Production immobilisée – immobilisations incorporelles ».

La création de logiciel à usage interne représente une livraison à soi-même devant faire fiscalement l’objet d’une auto-liquidation de T.V.A (faute de quoi l’entreprise s’expose à une amende de 5 % du montant de la somme déductible).

Fiscalement, les entreprises peuvent déduire les dépenses liées à l’acquisition de logiciel sur 12 mois, au prorata temporis (le mois de l’acquisition du logiciel étant compté pour un mois entier peu importe le jour d’acquisition dans le mois). Cette tolérance prend la forme d’un amortissement fiscal exceptionnel qui doit être constaté sous la forme d’un amortissement dérogatoire :
  • on débite le compte 68725 « Dotations aux amortissements dérogatoires »,
  • et on crédite le compte 145 « Amortissements dérogatoires ».

En ce qui concerne les dépenses de logiciels créés, la mesure fiscale est plus favorable puisqu’elle permet de déduire ces dépenses immobilisées immédiatement (amortissement total au cours de l’exercice).

 

Comptabilisation des logiciels faisant partie d’un projet de développement plus global


Il s’agit de développements réalisés lors d’un projet de développement global et qui ne peuvent pas être identifiés comme un logiciel au sens du Code de la Propriété Intellectuel. Il peut s’agir, par exemple, de travaux de développement interne significatifs liés à un ERP.
Les coûts rencontrés pendant la phase de recherche préalable doivent être laissés en charges. Les coûts de la phase de développement peuvent être laissés en charges ou immobilisés si les conditions sont remplies. Dans ce cas, il est nécessaire d’utiliser le compte 203 « Frais de recherche et de développement ».
Voici les conditions à satisfaire pour immobiliser les frais de développement :
  • l’entreprise dispose de la faisabilité technique nécessaire à l’achèvement de l’immobilisation,
  • elle a l’intention d’achever l’immobilisation et de l’utiliser ou de la vendre,
  • elle est capable de vendre ou d’utiliser l’immobilisation,
  • elle sait démontrer la façon dont l’immobilisation générera des avantages économiques futurs probables,
  • elle dispose des ressources nécessaires pour achever le développement de cette immobilisation,
  • et elle peut évaluer de façon fiable les dépenses de développement liées à cette immobilisation.

Fiscalement, les mêmes règles s’appliquent (les entreprises ont le choix entre immobiliser les frais de développement ou les déduire directement des résultats de l’exercice).

 

Comptabilisation des logiciels indissociables du matériel


Dans la mesure où ces logiciels ne peuvent pas être distingués du matériel sur lequel ils sont installés, ils ne constituent pas un composant à part entière et doivent être inclus dans le coût de l’immobilisation corporelle concernée (par exemple : un ordinateur).
Ils suivront ainsi le même plan d’amortissement que l’immobilisation principale.

Exemple : une entreprise achète le 01/01/N un ordinateur d’une valeur de 1 200 euros hors taxes comprenant un logiciel. La valeur du logiciel n’étant pas déterminable, il sera amorti avec l’ordinateur sur trois années. Au 31/12/N, N+1 et N+2, elle va constater un amortissement (débit du compte 68112 par le crédit du compte 28183 pour 400 euros).

Amortissement des logiciels


Les logiciels, lorsqu’ils sont immobilisés, doivent être amortis. Le plan d’amortissement des logiciels acquis ou créés est le même. En pratique :
  • on débite le compte 68111 « Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles »,
  • et on crédite le compte 2805 « Amortissements des logiciels ».

La durée d’amortissement doit correspondre :
  • A la durée réelle d’utilisation pour les logiciels acquis compte tenu des caractéristiques propres à l’entreprise et de l’obsolescence technique et commerciale de l’environnement informatique ;
  • A la durée réelle probable d’utilisation pour les logiciels créés (limitée fiscalement à cinq années sauf cas exceptionnels et cas de l’amortissement intégral immédiat).

La date de départ des amortissements est, en revanche, différente selon l’origine du logiciel :
  • Les logiciels acquis doivent être amortis dès la date d’acquisition (et non la date de mise en service) ;
  • Les logiciels créés doivent être amortis dès leur achèvement.




La comptabilisation des placements financiers (OPCVM)

Un OPCVM (« organisme de placement collectif en valeurs mobilières ») est une entité qui gère un portefeuille de valeurs mobilières sur les marchés pour le compte de ses clients, auprès desquels il a collecté de l’épargne. Il existe deux types d’OPCVM : les SICAV (Sociétés d’Investissement à Capital Variable) et les FCP (Fonds Communs de Placement).

Ces types de placement sont très courants dans les entreprises, ils permettent notamment aux entreprises de placer des excédents de trésorerie.

C’est pourquoi Compta-Facile vous propose d’aborder dans le présent article les modalités de comptabilisation des placements financiers (OPCVM).

1. La comptabilisation des placements financiers d’actions de SICAV

 

A. Comptabilisation de l’achat d’actions de SICAV


En général, les actions de SICAV sont achetées en vue de la revente à court terme, afin de réaliser une plus-value. Dans ce cas, il convient de procéder à la comptabilisation de l’écriture suivante :
  • on débite le compte 503 « Actions »,
  • et on crédite le compte 512 « Banque ».

L’entreprise peut avoir l’intention de les conserver de manière durable (c’est notamment le cas, par exemple, pour les SICAV de capitalisation). Dans ce dernier cas, l’écriture comptable sera :
  • on débite le compte 271 « Titres immobilisés »,
  • et on crédite le compte 512 « Banque ».

Remarque : l’éventuel droit d’entrée versé lors de l’acquisition peut, selon le choix de l’entreprise, soit être incorporé au prix d’achat de la  SICAV (et donc figurer en compte 503 « Actions » ou en compte 271 « Titres immobilisés ») soit être enregistré en charges (6271 « Frais sur titres »).

B. Comptabilisation de la quote-part de résultat dans la SICAV


Lorsque la SICAV verse un coupon, celui-ci s’enregistre comme un dividende (il est donc recommandé d’utiliser un compte 76 « produits financiers »). Lorsque le coupon est acquis à la clôture d’un exercice mais pas encore versé, il convient de l’enregistrer en « produit à recevoir » :
  • on débite le compte 5088 « Intérêts courus sur obligations, bons et valeurs assimilées » (si les actions ont été enregistrées en compte 503) ou le compte 27682 « Intérêts courus sur titres immobilisés » (si les actions de SICAV ont été enregistrées en compte 271),
  • et on crédite le compte 764 « Revenus des valeurs mobilières de placement » ou le compte 7621 « Revenus des titres immobilisés ».

C. Comptabilisation de la vente d’actions de SICAV


Lorsque les actions de SICAV sont revendues sur les marchés financiers, il convient de distinguer deux cas :

1er cas : l’entreprise a réalisé une plus-value (le prix de vente est supérieur au coût d’achat) : il convient, dans ce cas, de comptabiliser l’écriture suivante :
  • on débite le compte 512 « Banque » pour le montant total de la cession,
  • et on crédite :
      • le compte 503 « Actions » ou le compte 271 « Titres immobilisés » pour le montant nominal des actions c’est-à-dire le prix d’achat,
      • le compte 767 « Produits nets sur cession de valeurs mobilières de placement » pour le montant de la plus-value réalisée (différence entre le prix de vente et le coût d’achat des actions vendues).

2ème cas : l’entreprise a réalisé une moins-value sur cession d’actions de SICAV :
  • on crédite le compte 503 « Actions » ou le compte 271 « Titres immobilisés » pour le montant nominal des actions c’est-à-dire le prix d’achat,
  • et on débite :
      • le compte 512 « Banque » pour le montant total de la cession,
      • le compte 667 « Charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement » pour le montant de la moins-value réalisée.

D. Comptabilisation d’une dépréciation à la clôture de l’exercice


Lorsque, à la clôture d’un exercice comptable, la valeur liquidative d’une action de SICAV (dernière valeur de rachat des actions publiée avant la clôture de l’exercice) est inférieure à sa valeur d’entrée, il est nécessaire de procéder à la comptabilisation d’une dépréciation :

Si les actions ont été comptabilisées dans le compte 503 « Actions » :
  • on débite le compte 68665 « Dotations aux provisions pour dépréciation des Valeur Mobilières de Placement » pour le montant de la moins-value latente,
  • et on crédite le compte 5903 « Provision pour dépréciation des actions ».

Si les actions ont été comptabilisées dans le compte 271 « Titres immobilisés » :
  • on débite le compte 68662 « Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières »,
  • et on crédite le compte 2971 « Provision pour dépréciation des titres immobilisés »

Remarque : en cas de constatation d’une plus-value latente à la clôture de l’exercice, en vertu du principe de prudence, aucune écriture ne doit être comptabilisée.

2. La comptabilisation des placements financiers de parts de FCP


A. Comptabilisation de l’achat de parts de FCP


La logique est la même que celle exposée pour les SICAV, lorsque le placement est effectué à court terme, il convient d’avoir recours au compte 504 « Autres titres conférant un droit de propriété ». Si l’entreprise souhaite les conserver plus longtemps, il sera préférable d’utiliser le compte 271.
De plus, lorsque l’entreprise n’a pas la possibilité de revendre ses parts avant un certain délai (c’est le cas des FCP à risques pour lesquels les parts doivent être conservées entre 3 ans et 10 ans), il faut utiliser le compte 2718 « Autres titres ».

B. Comptabilisation de la quote-part de résultat dans le FCP


Le traitement comptable à suivre est le même que celui détaillé dans le paragraphe des SICAV. A la différence des SICAV, le résultat des FCP est distribué obligatoirement dans le délai maximum de 5 mois à compter de la clôture de l’exercice.

C. Comptabilisation de vente de parts de FCP


Lors de la cession des parts de FCP (totale ou partielle), la plus ou moins-value est comptabilisée, comme pour les actions de SICAV :
  • au débit du compte 667 « Charges nettes sur cession de valeurs mobilières de placement » pour les moins-values,
  • au crédit du compte 767 « Produits nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement » pour les plus-values.

D. Comptabilisation d’une dépréciation à la clôture de l’exercice


De façon identique aux SICAV, lorsque la valeur liquidative d’une part de FCP est inférieure à sa valeur d’entrée, il convient de constater une dépréciation :
Lorsque les parts de FCP ont été comptabilisées en compte 504 :
  • on débite le compte 68665 « Dotations aux provisions pour dépréciation des Valeur Mobilières de Placement »,
  • et on crédite le compte 5904 « Provisions pour dépréciation des autres titres conférant un droit de propriété ».

Lorsque les parts de FCP ont été comptabilisées en compte 271 :
  • on débite le compte 68662 « Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières »,
  • et on crédite le compte 2971 « Provision pour dépréciation des titres immobilisés ».

Conclusion : il existe de nombreux types de placement financiers. Le placement auprès d’OPCVM est extrêmement courant dans les entreprises. La comptabilisation de placements financiers (SICAV et FCP) requiert une attention particulière, du fait des caractéristiques spécifiques de ces organismes et de la stratégie de détention de l’entreprise vis-à-vis de ces produits financiers (court terme/long terme).






Enregistrement des titres de participation


Les titres de participation sont acquis en tout ou partie par Offre Publique d’Achat (OPA) ou Offre Publique d’Échange (OPE). Ces titres représentent au moins 10% du capital de la société émettrice. Ils sont jugés utiles pour l’entreprise et permettent de contrôler la société émettrice.
Les titres de participation sont présentés à l’actif du bilan.

Acquisition des titres de participation


Valeur d’entrée ou valeur d’origine

La valeur d’entrée de ces titres est le prix d’achat que l’on enregistre dans le compte 261 « titres de participation ».
Les frais d’achat sont comptabilisé dans le compte 627 « Services bancaires et assimilés ».

Au jour d’acquisition des titres de participation
Compte
Intitulé
Débit
Crédit
261
Titres de participations
512
Banque

 

Revenus des titres de participation

Les actions ou parts sociales donnent droit à des dividendes, suite à la décision de distribution de l’Assemblée Générale.
Les revenus du portefeuille des titres immobilisés, perçus en cour d’exercice, sont à enregistrer au crédit du compte 761 « Produits de participation

Comptabilisation

Revenus de titres de participation, à comptabiliser au jour de perception des revenus de participation
Compte
Intitulé
Débit
Crédit
512
Banque
X
761
Revenus de participation
X

La constatation de la créance peut être comptabilisée avant la réception des revenus. Ces revenus sont des intérêts courus sur titres de participation ouvrant un droit de créance. La créance sera constatée par une comptabilisation au débit au compte 267 « Créances rattachées à des participations » (au lieu du compte 512).
Ce compte sera ensuite soldé (compte 267 saisi au crédit, par le débit du compte 512) pour le même montant lors de la réception des revenus en banque.

Cession des titres de participation


Dans un premier temps, il faut calculer le résultat de cession afin de déterminer le gain ou la perte obtenus sur la cession des titres de participation.
Résultat de cession (RC) = Prix de vente (PV) – Prix d’achat (PA)

En fonction de ce résultat, les comptes utilisés pour enregistrer la cession varie :
  • S’il s’agit d’une perte  prix d’achat supérieur au prix de vente) on utilise le compte 6756 « valeurs comptables des immobilisations financières »
  • S’il s’agit d’un gain (prix d’achat inférieur au prix de vente) on utilise le compte 7756 « produit des cessions des immobilisations financières »

Comptabilisation en cas de perte

Au jour de cession des titres de participation –  perte
Compte
Intitulé
Débit
Crédit
512
Banque
PV
6756
Valeurs comptables des éléments d’actif cédés
RC
261
Titres de participation
PA

Comptabilisation en cas de gain

Au jour de cession des titres de participation – gain
Compte
Intitulé
Débit
Crédit
512
Banque
PV
7756
Produit des cessions des éléments d’actif cédés
RC
261
Titres de participation
PA

Comptabilisation des Frais de cessions

Au jour de cession, correspondant à des frais bancaire
Compte
Intitulé
Débit
Crédit
6271
Frais sur titres
HT
4466
TVA sur autres biens et services
TVA
512
Banque
TTC

 

Incidence d’un portefeuille de titre de participation à l’inventaire


Les titres de participation doivent être réévalués à l’inventaire, c’est-à-dire, en fin d’exercice comptable. Il s’agit alors de constater une éventuelle dépréciation des titres (ou ultérieurement, les reprises de dépréciation).
Lorsque ces titres ont été vendus, à la date de cession (ou à la clôture de l’exercice suivant la cession des titres), il ne faudra pas oublier d’enregistrer une reprise des éventuelles dépréciations constatées sur les titres cédés.
Les titres de participation doivent être étudiés en fin d’exercice afin d’établir un bilan consolidé.




Enregistrement des autres titres immobilisés


Ces titres ne sont pas jugés utiles à l’activité de l’entreprise. Ces titres sont achetés avec l’intention de réaliser un placement durable (supérieur à 1 an), mais sans intention de participer à la gestion de l’entreprise émettrice (moins de 10% du capital), c’est le cas d’un nantissement.
Les Titres immobilisés sont présentés à l’actif du bilan.

 

Acquisition des autres titres immobilisés


Valeur d’entrée

La valeur d’entrée de ces titres est le prix d’achat que l’on enregistre dans le compte 271 « Titres immobilisés autres que les TIAP » ou 272 « Titres immobilisés (droit de créances) »
Les frais d’achat sont comptabilisés dans le compte 627 « Services bancaires et assimilés »

Comptabilisation des Autres titres immobilisés

Au jour d’acquisition des autres titres immobilisés
Compte
Intitulé
Débit
Crédit
271
ou  272
titres immobilisés autres que les TIAP (droit de propriété)
ou titres immobilisés (droit de créance)
X
512
Banque
X

Exemple

La société A achète 100 obligations B à 20 € l’une le 18/09/10.
La société envisage de les conserver durablement.
La banque prélève 1 % de commission HT sur le total des achats.
L’achat des titres B est de 100 x 20 = 2 000 €.
L’écriture d’achat est donc :
Au 18/09/10, Achat de 100 obligations B

Compte
Intitulé
Débit
Crédit
2721
Autres titres immobilisés – Obligations
2 000,00
6271
Frais sur titres
20,00
44566
TVA sur autres biens et services (commissions)
3,92
512
Banque
2 023,92
Achat 100 obligations B le 18/09/10.

 

Revenus des autres titres immobilisés


Les actions ou parts sociales donnent droit à des dividendes, suite à la décision de distribution de l’Assemblée Générale.
Les revenus du portefeuille des titres immobilisés, perçus en cour d’exercice, sont à enregistrer au crédit du compte 762 « Produits des autres immobilisations financières »

Revenus de titres immobilisés, à comptabiliser au jour de perception des revenus en banque
Compte
Intitulé
Débit
Crédit
512
Banque
X
7621
Revenus des titres immobilisés
X

La constatation de la créance peut être comptabilisée avant la réception des revenus. Ces revenus sont des intérêts courus sur titres immobilisés ouvrant un droit de créance. La créance sera constatée par une comptabilisation au débit au compte 276 « Autres créances immobilisées » (au lieu du compte 512).
Ce compte sera ensuite soldé (compte 276 saisi au crédit, par le débit du compte 512) pour le même montant lors de la réception des revenus en banque.

Cessions des autres titres immobilisés


L’enregistrement des cessions se font en deux étapes.

  • Enregistrement de la constatation de la vente

Au jour de cession des autres titres immobilisés
Compte
Intitulé
Débit
Crédit
512
Banque
Net
627
Service bancaire
HT
44566
Etat, TVA sur ABS
TVA
775
Produits de cessions des éléments d’actif
PC

Produit de cession (PC) = Valeur de cession – Valeur d’origine (VO)

  • Enregistrement de la sortie du patrimoine

Sortie du patrimoine titres au jour de cession.
Compte
Intitulé
Débit
Crédit
675
Valeurs comptables des éléments d’actifs cédés
VO
2711 ou  2721
Actions ou obligations
VO

 

Incidence d’un portefeuille de titres immobilisés à l’inventaire


Les titres immobilisés doivent être réévalués à l’inventaire, c’est-à-dire, en fin d’exercice comptable. Il s’agit alors de constater une éventuelle dépréciation des titres.
Lorsque ces titres ont été vendus, à la date de cession (ou à la clôture de l’exercice suivant la cession des titres), il ne faudra pas oublier d’enregistrer une reprise des éventuelles dépréciations constatées sur les titres cédés.


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